Après des années de bons et loyaux services sur PlayStation 2, c'est sans surprise que la série Dynasty Warriors débarque sur PS3. Enfin sans surprise, il faut le dire vite : Dynasty Warriors 6 rompt partiellement avec le conservatisme de la licence en proposant plus d'innovations que d'accoutumée. Koei n'a pas l'intention de vous perdre bien entendu, mais espère peut-être vous étonner sur quelques points.
Vous avez pris l'habitude d'exiger davantage d'une suite ? Plus de modes de jeu, plus de contenu, plus de fun, plus de technique, plus de plus ? D'habitude, oui. Mais avec FIFA Street 3, non. Ici, c'est tout l'inverse, le contenu ayant rétréci au lavage "next gen". Une mauvaise nouvelle pour les fans, habitués à des parties rapides et intenses, à des actions spectaculaires, qui perdent brusquement de leur intérêt sur PlayStation 3 et Xbox 360.
Burut est une boite de développement au lourd passé. Comprenez par là que leur nom ne rime pas forcément avec "Hits". Kreed ne démentira pas cette rumeur. Cependant, c'est dans le Kack'n Slash qu'ils nous reviennent armés jusqu'au dents de bonne intentions. Hard to be a God inversera t'il la tendance en vous plongeant dans l'univers d'un roman des frères Strougatsky ?
Dix ans déjà que Koei ordonne une relecture qui semble sans fin de l'Histoire chinoise. Le roman de Luo Guanzhong semble être devenu une source inépuisable pour l'éditeur. Il a trouvé une véritable signature déclinée en système de jeu (Dynasty Tactics, Empire) ou en périodes historiques différentes (Samourai Warrior, Bladestorm) qui jouissent d'un engouement capricieux mais toujours rentable. Chargé d'un long et lourd patrimoine, Dynasty Warriors 6 est pourtant attendu pour son arrivée sur les consoles nouvelles générations comme l'épisode salutaire à la modernité naissante.
Le vivier de joueurs sur la console de Microsoft étant très important et le genre très faiblement représenté, l'occasion pour 505 Games de distribuer le jeu hors de ses frontières tient à la fois du courage et de la raison. Vieille institution japonaise, la série des A-Train va sur ses vingt ans. Jeu de gestion urbaine, son originalité est de mettre le train au cœur de ses rouages. Fort intéressante, la série n'a toutefois jamais connu l'accueil critique adéquat en Occident et cet épisode, conforme à ses habitudes, risque de ne pas changer la donne.
A New York, en décembre 1931, un taxi renverse Winston Churchill, lui laissant pour principale séquelle son célèbre boitement. Mais si cet accident lui avait été fatal ? Que serait devenue l'Angleterre sans cette figure emblématique de la lutte contre le nazisme ? C'est en partant de ce postulat que l'équipe de Spark Unlimited a développé ce FPS édité par Codemasters, qui espère bien surfer sur le succès de Call of Duty 4.