Vous aimez l'anatomie... ? Les démembrements ? Les jeux d'action en vue subjective 100 % solo ? Doom : The Dark Ages va tester votre résistance au gore : le Boucher est de retour avec un dragon, un bouclier-tronçonneuse et un fléau pour dépecer des démons par centaines.
Sous la neige, les racines
À mi-chemin entre le conte ancestral et le jeu de plateforme coopératif, Never Alone (ou Kisima Ingitchuna pour les initiés qui ne trébuchent pas sur les consonnes) propose une aventure intimiste, racontée du point de vue des Iñupiat, un peuple autochtone d'Alaska. Ce n'est ni un documentaire, ni un simple jeu d'aventure : c'est une passerelle de givre entre deux mondes. Développé en collaboration avec des aînés, conteurs et membres de cette communauté, le jeu allie narration traditionnelle et mécaniques modernes pour offrir une expérience atypique. Vous êtes ici pour apprendre, ressentir... et glisser sur la glace.
Dead Space avec des baskets neuves
Quand les créateurs de Dead Space décident de remettre les pieds dans l'horreur spatiale, autant dire qu'on allume la console avec une pointe de méfiance... et beaucoup de curiosité. Censé être le successeur spirituel du célèbre jeu de survie de l'ère PS3, The Callisto Protocol ne cache pas ses ambitions : faire frissonner les joueurs dans un huis clos glacial, sur fond de viscères et d'expériences interdites. L'ombre de son aîné plane donc au-dessus de ce titre signé Striking Distance Studios, mené par Glen Schofield lui-même, papa de la franchise originelle. Alors, retour gagnant ou cauchemar sans lendemain ?
Fraternité, fjords et joystick
En 2013, un petit ovni narratif voyait le jour chez Starbreeze Studios, emmené par un certain Josef Fares, alors surtout connu comme réalisateur de cinéma. Son titre ? Brothers : A Tale of Two Sons. Un conte muet, mélancolique et universel qui allait décrocher plusieurs prix grâce à son gameplay audacieux, où chaque stick contrôlait un frère. Dix ans plus tard, voici son remake, entièrement reconstruit à l'Unreal Engine 5 par Avantgarden Games. Ce retour ne doit rien au hasard : aujourd'hui salué pour A Way Out et It Takes Two, Fares semble avoir ici posé les fondations d'un genre à part. Cette relecture moderne a donc une saveur particulière : celle du galop d'essai devenu œuvre fondatrice.
Il a fallu peu de temps pour qu'une des plus grosses surprises – toutes proportions gardées – fasse son apparition comme un coup de tonnerre. Bien que quelque peu raillé pour le nombre de fuites survenues à l'avant-veille de son annonce officielle, The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered mérite tout de même d'être salué pour avoir su rester discret jusqu'alors. Avec une sortie sans crier gare, pour le lendemain de son annonce, le nouveau lifting de cet opus a fait trembler l'industrie en menaçant – finalement à tort – de vampiriser le public au détriment des autres productions. Cette refonte a été concoctée, non pas par le studio à l'origine du titre, mais par les petites mains françaises de Virtuos.
Une simulation bien armée
Sorti en mars 2024, Rise of Gun élargit son contenu grâce à la sortie de sa dernière grosse mise à jour apportant notamment le mode histoire. De nouvelles quêtes, de nouveaux personnages ainsi que de nouveaux dialogues viennent agrémenter le jeu. Un jeu de simulation sans le mot "simulator" et avec un mode histoire, ce n'est pas courant, mais est-il assez armé pour rivaliser avec les autres jeux du genre ?