Devil May Cry est une série d'exception alliant avec panache frime surréaliste et action survoltée, le tout dirigé par Dante, figure de proue charismatique hors pair. Pourtant, le quatrième épisode comporte un changement de taille : notre bellâtre démoniaque préféré passe la main à un jeunot. Par la même occasion, quelques innovations prennent place pour moderniser le gameplay d'une série vieille de 6 ans. Passation de pouvoir ou simple interlude ?
N'y allons pas par quatre chemins : Hour of Victory vient s'entasser sur la pile déjà conséquente des FPS "Seconde guerre Mondiale". De plus, ce titre fraichement sorti utilise l'Unreal Engine, qui comme chacun sait a ses faiblesses. C'est alors que vous pensez que Midway, lassé de l'univers imaginaire des Mortal Kombat a préféré investir dans une rétrospective historique. Encore perdu. Hour of Victory joue la carte du gameplay en vous proposant trois manière radicalement différentes d'aborder les combats.
Qu'est-ce qui fait une bonne parodie ? Sans doute le plaisir de voir des situations absurdes traitées avec le plus grand sérieux. C'est la recette de Devil May Cry 4, un jeu éblouissant qui vous propulse sur le devant de la scène. Baroque, endiablé, poseur, frimeur, exubérant, ce titre est certainement le jeu d'action le plus délirant à avoir vu le jour sur PlayStation 3. Un vrai bonheur qui fait l'effet d'une baffe, à condition de se laisser emporter par sa sarabande musclée.
Le studio Mistwalker créé par Hironobu Sakaguchi, père de la saga Final Fantasy, avait deux grands projets pour la Xbox 360. Blue Dragon, tout d'abord, jeu de rôle dans le pur style japonais réalisé en collaboration avec Akira Toriyama sorti au mois d'août dernier. Le second n'est autre que Lost Odyssey réalisé en collaboration avec Kiyoshi Shigematsu, écrivain japonais. Lost Odyssey est, lui aussi, un RPG typiquement japonais comme sait le faire Hironobu Sakaguchi, mais peut-il révolutionner le genre et devenir le premier RPG nouvelle génération que beaucoup attendent ?
Quelle drôle d'idée de la part d'Activision de sortir ce troisième volet plus de cinq ans après Soldier of fortune II : Double Helix, qui était à l'époque une franche réussite. Quelle drôle d'idée surtout d'en avoir confié le développement à Cauldron, bien connu pour la médiocrité de ses jeux de tir en vue subjective. Même si il est permis de rêver et d'espérer une suite viable, en souvenir du bon vieux temps, Soldier of Fortune : Payback se montre malheureusement vite à la mesure des craintes et risque d'avoir du mal à convaincre.
Edité par Sega, le second titre du jeune studio Petroglyph a bon nombre d'atouts en sa faveur. Tout d'abord, l'équipe créatrice compte dans ses rangs des anciens de chez Westwood. Ceux-là même ont posé les règles du genre RTS avec la sortie de Command & Conquer. Certes, Star Wars : Empire at War, leur précédent jeu, n'innovait en rien et sentait même la reprise de licence. Seulement, cette fois-ci, ils nous promettent trois factions extra-terrestres aux caractéristiques bien tranchées. Voyons cela de plus près...