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Starship Troopers : Arachnophobes s'abstenir

Épaulé par Empire Interactive et Tristar, développé par Strangelite, Starship Troopers déboule à grande pompe sur nos PC. Basé bien évidement sur l'univers propre au film culte, voici est un FPS pur et dur, et à ce titre certainement plus dans la lignée des Doom ou des Serious Sam que des Half-Life et consorts. Le film avait fait beaucoup de bruit à sa sortie... Voyons si le jeu vidéo est aussi sulfureux.

Crime Life Gang Wars : on représente !

On ne peut pas cacher le fait qu'il y ait une recrudescence de jeux violents situés dans les "quartiers". Ce n'est pas pour célébrer les évènements qu'a connu la France il y a peu que les éditeurs sortent de tels titres. C'est plus pour attirer un public pas si démuni que ça qui s'identifie aux chefs de gangs. Alors pour toi, public visé, Crime Life te permet d'être le caïd que tu vénères tant. Avec ce jeu tu vas pouvoir conquérir les trottoirs du voisin et même casser la tête de ceux qui ne baissent pas les yeux quand tu les croises. Tout ça en attendant que ta mère t'appelle pour manger, bien sûr.

Gun, enrayé

Nombreux sont ceux qui se sont laissé bercer par les promesses de l'Ouest Sauvage que Neversoft nous a dépeint à travers des images brutes et vivantes, en décalage avec ce qu'on peut s'imaginer d'un jeu vidéo de far west. GUN s'annoncait comme une grande expérience, le thème s'adaptant à un gameplay ouvert type GTA dans une union évidente. La réalité est dure, oui, mais pas dans le sens où l'on pouvait l'entendre.

Far Cry Instincts : sea, murder(s) and sun

Ubisoft a visiblement estimé qu'un archipel idyllique était l'endroit rêvé pour risquer sa vie. Voilà qui nous change en effet des bases scientifiques (sur Mars ou sur Terre) et des hauts-lieux de la seconde guerre mondiale. La recette ayant rencontré son public sur PC, Far Cry remet le couvert sur Xbox dans un portage remanié qui vaut son pesant de noix de coco.

Harry Potter et la coupe de feu

Faire un jeu à licence, c'est facile. Il y a déjà les personnages, la trame, et l'univers graphique. Mais c'est d'autant plus facile de sombrer dans la bête adaptation, sans ajouter de note artistique et profiter de tous ces éléments pour en oublier le principal : l'intérêt du jeu en lui-même. C'est aujourd'hui l'adaptation par EA du dernier long métrage inspiré du quatrième tome d'Harry Potter qui est passée au crible. Nous auront-ils gratifié d'une énième adaptation du monde magique de Harry sans saveur ou ont-ils su mettre les bonnes personnes sur le projet pour donner naissance à une sorte d'aventure parallèle aux livres et aux films ? En tous cas le côté action emprunté par cet opus fleure bon le renouveau.

The Suffering 2 : le meilleur dans le pire

Torque, c'est le gars qui n'a vraiment pas de chance : sa famille se fait assassiner et il est en prison. Mais c'est limite risible car il pratique l'enfer depuis sa naissance. Toutes les souffrances passées lui ont dévoré l'esprit, laissant à la place les hurlements des démons qui hantent ses nuits, jusqu'à le faire douter de la réalité même. Ceux qui l'ont connu dans le premier volet retrouveront un Torque plus abîmé que jamais et décidément encore plus dangereux, mais il faudra bien le maitriser dans The Suffering : les liens qui nous unissent. Et tâcher de ne pas sombrer avec lui. La tâche sera rude. Très.

Tribune libre