Lana aux pays des frissons
Vous pensiez que les lapins blancs et les jardins anglais étaient des symboles d'innocence ? Détrompez-vous. Bye Sweet Carole, le dernier né du studio Little Sewing Machine, tire son chapeau à Lewis Carroll... mais lui arrache au passage quelques plumes. Ici, point de merveilles : juste une orpheline, des lapins qui n'ont rien de mignon, et un conte qui vire doucement au cauchemar victorien. Un mélange entre Little Nightmares et un vieux court Disney des années 30 – sauf qu'à la fin, ce n'est pas Mickey qui gagne.
Corporate jusqu'à la moelle
The Outer Worlds 2 est la suite du jeu dystopico-corporatiste d'Obsidian Entertainment. Cette suite s'émancipe de ses deux créateurs – Tim Cain et Leonard Boyarsky – qui étaient pourtant le cœur de ce qu'a été le premier opus. Tant sur le plan narratif que ludique, la série s'inscrit comme une digne héritière du style Fallout, créé par Cain et Boyarsky. Brandon Adler, producteur de longue date chez Obsidian et ayant officié sur Fallout New Vegas, se retrouve donc à créer une suite à cet univers singulier sans devoir en trahir l'essence.
Si on vous dit "Halloween" par exemple vous pensez probablement "effroi", "épouvante" et "horreur". Mais le spectre du fantastique est large, et le macabre peut aussi être doux, poétique et touchant. C'est le cas avec Gloomy Eyes, un puzzle-game en self-coop doté d'une narration exceptionnelle et d'une direction artistique digne d'un grand film d'animation fantastique.
Vieux pots, nouveaux ninjas
2025 est l'année de la licence Ninja Gaiden : sortie surprise de Ninja Gaiden 2 Black, un remaster avec l'Unreal Engine 5, suivi plus tard par le très bon Ninja Gaiden : Ragebound qui opérait une retour aux sources. Voilà maintenant que la série redémarre avec Ninja Gaiden 4. Le but assumé de ce nouvel opus : attirer un nouveau public. Que les puristes se rassurent : la série n'a rien perdu de son style et de sa mise en scène.
Quelques années après le nerveux Ruiner, les équipes de Reikon Games reviennent avec le fast-FPS frénétique Metal Eden. À mi-chemin entre un Doom et un Ghostrunner, cette nouvelle production des studios polonais vous met au défi d'embarquer à bord d'un manège infernal jalonné de multiples affrontements allant crescendo en intensité. À l'instar du jeu, pas de risque : gardez bien les bras et les jambes à l'intérieur du véhicule.
Une bonne tranche de rigolade
The Lacerator : à prononcer avec une voix grave typique des films grindhouse. Dans une ambiance bien vintage et bien sale, vous tentez de fuir la cave d'un type masqué, doté uniquement d'un slip, d'un masque et d'une hache. Le décor est planté, maintenant voyons si le titre est aussi affûté que la lame du lacerator...