Tests

Return to Castle Wolfenstein

Le premier Wolfenstein avait posé les bases d'un nouveau genre, le doom-like, en innovant techniquement par sa représentation en vraie 3D. En plus, avec ses nazis et son Hitler final, Wolfenstein avait lancé la polémique de la violence dans les jeux vidéo et attiré l'attention sur les idéologies véhiculées par de simples jeux. Avec un tel pedigree, sa suite, Return to Castle Wolfenstein, était attendue au tournant. Un peu trop, malheureusement.

Test Express Gangsters 2

Après une série de bons jeux (Independence War 2, Max Payne et Baldur's Gate 2: Throne of Bhaal) et en attendant les blockbusters de la rentrée (Commandos 2, Myst III: Exile et Project Eden), il fallait bien aussi laisser un peu de place à des jeux moins bons. Manque de pot pour Hot House Creations, Gangsters 2 est du lot, et s'il n'atteint pas la nullité de son ancêtre, il est loin, bien loin d'être un bon jeu.

Anachronox

Anachronox, troisième et dernier projet d'ION Storm Dallas, après les très ratés Dominion et Daikatana, aura au moins eu le mérite de grandement réhausser la moyenne qualitative du studio de John Romero et Tom Hall. Plus proche d'un RPG consoles que d'un Baldur's Gate, Anachronox est pourtant un jeu à l'univers adulte, à l'opposé des Final Fantasy & co, ce qui ne l'empêche pas de posséder les principaux défauts des RPG à la japonaise...

Cycling Manager

Auréolé du titre de premier jeu de vélo sur PC, sponsorisé par Laurent Jalabert himself, sorti pile quelques jours avant le départ du Tour de France 2001, Cycling Manager aurait pu être une excellente simulation et un très bon jeu de gestion pour les amateurs du deux-roues sans moteur. Il aurait pu. Mais il n'est pas. Le pourquoi du comment, c'est dans le test.

Road to India

Les jeux d'aventure se font suffisamment rares pour que, lorsque l'un d'eux pointe le bon de son nez, l'on ait envie de les défendre. Même s'il ne sort pas totalement des rangs du genre (en avait-il la possibilité ?), Road to India est un jeu qui fait preuve d'une rigueur artistique originale et rafraîchissante. Test exotique d'un exercice de style.

Desperados

Edité par infogrames et développé par les studio allemands Spellbound auxquels on ne doit jusqu'ici qu'un petit "theme aeroport" passé inaperçu, Airport Tycoon, Desperados n'est clairement pas une œuvre originale. En effet, le concept même du programme est calqué sur le fameux et respectable Commandos sorti il y a déjà trois ans. Cela doit-il gêner ce petit jeu assez formidable pour autant ?

Tribune libre