Vous avez entendu parler de Baldur's Gate ? Considéré comme le meilleur jeu de rôle PC, le pauvre n'avait jamais eu de réel successeur. Autant dire que quand Dragon Age : Origins a pointé le nez pour prendre la relève, l'attente autour de ce titre est devenue fébrile. Un peu trop peut-être : inutile de faire durer le suspens, Dragon Age : Origins n'a malheureusement pas la carrure de son aîné. Ne lui crachons pas dessus pour autant : c'est malgré tout un excellent jeu de rôle à l'ancienne, un titre à savourer en solo tout seul chez soi. Comme au bon vieux temps, avant l'invention du MMORPG.
Au milieu de l'effervescence provoquée par les grosses sorties de cette fin d'année s'installent sur les rayons certains titres qui passent – parfois hélas – inaperçus. Code d'Honneur 3 : Mesures d'Urgence en fait partie. Certes il est très en deçà de la concurrence mais certains de ses aspects méritent que des hommages lui soient rendus. Et des vrais, pas de ceux fabriqués de toutes pièces pour vanter les mérites d'un jeu qui n'en a pas.
A croire qu'une malédiction lévite en permanence sur le microcosme des licences de jeu vidéo. Si les films ont le mérite d'être relativement bon (surtout les deux premiers) cet arc narratif, justement entre Saw 1 et 2, fait partie des pires entreprises jouables auxquelles j'ai eu le plaisir d'y passer quelques heures. En même temps il fallait le voir, enfin le Saw, pour le considérer.
La guerre, ça rapporte. Surtout lorsqu'elle est virtuelle. 55 millions de ventes, c'est le score ahurissant obtenu par la série Call of Duty. C'est à dire plus de 2 milliards d'euros de bénéfices. Le sixième volet de la série, Call of Duty : Modern Warfare 2, vient d'ailleurs de battre le record du jeu le plus rapidement écoulé auparavant détenu par GTA 4. Une fois la manette en main, il est facile de comprendre le pourquoi d'un tel succès. Activision et Infinity Ward ont une fois de plus produit un véritable blockbuster hollywoodien dont vous êtes le héros.
Si vous n'avez pas entendu parler de Modern Warfare 2 durant ces dernières semaines sachez qu'il n'y a que deux raisons possibles. Vous n'auriez pas dû déménager sur la banquise ni revendre tous vos appareils de communication (Tamtam y compris). En effet, la monstrueuse machine lancée par le service marketing de l'éditeur a fait plus que son travail. Un buzz croissant, et ce depuis fort longtemps, augmente la pression devant les étals des vendeurs contraints de vendre avant la date fixée toujours par ce vil éditeur. Mais et le jeu dans tout ça ? Quelques trailers qui semblent tirés de films d'action suffisent à rendre le monde fou ? Sommes nous face à un blockbuster ou un bon jeu ? Car après tout, Call of Duty 6 n'est que la suite d'un FPS ultra scripté dont la série commence à dater. Seulement l'expérience joue sa carte et nous sommes face à un épisode des plus matures et réussis.
Le précédent volet avait déçu, cette édition 2009 ne change pas la donne. La série vedette de la PlayStation 2 a bien du mal à s'imposer sur les consoles next gen, surtout face à la concurrence très en forme. Même si de gros progrès ont été faits par rapport à l'édition 2008, il faut bien reconnaître que les lacunes énormes nous empêchent de profiter de cette simulation de football. Une déception, qui nous oblige à attendre une année de plus avant d'espérer voir, enfin, une version à la hauteur de la PlayStation 3 et de la Xbox 360.