En sortant Pharaon l'hiver dernier, Impressions n'avait pas pris beaucoup de risques. Adaptation de sa célèbre série Caesar à une sauce égyptienne très à la mode, cette simulation antique a vite trouvé sa place au pied du sapin. Ce n'est donc pas une grande surprise que de lui voir ajouter un add-on, Cléopâtre. Mais contrairement à la légende, cette extension est beaucoup plus sage que celle dont elle a emprunté le nom et ne fait que confirmer nos impressions sur le jeu original.
Neuf ans après Sim Ant de Maxis, Microïds revient à la charge avec l'appui scientifique du sieur Bernard Werber, auteur à succès -- mais non moins excellent -- d'une série de trois livres sur les fourmis. Les Fourmis, le jeu, est avant tout un soft orienté stratégie temps réel, transposé dans l'univers passionnant de l'empire myrmécéen. Le jeu en vaut-il la peine? Tout à fait, non sans quelques défauts.
Après un Might and Magic 6 techniquement daté mais avec un scénario béton et un bon gameplay, après un Might and Magic 7 techniquement encore plus daté, un peu plus joli, avec un très bon scénario bien que plus court et plus facile, Might and Magic 8 se présente comme une troisième déclinaison du même système et moteur de jeu, daté au-delà des mots, un scénario encore plus court, encore plus simple, mais cette fois, en plus, sans grande originalité. La recette commence à sérieusement s'affadir, en particulier si on considère les faiblesses du jeu.
Après un succès phénoménal sur Playstation, succès justifié au demeurant, voilà que le dernier chef d'œuvre de SquareSoft débarque sur nos chers PC. On se souvient de l'adaptation pas très réussie du volet précédent, avec ses graphismes immondes, ses musiques MIDI et ses scènes cinématiques ultra-pixellisées… FF8 nous gratifie-t-il des mêmes bourdes? Oui et non...
Dernier épisode d'une série existant depuis 20 ans, conclusion d'une trilogie de trilogies considérée comme l'une des plus importantes séries des jeux micros, dernière pierre du gigantesque édifice des Ultimas, Ultima 9: Ascension ressemble plus à une pierre tombale qu'à autre chose. Où sont passées toutes les promesses de Richard Garriott après le demi-succès d'Ultima 8? Les questions sont nombreuses et les réponses savamment dissimulées pour la plupart. Quoi qu'il en soit, pour la visite guidée dans les entrailles de ce jeu tant attendu, c'est par ici.
Alone in the Dark? Resident Evil? Espérons que ces noms vous disent quelque chose. Mais que vous les connaissiez ou non importe en l'occurence peu, car vous pouvez les oublier et les enterrer. Nocturne est là, et c'est le jeu le plus affreux qu'on ait jamais vu sur PC. Pire encore que Half-Life et System Shock 2, une ambiance noire, glauque, omniprésente, écrasante... Nocturne vous fera souffrir plus que tout autre jeu du genre.