Vous vous souvenez de cette époque où le pire qu'on risquait en griffonnant un graffiti sur un mur, c'était de se faire engueuler par un surveillant ? Eh bien, Concrete Genie pousse le concept un peu plus loin. Ici, peindre sur les murs devient une question de survie... ou presque. Développé par PixelOpus, petite équipe talentueuse de Sony, ce jeu initialement sorti sur PS4 tente de colorier un genre bien connu : l'action/aventure douce, entre poésie urbaine et réflexion environnementale. Alors, bombe de peinture à la main, on part repeindre un monde grisâtre... mais avec un certain style.
À la rencontre d'un Québec méconnu
Deux chemins, deux cultures, deux visions du monde... et une seule envie : se perdre dans les bois en bonne compagnie (et sans Wi-Fi). Two Falls : Nishu Takuatshina vous embarque dans un voyage narratif au cœur du Québec du XVIIe siècle, avec son lot de forêts indomptées, de croyances tenaces et d'histoires à confronter. Un périple sensible, pas forcément révolutionnaire côté gameplay, mais porté par une écriture sincère, une ambition pédagogique rare, et une ambiance soignée. Allez, enfilez vos bottes de trappeur : on part explorer !
Faire de l'auto-stop dans un jeu vidéo, c'est original. Sauf peut-être pour ceux qui ont eu une enfance traumatisée par Crazy Taxi. Mais ici, pas de dérapage contrôlé ni de chrono stressant : HitchHiker vous met à la place d'un passager muet, trimballé de conducteur en conducteur, dans une série de trajets qui ressemblent plus à des séances de psychanalyse sous acide qu'à des virées en covoiturage. L'ambition est claire : proposer une expérience narrative contemplative, où les paysages défilent aussi lentement que les répliques énigmatiques des personnages. C'est beau, c'est étrange, et parfois un peu trop perché pour garder tout le monde à bord jusqu'au terminus.
À l'ouest, rien de nouveau
Sorti initialement en 2010, Red Dead Redemption s'offre une nouvelle jeunesse sur PC, support boudé jusque-là par Rockstar. Le studio l'avait pourtant pré-référencé sur Steam en 2015, avant d'oublier le projet pendant des années. Pourquoi ? Probablement à cause du fait que le jeu initial n'ait pas du tout été anticipé pour être porté sur PC, et que le studio avait d'autres gatos à fouetter.
Et si vous pouviez sonder les souvenirs des autres ?
Avec KARMA : The Dark World, Pollard Studio signe un premier jeu marquant. Un thriller psychologique oppressant, publié par Wired Productions, qui nous plonge dans une dystopie où la mémoire devient une arme. Avec un scénario à mi-chemin entre Blade Runner, ExistenZ et Black Mirror, ce jeu narratif en vue subjective propose une immersion totale dans un monde où la vérité est façonnée par ceux qui détiennent le pouvoir. Mais que vaut vraiment cette plongée dans les méandres de l'esprit humain ?
Lara Croft prisonnière de son passé
Lara Croft n'a visiblement pas encore toutes ses annuités car elle ne semble pas pressée de prendre sa retraite. Tant mieux ! Après un premier pack de remasters réussis regroupant ses trois premières aventures, Aspyr vous propose cette fois un deuxième volume réunissant l'Égyptien La Révélation Finale, le globe-trotteur Sur les Traces de Lara Croft et le Parisien L'Ange des Ténèbres. Une trilogie qui marque une transition mouvementée pour la saga, entre l'apogée du gameplay classique et une tentative d'évolution plus narrative qui a laissé des traces, notamment au niveau du plaisir de jeu. Était-ce vraiment une bonne idée de remuer le couteau dans la plaie avec un "simple" remaster ?