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Top Spin 4 réussi son passing shot

Avant tout connue pour son penchant pour la simulation, la saga Top Spin a toujours eu de quoi effrayer les novices. Avec Top Spin 4, les petits gars de 2K Czech (anciennement PAM Development) sont bien décidés à révolutionner la série en la rendant plus accessible. Un pari périlleux mais qui risque bien d'assommer la concurrence. Explications.

Crasher, un jeu qui porte bien son nom

Les petits jeux pas chers sont parfois très sympathiques, peuvent faire passer de bonnes heures entre amis, avec un principe tout simple, mais qui plaît majoritairement. Nous avons également connu le succès des jeux de caisse un peu déglingués, où abattre l'adversaire était plus important que de faire la course, à l'image d'un Rock'n Roll Racing ou d'un plus récent mais néanmoins sympathique Death Track : Resurrection. C'est en alliant ces deux idées que Mindscape essaie de faire son beurre, mais tout le monde ne s'improvise pas forcément crémier.

Modern Combat Domination : le FPS mode d'emploi

Après s'être fait la main sur Iphone avec les deux Modern Combat puis sur Ipad et leurs portages HD, Gameloft tente enfin le coup sur les consoles de salon actuelles. Vendu huit euros sur le Playstation Network, Modern Combat : Domination propose l'expérience FPS à moindre coût. Reste à voir si la formule peut fonctionner tant le marché des Doom-like s'avère saturé.

Bulletstorm ou "le frag, rien que le frag"

Les créateurs de Painkiller récidivent en ne cachant pas leur amour pour le frag pur et dur qui logiquement devient la quintessence de Bulletstorm. Se moquant ouvertement au sein du jeu ainsi que dans leur campagne marketing des FPS se prenant trop au sérieux, ils nous emmènent à contre-courant de ce qui se fait actuellement dans le genre. C'est une voie intéressante qu'ils empruntent et cela fonctionne même si, au final, il flotte comme une impression de "trop peu".

Killzone 3 se laisse vite oublier

Killzone 3 a su faire parler de lui par le biais de bandes-annonces aux graphismes époustouflants et de démos solo et multijoueur alléchantes. On pouvait donc s'attendre à un jeu mené tambour battant, sans répit, violent, poignant et grand. Mais ce que nous avait montré le studio Guerilla n'était que le bon côté de la médaille. Le revers, beaucoup moins reluisant, reflète une campagne linéaire, courte et avec des personnages creux et stéréotypés à souhait. Seul le mode en ligne se démarque par son évolution depuis la version bêta et sait nous faire plaisir. Une déception d'un côté, une admiration de l'autre. De quoi trouver un juste milieu ? A vous de voir…

Tribune libre