Dead Space avec des baskets neuves
Quand les créateurs de Dead Space décident de remettre les pieds dans l'horreur spatiale, autant dire qu'on allume la console avec une pointe de méfiance... et beaucoup de curiosité. Censé être le successeur spirituel du célèbre jeu de survie de l'ère PS3, The Callisto Protocol ne cache pas ses ambitions : faire frissonner les joueurs dans un huis clos glacial, sur fond de viscères et d'expériences interdites. L'ombre de son aîné plane donc au-dessus de ce titre signé Striking Distance Studios, mené par Glen Schofield lui-même, papa de la franchise originelle. Alors, retour gagnant ou cauchemar sans lendemain ?
Fraternité, fjords et joystick
En 2013, un petit ovni narratif voyait le jour chez Starbreeze Studios, emmené par un certain Josef Fares, alors surtout connu comme réalisateur de cinéma. Son titre ? Brothers : A Tale of Two Sons. Un conte muet, mélancolique et universel qui allait décrocher plusieurs prix grâce à son gameplay audacieux, où chaque stick contrôlait un frère. Dix ans plus tard, voici son remake, entièrement reconstruit à l'Unreal Engine 5 par Avantgarden Games. Ce retour ne doit rien au hasard : aujourd'hui salué pour A Way Out et It Takes Two, Fares semble avoir ici posé les fondations d'un genre à part. Cette relecture moderne a donc une saveur particulière : celle du galop d'essai devenu œuvre fondatrice.
Il a fallu peu de temps pour qu'une des plus grosses surprises – toutes proportions gardées – fasse son apparition comme un coup de tonnerre. Bien que quelque peu raillé pour le nombre de fuites survenues à l'avant-veille de son annonce officielle, The Elder Scrolls IV : Oblivion Remastered mérite tout de même d'être salué pour avoir su rester discret jusqu'alors. Avec une sortie sans crier gare, pour le lendemain de son annonce, le nouveau lifting de cet opus a fait trembler l'industrie en menaçant – finalement à tort – de vampiriser le public au détriment des autres productions. Cette refonte a été concoctée, non pas par le studio à l'origine du titre, mais par les petites mains françaises de Virtuos.
À la rencontre d'un Québec méconnu
Deux chemins, deux cultures, deux visions du monde... et une seule envie : se perdre dans les bois en bonne compagnie (et sans Wi-Fi). Two Falls : Nishu Takuatshina vous embarque dans un voyage narratif au cœur du Québec du XVIIe siècle, avec son lot de forêts indomptées, de croyances tenaces et d'histoires à confronter. Un périple sensible, pas forcément révolutionnaire côté gameplay, mais porté par une écriture sincère, une ambition pédagogique rare, et une ambiance soignée. Allez, enfilez vos bottes de trappeur : on part explorer !
Stoppez les rotatives ! Forza Horizon 5 débarque sur PlayStation. Le meilleur jeu de course en monde ouvert, le joyau de la couronne Xbox, son system seller historique, rejoint l'écurie Sony. Et ce dans une version encore plus belle sur PlayStation Pro que sur Xbox Series X... Une page se tourne dans la guerre des consoles.
Lost Records : Bloom & Rage ressemble fortement à un descendant spirituel de Life is Strange. Depuis que la célèbre licence a quitté les mains de Don't Nod après son second opus – maintenant entre celles de Deck Nine – le studio français expérimente de nouvelles directions, avec plus ou moins de succès. C'est cette fois-ci la branche montréalaise du studio qui prend le relais, avec un retour aux fondamentaux : une aventure narrative centrée sur l'adolescence, les liens d'amitié, le poids du passé, et, bien sûr, une touche de surnaturel. Bloom & Rage reprend les codes qui ont fait le succès de Life is Strange, allant même jusqu'à reprendre le découpage en épisodes, tout en y insufflant une nouvelle esthétique et des mécaniques légèrement modernisées.