Jusqu'où iriez-vous pour avoir la chance de visiter Poudlard, la fameuse école des sorciers ? Seriez-vous prêt à sacrifier votre scolarité contre un boulot de domestique ? Avec Harry Potter et l'Ordre du Phénix, vous avez l'opportunité de pratiquer la sorcellerie, certes. Principalement pour faire le ménage malheureusement. Suffit-il de pouvoir explorer le château de Poudlard pour revivre la magie du livre et du film ?
Les amateurs de jeu de course sur 360 ont de quoi être aux anges en ce moment. A peine remis d'un Forza Motorsport 2 qui repousse les limites de la simulation qu'ils voient débarquer Colin Mcrae dans un véhicule magnifiquement crotté. Dirt apporte son style plus "arcade" avec pour toile de fond des paysages somptueux. Vous n'avez jamais eu autant de plaisir à vous rouler dans la boue.
Certains ont été agacés d'assister au retour de l'araignée au cinéma. Elle ne serait plus aussi vive qu'avant disent-ils. Les joueurs eux attendaient le premier Spider-Man nouvelle génération avec appréhension. La qualité de la précédente version laissait espérer beaucoup de ce Spider-Man 3. De toute évidence, le temps a manqué à Treyarch pour tisser une toile capable d'attraper les aficionados. La sortie du jeu simultanée à celle du film donne un résultat en demi-teinte.
Pour son passage au niveau supérieur, la série NBA Street se dote d'un volet qui explore ses origines pour en garder l'essence. Les véritables héros de ce Homecourt, ce sont les terrains de jeu, territoires qui se gagnent à coups de dunks dans des paniers usés. Tricks à gogo, figures impensables, le tout accessible dès les premières minutes de jeu : EA Big Canada a réussi un tour de force aussi impressionnant que les acrobaties des colosses que leur jeu met en scène.
Se battre en musique, c'est classique. Se battre pour la musique, c'est autre chose. Se battre avec la musique, c'est Def Jam : Icon. EA Chicago donne une toute nouvelle tournure à la série Def Jam avec un traitement visuel aussi réussi que Fight Night 3 et un rythme de combat... différent. C'est le hip-hop clinquant et bruyant qui est dans la place et il prend une nouvelle importance en faisant plus de dégâts qu'un pied dans les dents.
Pour les occidentaux, Virtua Fighter 5 semble faire un grand écart digne de Jean-Claude Van Damme. D'un côté, il a tout du jeu de niche : hyper technique, réaliste et difficile. De l'autre, c'est une super production comme en produit peu Sega : titre phare du lancement de la PS3, graphismes haute définition, vrai jeu de combat nouvelle génération. Ce qu'il faut savoir, c'est que Virtua Fighter 5 est une institution des salles d'arcades japonaises et presque une religion. Le public français saura-t-il apprécier le plus subtil des jeux de combats à sa juste valeur ?