Tests

Sacred, le hack and slash consacré

Qui imaginait lors de la sortie de Diablo 2 que le jeu aurait toujours un tel succès aujourd'hui. Sacred arrive aujourd'hui avec une étiquette de Diablo-killer qui lui colle mal à la peau. Car le jeu d'Ascaron ne se limite pas à un vulgaire plagiat, loin de là.

Syberia 2 : à la recherche du mammouth disparu

Syberia 2 est un jeu d'aventure rythmé, bien mené et bien pensé. Accompagné d'un automate chauffeur de train et d'un vieillard souffrant mais espiègle, partez à la recherche du pays des mammouths en traversant différents paysages fournis aussi bien graphiquement qu'énigmatiquement. Durant cette folle aventure vous aurez la possibilité de donner des bonbons à une petite fille, vous travestir, vous envoyer en l'air dans un cercueil, toucher les fesses d'un automate, sentir l'haleine d'un ours, vous faire déshabiller par un inconnu, fréquenter des pingouins, et si vous êtes sage, voir des mammouths. Mais ça, c'est seulement si vous arrivez au bout !

Battlefield Vietnam

Après Battlefield 1942 et ses deux add-ons officiels, Digital Illusions revient avec un successeur du jeu de guerre désormais célèbre, vous offrant cette fois-ci comme terrain de jeu le Vietnam et sa charmante et accueillante jungle. Bien que jeu à part entière, Battlefield Vietnam ressemble pourtant beaucoup plus à un troisième add-on qu'à un nouveau volet de la série. Pourtant, ce FPS s'en sort très bien, roulant dans les traces d'un concept déjà très bien rôdé, malgré quelques petits problèmes de lag, omniprésent dans les parties sur Internet.

Far Cry, la bombe du mois

Des doom-like, il en pleut tous les mois. Des bons doom-like, il en sort quelques uns par an. Des doom-like excellents, on les compte sur les doigts de la main. Far Cry en fait partie parce que Far Cry a tout compris : c'est un jeu qui est avant tout très beau et très rythmé. En plus, il propose un environnement rafraîchissant et un petit côté tactique amusant. Sans oublier une durée de vie en béton armé rien que pour la campagne solo, ce qui est de bon goût en ces temps de jeu beaux, intéressants mais bougrement trop courts. Evidemment, la recette est connue ; mais quand elle est aussi savoureuse, aussi bien mitonnée, il faudrait être fou pour refuser d'y goûter. Car ce sont les jeux les mieux réalisés qui redonnent toute leur saveur à des genres si galvaudés qu'ils en deviennent hélas rébarbatifs.

Pandora Tomorrow : Splinter Cell version 1.5

Demain Pandore, c'est un bon jeu d'infiltration qui rabaisse Metal Gear Solid 2 au stade de gentil Pac-Man, comme le disent si bien les mauvaises langues. Comprendre : dans Pandora Tomorrow, on ne passe pas son temps à mater une petite carte minuscule qui affiche en haut de l'écran les cônes de vision bêtement restreints d'ennemis maniaco-compulsifs. Non, dans Pandora Tomorrow, on zieute en caméra libre (pas mal), on progresse lentement (souvent) et on meurt bêtement (beaucoup). Puis on recommence. C'est donc de l'infiltration, de la vraie infiltration, sans grosses explosions spectaculaires ni conversations philosophiques follement romanesques, ce qui, honnêtement, manque quand même un petit peu. Surtout pour une suite, d'excellente facture certes mais pas aussi léchée qu'on aurait pu l'espérer.

Unreal Tournament 2004, l'action brute

Au petit jeu des sept erreurs, les différences entre Unreal Tournament 2003 et Unreal Tournament 2004 ne sautent pas aux yeux. Certes, le petit 2004 est plus récent mais il n'est pas franchement beaucoup plus beau pour autant. Il a quand même un peu forci : son petit bide replet cache une quarantaine de cartes exclusives, une poignée de nouveaux modes de jeu et surtout quantité de véhicules. En fouillant dans ses tripes, on tombe presque sur des morceaux d'Halo mal digérés, sur des jeeps dans lesquelles on monte à plusieurs pour aller taquiner les gueux d'en face, et que l'on quitte en pièces détachées quand ces petits canaillou ont eu l'idée d'emmener un tank avec eux. C'est rigolo, c'est défoulant, c'est pas original pour un sou évidemment mais purée, qu'est-ce que c'est bon !

Tribune libre