Furtif, fin et franchement beau
- Éditeur Nordcurrent
- Développeur River End Games
- Sortie initiale 15 juil. 2025
- Genres Action, Aventure, Infiltration
Eriksholm : The Stolen Dream accroche dès les premières minutes. Est-ce l'ambiance industrielle aux teintes chaleureuses ? Le regard inquiet d'une adolescente face à une autorité bien trop envahissante ? Ou peut-être cette sensation d'entrer dans un monde soigné, dense, où chaque détail compte ? Vous ne savez pas encore où vous mettez les pieds, mais vous savez déjà que vous voulez avancer. En silence. Découverte d'un jeu d'infiltration visiblement à la hauteur de ses ambitions.

Petit studio, maxi ambitions
Ce projet ambitieux est signé River End Games, petite équipe suédoise basée à Göteborg, mais composée d'anciens des studios AAA (Mirror's Edge, Little Nightmares, Battlefield). Pour leur premier jeu, ils voient les choses en grand : Unreal Engine 5 et MetaHuman pour les visages. Résultat : des cinématiques dignes d'un film d'auteur grâce à des expressions faciales bluffantes au service d'un acting expressif.

L'univers visuel, lui, surprend par son équilibre. Malgré un contexte de surveillance et de répression, la ville d'Eriksholm se pare de couleurs chaudes – ocres, oranges, rouges, qui évoquent davantage une mélancolie industrielle qu'une noirceur oppressante. L'ensemble est lumineux sans être joyeux, et chaque décor semble composé avec une minutie rare. Le level design vertical hyper original, quant à lui, pousse à l'exploration intelligente, entre coursives, toits, passerelles... Aucun chemin ne semble jamais gratuit.

L'univers visuel, lui, surprend par son équilibre. Malgré un contexte de surveillance et de répression, la ville d'Eriksholm se pare de couleurs chaudes – ocres, oranges, rouges, qui évoquent davantage une mélancolie industrielle qu'une noirceur oppressante. L'ensemble est lumineux sans être joyeux, et chaque décor semble composé avec une minutie rare. Le level design vertical hyper original, quant à lui, pousse à l'exploration intelligente, entre coursives, toits, passerelles... Aucun chemin ne semble jamais gratuit.
Cache-cache à l’ère industrielle

Cette démo donne accès aux deux premiers chapitres du jeu, dans lesquels Hanna, jeune orpheline, cherche à comprendre pourquoi son frère n'est jamais rentré de l'usine. La police débarque pour l'interroger mais elle s'échappe par un conduit d'aération. Démarre alors une longue séquence d'infiltration, à la fois classique et soignée.

Vous l'aurez compris : le gameplay repose avant tout sur la discrétion. Mais Hanna ne fuit pas les mains vides : elle dispose rapidement d'une sarbacane, qui lui permet de tirer des fléchettes tranquillisantes. Pratique pour endormir un garde récalcitrant... à condition d'anticiper, car le produit met quelques secondes à agir. Si l'ennemi a le temps de crier alerte, c'est foutu. Cette tension permanente entre prise de risque et patience ajoute une vraie couche stratégique. Elle est renforcée par des objectifs simples mais efficaces – rétablir l'électricité pour abaisser un pont, fouiller des pièces pour récolter des documents – et une caméra libre qui permet de planifier chaque déplacement avec une clarté bienvenue.

On se glisse derrière des caisses, on observe les rondes, on escalade les toits : le genre infiltration, ici, respire et s'applique avec sérieux, sans esbroufe. Et ça fait du bien.

Vous l'aurez compris : le gameplay repose avant tout sur la discrétion. Mais Hanna ne fuit pas les mains vides : elle dispose rapidement d'une sarbacane, qui lui permet de tirer des fléchettes tranquillisantes. Pratique pour endormir un garde récalcitrant... à condition d'anticiper, car le produit met quelques secondes à agir. Si l'ennemi a le temps de crier alerte, c'est foutu. Cette tension permanente entre prise de risque et patience ajoute une vraie couche stratégique. Elle est renforcée par des objectifs simples mais efficaces – rétablir l'électricité pour abaisser un pont, fouiller des pièces pour récolter des documents – et une caméra libre qui permet de planifier chaque déplacement avec une clarté bienvenue.

On se glisse derrière des caisses, on observe les rondes, on escalade les toits : le genre infiltration, ici, respire et s'applique avec sérieux, sans esbroufe. Et ça fait du bien.
Ce qu’on en pense

Après deux chapitres, Eriksholm : The Stolen Dream laisse une impression très forte. On sent une vision claire, une direction artistique affirmée, et un savoir-faire certain dans la mise en scène comme dans le gameplay. C'est classique, mais maîtrisé, et surtout porté par une atmosphère peu commune dans ce registre : à la fois douce, tendue et a priori poignante.

Prévu pour le 15 juillet 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, le jeu semble bien parti pour marier infiltration élégante et narration sensible. Reste à voir si la tension et les mécaniques sauront se renouveler sur la durée. Mais pour l'instant, River End a réussi son pari : captiver sans hurler, et faire de l'infiltration une affaire de style... et de cœur.


Prévu pour le 15 juillet 2025 sur PC, PlayStation 5 et Xbox Series, le jeu semble bien parti pour marier infiltration élégante et narration sensible. Reste à voir si la tension et les mécaniques sauront se renouveler sur la durée. Mais pour l'instant, River End a réussi son pari : captiver sans hurler, et faire de l'infiltration une affaire de style... et de cœur.
