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Red Faction Armageddon : la petite apocalypse

Red Faction est l'une de ces séries de jeux vidéo qui arrivent à perdurer au fil des ans sans que l'on comprenne vraiment pourquoi. Créée comme un FPS à l'environnement destructible, le bébé de Volition était devenu un GTA-like martien assez drôle. Histoire de ne pas trop mollir, c'est maintenant du coté de Gears of War que Red Faction prend son inspiration. Mais à force de faire la girouette, Volition pourrait bien perdre son cap.

2 Fast, 2 Cars 2

Il est coutume que la sortie de chaque nouveau film d'animation Disney soit accompagné de sa mouture vidéo ludique, adaptée sur toutes les machines du marché. Cars 2 ne fait pas exception à la règle puisque, prévu pour sortir au cinéma fin juillet, son petit frère en jeu vidéo est déjà disponible depuis plusieurs semaines. Que pouvons nous attendre de cette adaptation, souvent synonyme de déception ?

Dungeon Siege une troisième fois, mais sur quoi ?

Dungeon Siege est avant tout le premier opus sorti en 2002 : un environnement en 3D qui a révélé une très bonne surprise des jeux vidéo sur PC et a marqué plus d'un joueur. Le troisième volet était certes moins attendu que Diablo III par les gamers, mais il a eu le mérite de sortir plus tôt. Et surtout, les premiers visuels de ce jeu de rôle d'action donnent vraiment envie : graphismes bien travaillés mais aussi style de jeu comparé à ceux des Diablo like. Dungeon Siege III, l'occasion de vivre un métro – boulot –héros ?

InFamous 2 fait des étincelles

C'est bien connu, les super-héros possédant des pouvoirs hors du commun font toujours face à des choix moraux. Servir l'humanité, ou n'en faire qu'à sa tête et tenir compte uniquement de ses propres intérêts personnels ? Faire le bien ou le mal ? Incarner l'espoir ou le cauchemar ? C'est toujours le même refrain et cette fois-ci, c'est à vous de les refaire dans InFamous 2 en incarnant pour la deuxième fois Cole MacGrath, un jeune homme possédant la capacité de maîtriser l'électricité. On change peut être de terrain de jeu, mais les dilemmes cornéliens restent les même. Héros ou infâme ? Telle est la question...

The Legend of Zelda : Ocarina of Time 3DS fait perdurer la légende

On connaît tous le refrain : The Legend of Zelda : Ocarina of Time, l'un des meilleurs jeux de tous les temps, l'épisode le plus culte de la série, blablabla... Pourtant, dans un coin reclus, derrière son PC, un jeune rédacteur n'a pas eu le plaisir de goûter à ce prétendu joyau lors de sa sortie, en 1998 sur Nintendo 64. Ainsi, bien qu'il se soit essayé au jeu N64 puis à sa version Master Quest accompagnant The Legend of Zelda : The Wind Waker sur Gamecube, votre serviteur n'a jamais pu apprécier cet épisode à sa juste valeur. Dès lors, l'arrivée d'un remake sur Nintendo 3DS a des allures de dernière chance, celle qui devait permettre à notre jeune testeur de trouver un plaisir que certains ont connu il y a maintenant une petite quinzaine d'années.

Derrick : Meurtre dans un Parterre de Fleurs, la rose (fanée) du vidéoludisme

Il y a toujours une appréhension à tester un jeu à licence. Vous pouvez vous dire que l'éditeur va surfer sur le succès d'un film ou d'une série, que le travail sera bâclé, et que le fan novice achètera un jeu frelaté quoi qu'il arrive tant qu'il s'agit de son héros préféré. Aussi, j'en connais beaucoup qui dévaluèrent et dénigrèrent les possibilités offertes par l'adaptation de Derrick en jeu vidéo. Balayé d'un revers de la main par de nombreux néophytes, je ne pu me résilier à hurler avec les loups en crachant sur le visage de l'inspecteur le plus célèbre d'Europe depuis l'antiquité. Et dans le fond, comme les plus acharnés d'entre vous, je me suis dit : comment peut-on surfer sur la vague Derrick ? Y'a-t-il seulement jamais eut un vague Derrick ? Peut-on bâcler Derrick, où est-ce là un fin oxymore ou au contraire une lapalissade facile ? Devant ces questions purement rhétoriques, je me rassure. Ce ne peut être que l'œuvre de concepteurs tellement honnêtes et sincères qu'ils sont prêts à passer du temps sur un titre pour pas un radis. Ce constat enchanteur nous met au pied du mur : ont-ils respecté l'âme et la réserve un tantinet frigide de la série germanique, ou ont-ils brader les tripes munichoises pour mercanti dans une foire à la saucisse du sensationnalisme ?

Tribune libre