Au fil des années, la série des Toca est presque devenue un monument de la course automobile virtuelle. Mais c'est aussi et surtout une série qui a connu une réelle perte de vitesse avec ses derniers volets. C'est sans compter sur la bonne volonté des équipes de chez Codemasters, qui, fortes de leur expérience next-gen avec Colin McRae : DIRT, proposent une version revitalisée et survitaminée de la célèbre franchise par le biais de Race Driver : GRID. La nouvelle recette est osée : toujours plus de sensations et de plaisir, au détriment de l'aspect simulation qui avait fait le succès des premiers épisodes. Reste à voir si le titre ne va pas tomber dans la caricature du jeu de course arcade en voulant se rendre trop accessible.
Le studio de développement Hudson ne vous dit certainement pas grand-chose et pourtant il est à l'origine d'une série à succès sur les consoles de Nintendo depuis quelques années : Mario Party. Et c'est une nouvelle fois avec le principe du party game que le studio vous propose Sports Island, un véritable pot-pourri du sport contenant pas moins de dix épreuves différentes. Une sorte de Wii Sports, l'effet de surprise en moins. En effet, personne ne sera surpris de renvoyer un volant de badminton en agitant la Wiimote.
En 2006, Capcom a eu la bonne idée de traduire et de distribuer la série des Ace Attorney en Europe. Les jeux étaient adaptés sur DS des versions GBA japonaises. Aujourd'hui c'est le quatrième volet de la série qui débarque dans nos contrées. Cette arrivée interpelle de nombreux fans car le troisième épisode n'est pas sorti sur le vieux continent. Apollo Justice : Ace Attorney, premier volet exclusivement pensé et réalisé pour la DS, est, comme ses prédécesseurs, une simulation d'avocat et le verdict est plutôt bon.
Avec Dracula : Origin, Frogware Studio revisite à son tour le mythe de Dracula, roman de Bram Stoker paru en 1897. Le studio ukrainien laisse cette fois de côté Sherlock Holmes, son héros fétiche, pour adapter les aventures du célèbre vampire dans un nouveau point and click édité par Focus. Place à cet antihéros aussi romantique qu'effrayant dans un jeu qui, comme lui, est sans reflet.
Les beaux jours reviennent, et c'est l'occasion pour vos garnements de profiter du beau temps. C'est aussi (re)découvrir des jeux un peu passé de mode, comme la balle au prisonnier, les avions en papier ou la balle au mur. EA Playground relève le défi et propose sept jeux et de nombreuses activités dans la thématique "sortie de l'école". Couleurs chamarrées, prise en main adaptée au plus jeunes, règles simplistes et nombreux défis font de ce titre un bon moyen d'occuper la jeunesse le temps d'une averse.
Non, Grand Theft Auto 4 n'est pas seulement une simulation de gangster. Réduire ce jeu à l'attente qu'il a suscitée, à ses chiffres de vente faramineux ou à ses scandales serait également caricatural. Grand Theft Auto 4 raconte avant tout une histoire, celle d'un immigré qui découvre l'Amérique sous son jour le plus terrible, le plus crade, le plus sombre. Grand Theft Auto 4, c'est la relecture de ce pays qui fascine, l'Amérique, à travers une de ses villes les plus emblématiques : New York, rebaptisée Liberty City. C'est autant l'histoire d'un paumé qui cherche à se refaire que l'histoire d'une ville gangrenée par le crime et la luxure, la violence, la folie des hommes. C'est dans les creux de cette série noire qu'il faut chercher le vrai charme de GTA, plus que dans les interactions incroyables que le jeu propose. Car c'est précisément cette peinture terrible et délirante qui distingue ce titre follement ambitieux de la masse informe de ses concurrents.