Douce nuit à Crystal Lake
Friday the 13th : The Game vous plonge dans l'ambiance de la saga de Vendredi 13, l'une des franchises de slasher les plus célèbres et les plus rentables au monde. Malgré douze films, de nombreux romans et romans graphiques, une série télévisée et une tentative de portage sur console dans les années 80, aucun jeu vidéo n'avait encore réussi à s'approcher de l'essence de la saga. Et si Friday the 13th : The Game fait une tentative admirable, le jeu où l'on pourra ressentir aussi bien la peur viscérale des moniteurs de camps de vacances que la soif de sang insatiable de Jason Voorhees n'est pas encore arrivé.
Alors que le précédent épisode est sorti en 2017, WRC 8 a profité d'une petite pause et d'un an de développement supplémentaire. En général, quand les studios emploient cette méthode, le résultat est rarement prononcé... mais dans le cas de WRC 8, il se pourrait bien que la licence ait franchi un cap nécessaire.
Une version HD un peu bâclée
Entamée en 1997 sur PlayStation première du nom, la série Grandia devait être un concurrent à celle des Final Fantasy. Malgré deux épisodes à suivre en 2000 sur Dreamcast et PS2 avec Grandia II puis en 2005 Grandia III (jamais sorti en Europe), la licence n'atteindra pas son objectif avec les coups de massue donnés par Square Enix. Redécouvrir en 2019 des jeux qui ont quasiment disparu sauf dans nos cœurs de gamers est toujours une bonne surprise. Amis de la nostalgie, bienvenue dans ce test.
Sous les PV, la guerre de voisinage
Sale temps pour les flics. Enquêteur redevenu simple agent suite à une bavure louche, vous ne lâchez pas l'affaire pour autant et continuez votre enquête en costume bleu. Armé d'un stylo et d'un bloc de PV, vous débarquez dans un quartier tout en longueur, géré d'un côté par la mafia et de l'autre par un gang. Racket de commerces, recel de produits volés, tapinage... Bernard de La Villardière en aurait presque une mi-molle. Rester droit dans ses bottes est loin d'être une solution viable à long terme. Irez-vous délivrer un paquet sans l'ouvrir pour rendre service à un mafieux ? Fermerez-vous les yeux sur un braquage ? Vous laisserez-vous tenter par une petite turlutte gratuite pour laisser travailler la madame tranquillement ? Good cop, bad cop, bienvenue dans Beat Cop.
Quand on évoque Platinum Games, les fans de beat'em all ont tout de suite le stick qui frétille. Il faut dire que le studio est passé maître dans l'art du jeu d'action. Souvent imparfaits mais totalement jouissifs, leurs titres vont du jeu de commande un peu basique (Transformers : Devastation) à des expériences plus atypiques et profondes (NieR : Automata, après lequel Takahisa Taura, l'un des game designers, s'est vu attribuer le poste de directeur sur le jeu dont il est question ici). C'est le cas d'Astral Chain qui regorge d'idées.
Contrôler les balles (Max Payne), contrôler la lumière (Alan Wake), contrôler le temps (Quantum Break), le contrôle est une véritable obsession chez l'équipe finlandaise de Remedy. Si bien que sa dernière production s'intitule tout simplement Control. Elle se révèle être un véritable melting-pot de son savoir-faire. Mais également de ses travers.