Les jeux de management rencontrent toujours un grand succès, peut-être à cause de la victoire des Bleus qui a suscité un engouement certain pour le football, et Infogrames ne déroge pas à la règle en nous offrant sa propre mouture de la simulation de Guy Roux virtuel. Malgré une concurrence assez faible UEFA Manager tire admirablement son épingle du jeu en nous offrant un jeu complet ne souffrant que de défauts mineurs.
Après Messiah, il semblerait que les "concepts originaux" débarquent petit à petit, et on va pas s'en plaindre… Si seulement Evolva savait exploiter l'excellente idée autour de laquelle il est construit.
Après un Might and Magic 6 techniquement daté mais avec un scénario béton et un bon gameplay, après un Might and Magic 7 techniquement encore plus daté, un peu plus joli, avec un très bon scénario bien que plus court et plus facile, Might and Magic 8 se présente comme une troisième déclinaison du même système et moteur de jeu, daté au-delà des mots, un scénario encore plus court, encore plus simple, mais cette fois, en plus, sans grande originalité. La recette commence à sérieusement s'affadir, en particulier si on considère les faiblesses du jeu.
Voilà, le space opera nouveau est arrivé. Digne successeur de la grande lignée des jeux du même genre, comme Freespace et la série des Wing Commander, son réalisme et son côté porté sur l'action quasi ininterrompue devrait plaire aux amateurs du genre… Surtout vu sa qualité.
Après une année d'attente, Silicon Dreams revient avec la nouvelle mouture de son dernier jeu de football. Equipés de la licence officielle de l'UEFA, Eidos espère bien frapper fort afin d'attirer les fans en tout genre de ballons ronds. Le pari était surtout de proposer une alternative à l'indétrônable série des FIFA d'EA Sports mais, malgré un produit prometteur sur le papier, on se retrouve avec un jeu souffrant de nombreux défauts...
Après un succès phénoménal sur Playstation, succès justifié au demeurant, voilà que le dernier chef d'œuvre de SquareSoft débarque sur nos chers PC. On se souvient de l'adaptation pas très réussie du volet précédent, avec ses graphismes immondes, ses musiques MIDI et ses scènes cinématiques ultra-pixellisées… FF8 nous gratifie-t-il des mêmes bourdes? Oui et non...