Un bayou plein de mordant
Compulsion Games, les petits génies derrière We Happy Few, reviennent avec South of Midnight, une aventure à la croisée des mondes entre folklore du Sud des États-Unis et exploration de traumatismes passés. Un jeu qui mélange action, plateforme et réflexion, porté par une direction artistique renversante et une écriture subtile. Entre des bayous hantés, des créatures mythiques tatouées et une héroïne qui manie aussi bien la répartie que la magie, vous risquez d'être embarqué dans un périple aussi fascinant que mélancolique. Prêts pour le tissage ?
Et si vous pouviez sonder les souvenirs des autres ?
Avec KARMA : The Dark World, Pollard Studio signe un premier jeu marquant. Un thriller psychologique oppressant, publié par Wired Productions, qui nous plonge dans une dystopie où la mémoire devient une arme. Avec un scénario à mi-chemin entre Blade Runner, ExistenZ et Black Mirror, ce jeu narratif en vue subjective propose une immersion totale dans un monde où la vérité est façonnée par ceux qui détiennent le pouvoir. Mais que vaut vraiment cette plongée dans les méandres de l'esprit humain ?
L'amère innocence des mercredis après-midi
Wednesdays est un mal nécessaire. En s'appuyant sur des témoignages réels, le titre compose une expérience de vie, celle de Tim, la tête carrée, marqué à jamais par ce qu'il a subi. Pour pouvoir remonter à la surface, Tim va devoir couler et prendre appui au fond de la piscine. Vous pensez avoir le mental nécessaire pour l'aider ?
Kingdom Come : Deliverance est né d'un projet de financement participatif qui souhaitait voir un jeu de rôle où les dragons et la magie n'auraient pas lieu d'être. Ici, le réalisme et les faits historiques sont les maîtres-mots. Le projet est rapidement devenu un jeu d'envergure en se plaçant au côté des AAA du genre. Fort de son succès et assez singulier dans son approche, Kingdom Come a été une réussite. Il s'agit maintenant de proposer une suite qui rend honneur à ce qui a été établi. Warhose Studios fait le choix de garder énormément du premier opus pour sa suite, de la même manière que pour The Legend of Zelda : Tears of the Kingdom. Un choix judicieux qui évite de s'éparpiller sur de la nouvelle création graphique pour s'appliquer à son peaufinage et l'élaboration de nouveaux éléments ludiques et narratifs.
Entre délais à rallonge, diverses polémiques, déluge de bashing et une situation économique délicate, les derniers mois d'Ubisoft ont ressemblé à une partie de Tetris en mode expert (où tout tombe mal). Voilà pourquoi Assassin's Creed Shadows a pris son temps pour arriver jusqu'à nous. Mais il faut dire que la tâche était corsée : proposer un Assassin's Creed dans le Japon féodal après le hold-up Ghost of Tsushima ? C'était comme essayer de passer après un samouraï qui vient de trancher une pastèque en deux d'un coup net. Heureusement, Ubisoft a plus d'un shuriken dans sa besace : le défi est relevé avec panache.
Le jeu de chasse à son apogée ?
C'est une première dans l'histoire de la licence, la sortie simultanée sur console et sur PC. Monster Hunter Wilds a donc débarqué partout en même temps et promet des mécaniques plus fluides et une dynamique renouvelée. C'est avec beaucoup d'excitation que l'on ressort nos armes et amures afin de repartir à la chasse aux monstres !