L'amour a ses raisons que la raison ignore
Aah, 1995 ! On avait des pagers et des cabines téléphoniques, on jouait sur Game Boy, on écoutait en boucle « Pour que tu m'aimes encore » sur nos baladeurs CD, on trichait avec Microsoft Encarta, le Casio QV10 ringardisait les appareils photo jetables, on allait sur 36 15 Ulla le soir sur Minitel, les parents collaient des vignettes automobiles hideuses sur leur pare-brise, Chirac devenait président, la baguette de pain coûtait trois francs, Gamatomic et le Nokia 3310 n'existaient pas encore et les jeux PC étaient vendus dans des boîtes à chaussures. 1995, c'est aussi la sortie de Command & Conquer, et vous avez intérêt à aimer les années 90 pour y replonger avec ce Remastered.
Service minimum pour le grand Vito Scaleta
Dix ans après sa sortie initiale, Mafia II : Definitive Edition revient presque comme un cheveu sur la soupe, en fin de génération et dans une version remasterisée sortant presque du jour au lendemain. Un procédé un peu étrange pour un titre qui a – comme son prédécesseur et contrairement à sa suite – acquis une belle réputation au fil des ans.
Vous aimez la plage ? La baignade ? Le pédalo ? Le jet-ski ? Et les tortues de mer, c'est mignon les tortues de mer. Les poissons-perroquets ? Les poissons-chats peut-être ? Et les alligators, vous aimez les alligators ? Moins ? Comme le requin de Maneater dans ce cas, qui aime la plage, les baigneurs, les tortues de mer (qui craquent comme des cookies) et tout ce qui nage en général. Voire tout ce qui gesticule en surface, hurle et saigne, dans cet open world arcade au croisement improbable de Far Cry 5 et de Jaws Unleashed.
La Grande Guerre vue du ciel
Pour le moment sorti en exclusivité sur Switch, Red Wings : Aces of the Sky pointe le bout de son hélice d'avion du début du vingtième siècle pour nous faire vivre des batailles aériennes au temps de Manfred von Richthofen, alias le Baron Rouge. Une console portable qui offre une jouabilité unique, un thème plutôt sympa, un genre de jeu assez rare de nos jours, mais qu'est-ce qui peut bien faire capoter tout ça ?
Bienvenue dans le 7th Sector, le quartier de la sombre ville dystopique de Novograd où un état orwellien opère une surveillance totale sur sa population. Conscience (humaine ?) enfermée dans un écran, vous parvenez à fuir de votre cage par le câble d'alimentation. Arpentant les réseaux, activant des boutons, évoluant à travers les installations électriques, prenant possession d'objets mouvants, vous poursuivez votre quête vers une échappatoire plus qu'incertaine.
Un remake digne de son nom
Sortir des remakes de RPG, c'est toujours un peu compliqué, surtout quand il ne s'agit pas de mastodontes emblématiques. En effet, il faut savoir conserver le charme d'antan tout en apportant de la fraîcheur... et le tout avec un budget parfois limité. Résultat : de nombreuses refontes finissent par ressembler à de simples jeux de seconde zone, bien loin des titres reconnus qu'ils adaptent. Soyez rassurés, puisque Trials of Mana réussit là où beaucoup ont échoué.