Si vous vous souvenez de Destruction Derby (1995), il y a de bonnes chances pour que Wreckfest réveille en vous un doux sentiment nostalgique. En effet, si vous êtes du genre à trouver les jeux de course trop consensuels, voici un titre à la fois original et brutal.
Sous les PV, la guerre de voisinage
Sale temps pour les flics. Enquêteur redevenu simple agent suite à une bavure louche, vous ne lâchez pas l'affaire pour autant et continuez votre enquête en costume bleu. Armé d'un stylo et d'un bloc de PV, vous débarquez dans un quartier tout en longueur, géré d'un côté par la mafia et de l'autre par un gang. Racket de commerces, recel de produits volés, tapinage... Bernard de La Villardière en aurait presque une mi-molle. Rester droit dans ses bottes est loin d'être une solution viable à long terme. Irez-vous délivrer un paquet sans l'ouvrir pour rendre service à un mafieux ? Fermerez-vous les yeux sur un braquage ? Vous laisserez-vous tenter par une petite turlutte gratuite pour laisser travailler la madame tranquillement ? Good cop, bad cop, bienvenue dans Beat Cop.
Contrôler les balles (Max Payne), contrôler la lumière (Alan Wake), contrôler le temps (Quantum Break), le contrôle est une véritable obsession chez l'équipe finlandaise de Remedy. Si bien que sa dernière production s'intitule tout simplement Control. Elle se révèle être un véritable melting-pot de son savoir-faire. Mais également de ses travers.
Développé par des Français, Night Call a su intriguer quelques rédactions et acheteurs les semaines précédant sa sortie. Il faut avouer que le titre, basant son principe sur un taxi et disposant d'une direction artistique intrigante, avait de quoi attirer l'attention. Et pourtant...
Des ténèbres impénétrables ?
L'enrôlement dans une secte est un processus déroutant, souvent imprévisible et particulièrement traumatisant pour l'entourage. Qu'un produit ludique ose s'attaquer à un tel sujet, sous la forme d'un jeu d'infiltration, ça aussi c'est déroutant. Et ça tombe bien car une fois en main, The Church in the Darkness se révèle effectivement totalement déroutant.
Il y a des licences qui n'ont pas vraiment de concurrence et MotoGP 19 en fait partie. Pourtant, nouvelle année signifiant nouvelle mouture, Milestone doit produire un effort conséquent pour améliorer son jeu. Et après un épisode 2018 décevant par son contenu, la firme italienne a tout intérêt à proposer du changement. Et c'est du côté de l'IA que le plus gros effort a été fourni avec plus de deux années de travaux coopératifs. Est-ce probant et suffisant pour insuffler un nouveau départ ? Casque attaché, visière baissée, il n'y a plus qu'à mettre la poignée dans le coin.