Test | Ruffy and the Riverside

25 juin 2025

L'intrigue se déroule à Riverside, une petite ville peuplée d'habitants tous plus mignons les uns que les autres. Le personnage principal, Ruffy, est un jeune ourson doté d'un étrange pouvoir : le TROC. Il lui permet de sélectionner un élément, par exemple du sable, et de l'appliquer à un autre, disons la mer, ce qui crée une étendue de sable. Accompagné de son abeille Pip, il utilise cette compétence pour aider son père adoptif Maître Qwin à vendre des peintures aux amateurs d'art du coin. Cependant, sa vie paisible se voit totalement chamboulée lorsque Sir Eddler, une taupe chercheuse de trésors, presse Ruffy de le suivre sur la plage, pour une mission que seul lui peut accomplir. C'est le début d'une grande aventure pour Ruffy : le sort du monde repose entre ses pattes...

Le concept phare de ce jeu est donc le TROC : vous devez sélectionner une surface (bois, métal, eau...), afin de l'appliquer à un autre élément. Par exemple, pour faire brûler une plateforme en métal, il vous suffit de la transformer en bois. Ce pouvoir s'utilise de différentes façons, notamment avec des couleurs ou des symboles à modifier, et est facile à prendre en main. De nombreux puzzles et quêtes secondaires éparpillés dans le monde sont basés sur cette mécanique. Cette capacité originale fait de Ruffy and the Riverside un jeu unique qui se démarque d'autres jeux similaires comme il en existe tant.


Cependant, le TROC est parfois limité. Par exemple, vous voulez transformer un mur en métal, car vous l'aviez déjà fait précédemment, mais cette fois-ci le jeu refuse de vous laisser faire. Cela permet de ne pas être trop perdu durant les énigmes, mais il peut être frustrant d'être bridé par le jeu. Le TROC n'en reste pas moins un pouvoir agréable à utiliser.

Ruffy and the Riverside reste avant tout un jeu de plateforme en 3D comme Super Mario 64 ou Banjo-Kazooie, rythmé par la récupération d'éléments à collectionner, tels que des papillons ou des petits êtres, les Etois (à l'instar des Korogus dans Zelda BOTW). Le jeu bénéficie également d'un mode vous permettant de dessiner vous-même les textures des décors, de quoi personnaliser encore plus le monde de Riverside.



Vous pouvez aussi chevaucher un ballot de foin qui vous permet d'aller bien plus vite, de participer à des courses ou d'emprunter des passages secrets ! Néanmoins, à l'heure où est rédigé ce test, le jeu souffre de chutes de performances sur la Nintendo Switch 1 qui peuvent gâcher l'expérience sur certaines parties. Le jeu est traduit en huit langues, mais malheureusement la traduction française contient de nombreuses fautes. Les dialogues restent compréhensibles, mais cela peut parfois piquer un peu les yeux.

Vous vous aventurez sur les terres colorées de Riverside. Si les premières heures de jeu peuvent faire craindre des zones répétitives, il n'en est rien : vous découvrez tous les secrets que Riverside a à offrir sur un fond musical original accompagné par les nombreuses exclamations de joie de Ruffy !

Ruffy and the Riverside est accessible à tout le monde, de l'enfant qui veut découvrir un jeu mignon, au joueur plus expérimenté qui souhaite découvrir le TROC et les différentes énigmes proposées. Cependant, certaines énigmes s'avèrent parfois compliquées. Mais des personnages peuvent, si vous le souhaitez, vous donner des indications ou la réponse contre « quelques » pièces (la somme peut être élevée, mais il est facile d'en amasser) afin de vous aider, augmentant donc l'accessibilité du jeu.

Ruffy and the Riverside m'a fait ressentir de la nostalgie, sans même y avoir joué auparavant. Il m'a rappelé les jeux de mon enfance tels que Crash Bandicoot, Super Mario 64 ou encore Banjo-Kazooie. Je pourrais citer encore plein d'autres jeux qui m'y font penser, mais il reste tout de même unique notamment par sa fonctionnalité qu'est le TROC. C'est un véritable plaisir de jouer ainsi avec le monde qui nous entoure, chose qui le démarque de ses autres inspirations. Malgré ses importantes baisses de performances ralentissant le rythme et ses fautes de français évidentes, je me suis vraiment bien amusée et, disons-le, Ruffy et les Etois sont trop mignons.