Tests

FIFA 2002

La fin de l'année et son cortège de bonnes choses : Noël, sa dinde fourrée aux marrons, son sapin, ses boules, son papa Coca-Cola, sa crise de foie et son FIFA. Fidèle à une tradition qui risque fort de devenir séculaire, Electronic Arts nous sort tous les ans son pack jeux de sport. Sports débiles et incompréhensibles pour les Ricains (sauf le basket, non pas taper), jeu de balle noble et tactique pour la vieille Europe, l'ambassadeur du sport, du collectif et du don de soi...le foutchebol.

Evil Twin

On a beaucoup entendu parler d'Evil Twin avant sa sortie, des screenshots alléchants, un monde apparemment très dépaysant pour un concept somme toute assez nouveau, le jeu de plate-forme/aventure. Edité par Ubi Soft, un cador du jeu de plate-forme 3D sur PC (avec l'excellent Rayman 2 et le très moyen Tonic trouble) et développé par le studio In Utero plutôt novice en la matière, ce jeu était sur le papier un hit en puissance avec son monde à la fois étrange et merveilleux et son gameplay original mêlant des séquences plates-formes à des phases de recherche et de réflexion. Sur le papier, oui, car dans les faits il s'avère que notre malheureux Evil Twin s'est embarqué dans un ratage en règle. Explications.

Max Payne

Max Payne, on l'aura attendu celui-là. On l'aura attendu et on aura eu raison. Oui, Max Payne est un bon jeu et même un peu plus que cela. Max Payne est un grand jeu. Un grand jeu un peu court, d'une certaine façon, mais un grand jeu quand même. Comme tous les grands jeux, Max Payne marque un tournant. Pas le genre de virage à 180° qui fait dire qu'il y un avant et un après, mais un petit virage gentil, pas vraiment traître, le genre de virage sympa dont on se souvient ensuite avec émotion, longtemps après. Parce que mine de rien, sous son écorce très classique de jeu d'action pur et dur, Max Payne cache un coeur gros comme ça. Gros comme un univers en béton et solide comme un bon parpaing.

Ghost Recon

Après un long silence et un rachat, Red Storm revient en fanfare avec Ghost Recon, une simulation militaire, une vraie. Comme dans Rainbow 6 et Rogue Spear, il va falloir se dévouer pour occire du terroriste avec son petit groupe d'intervention sans peur et sans reproches. Le tout en faisant sacrément gaffe quand même parce que dans les jeux Red Storm comme dans la vraie vie, on meurt souvent d'une unique balle sans avoir rien vu venir. Et comme pour les deux premiers épisodes, c'est Tom Clancy lui-même qui a apposé son beau patronyme sur les boîtes de jeu, même si la nature de sa participation effective reste très vague. Le célèbre écrivain est conseiller pour tout ce qui touche au réalisme géo-politique et comme c'est lui qui a fondé la boîte on passe rapidement au chapitre suivant et on se l'écrase.

Project Eden

Project Eden est un jeu dangereux. Dangereux pour Core Design, qui se décide enfin à sortir d'un carcan "Tomb Raider" toujours rentable mais de plus en plus étroit. Et dangereux aussi pour nous, joueurs, car ce jeu d'action-aventure plutôt réussi ne porte pas sur sa boîte la mention "bugs inside". Test d'un jeu qui peut énerver.

Return to Castle Wolfenstein

Le premier Wolfenstein avait posé les bases d'un nouveau genre, le doom-like, en innovant techniquement par sa représentation en vraie 3D. En plus, avec ses nazis et son Hitler final, Wolfenstein avait lancé la polémique de la violence dans les jeux vidéo et attiré l'attention sur les idéologies véhiculées par de simples jeux. Avec un tel pedigree, sa suite, Return to Castle Wolfenstein, était attendue au tournant. Un peu trop, malheureusement.

Tribune libre