Une version HD un peu bâclée
Entamée en 1997 sur PlayStation première du nom, la série Grandia devait être un concurrent à celle des Final Fantasy. Malgré deux épisodes à suivre en 2000 sur Dreamcast et PS2 avec Grandia II puis en 2005 Grandia III (jamais sorti en Europe), la licence n'atteindra pas son objectif avec les coups de massue donnés par Square Enix. Redécouvrir en 2019 des jeux qui ont quasiment disparu sauf dans nos cœurs de gamers est toujours une bonne surprise. Amis de la nostalgie, bienvenue dans ce test.
Si vous vous souvenez de Destruction Derby (1995), il y a de bonnes chances pour que Wreckfest réveille en vous un doux sentiment nostalgique. En effet, si vous êtes du genre à trouver les jeux de course trop consensuels, voici un titre à la fois original et brutal.
Sous les PV, la guerre de voisinage
Sale temps pour les flics. Enquêteur redevenu simple agent suite à une bavure louche, vous ne lâchez pas l'affaire pour autant et continuez votre enquête en costume bleu. Armé d'un stylo et d'un bloc de PV, vous débarquez dans un quartier tout en longueur, géré d'un côté par la mafia et de l'autre par un gang. Racket de commerces, recel de produits volés, tapinage... Bernard de La Villardière en aurait presque une mi-molle. Rester droit dans ses bottes est loin d'être une solution viable à long terme. Irez-vous délivrer un paquet sans l'ouvrir pour rendre service à un mafieux ? Fermerez-vous les yeux sur un braquage ? Vous laisserez-vous tenter par une petite turlutte gratuite pour laisser travailler la madame tranquillement ? Good cop, bad cop, bienvenue dans Beat Cop.
C'est encore meilleur la troisième fois
Dernier né d'une gamme (PlayLink) de jeux qui vivote, Erica sort en catimini, en pleines vacances estivales. Pourtant, les raisons de lui faire confiance sont nombreuses : les gars de Flavourworks sont des obstinés, l'idée d'utiliser la manette au lieu de son téléphone portable est laissée au choix du joueur et le prix est des plus sympathiques. Alors Erica est-il une expérience oubliable ou le chant du cygne d'une initiative qui n'a jamais su parler aux joueurs ?
Quand on évoque Platinum Games, les fans de beat'em all ont tout de suite le stick qui frétille. Il faut dire que le studio est passé maître dans l'art du jeu d'action. Souvent imparfaits mais totalement jouissifs, leurs titres vont du jeu de commande un peu basique (Transformers : Devastation) à des expériences plus atypiques et profondes (NieR : Automata, après lequel Takahisa Taura, l'un des game designers, s'est vu attribuer le poste de directeur sur le jeu dont il est question ici). C'est le cas d'Astral Chain qui regorge d'idées.
Contrôler les balles (Max Payne), contrôler la lumière (Alan Wake), contrôler le temps (Quantum Break), le contrôle est une véritable obsession chez l'équipe finlandaise de Remedy. Si bien que sa dernière production s'intitule tout simplement Control. Elle se révèle être un véritable melting-pot de son savoir-faire. Mais également de ses travers.