Présenté lors de l'E3 2005 sur le stand SCi, Rogue Trooper avait fait peu parler de lui. Le jeu était prévu pour la fin de l'année 2005 mais a été discrètement décalé pour le mois d'avril 2006. Edité par Eidos, Rogue Trooper est tiré d'un comics à succès outre-manche. Il est notamment l'une des têtes d'affiche du magazine 2000 A.D., au même titre que Judge Dredd et Dan Dare.
Sur la néo-Terre, un conflit oppose les Norts aux Sudiens. Ancien paradis, la néo-Terre s'est progressivement transformée en une planète hostile à l'atmosphère toxique. Pour résister aux conditions extrêmes, les scientifiques sudiens ont crée les fantassins génétiquement modifiés (FGM). Dans le jeu, vous incarnez l'un de ces FGM, animé par la vengeance et la haine. En effet, Rogue est le dernier survivant des FGM, massacrés après avoir été trahis par l'un de leurs généraux. Il continue son combat accompagné de son fusil, son casque et son sac à dos où Rogue a incorporé trois puces appartenant à ces anciens camarades.
Aux côtés des précédentes captures d'écran, on trouve également un trailer plutôt sympathique. Moyennant une inscription sur le site, vous découvrirez ainsi une vidéo qui met l'accent sur le scénario du jeu, et non sur le gameplay ou les graphismes. Car l'un des aspects particuliers de Maelstrom, c'est l'intervention d'un auteur de science-fiction dans son développement : James Swallow (Star Trek Voyager, Doctor Who).
Conséquences de ce nouvel exemple d'échange entre cinéma et jeu vidéo, on nous promet des personnages forts et charismatiques plongés dans une aventure épique voyant s'affronter les 3 factions en jeu. Carl Johnson, game designer chez Codemasters, nous assure même que les mécanismes de gameplay découlent naturellement de ce scénario. Ils permettront ainsi de mieux comprendre les motivations de chaque faction, mais également de découvrir leurs origines ainsi que celles du conflit.
Codemasters devrait nous éditer tout ça pour le troisième trimestre de cette année, si tout va bien.
La Game Developers Conference 2006 se déroulant actuellement à San Jose, en Californie, est l'occasion pour les constructeurs de révéler en partie leurs plans, peu avant le très attendu E3 2006 dans moins de deux mois.
Satoru Iwata, président de Nintendo, n'a pas laissé le parterre de journalistes en reste, puisque plusieurs annonces ont fait sensation dans les rangs. Commençons par la plus explosive : une très grande partie du catalogue Megadrive sera disponible sur Revolution. Sans plus de précisions, on déduit très simplement le fonctionnement par téléchargements. Le modèle économique de la plate-forme online de Nintendo étant fortement orienté vers du contenu totalement gratuit, selon les dernières annonces, cette révélation est un excellent point pour les joueurs.
L'autre effet de surprise est venu de Zelda DS, qui dispose dorénavant d'un titre officiel : The Legend of Zelda – Phantom Hourglass. Une courte séquence vidéo a révélé un style en cell-shading, à la manière de The Wind Waker. Il a d'ailleurs été dit que l'équipe travaillant sur ce titre DS est la même qui a travaillé sur le titre Gamecube.
Le reste de la conférence s'est porté sur les extraordinaires résultats de Brain Training – 5 millions d'unités vendues au Japon –, puis sur les difficultés rencontrées par les studios de développement, pour lesquels les coûts de production gonflent à chaque génération de console. Nintendo se dit déterminé à faciliter la vie des studios avec des concepts de gameplay orientés davantage sur le fun que sur les performances graphiques des jeux.
[UPDATE] Le premier trailer de The Legend of Zelda – Phantom Hourglass est disponible en téléchargement. On retrouve un gameplay propre aux différents épisodes de Link sur console portable, avec des graphismes en cell-shading comme annoncé. Vivement l'E3 pour aborder une version jouable.
Surfant sur la tendance du combattant high tech tout droit sorti du futur, la série Battlefield projette son prochain épisode en l'an 2142. Continuant sa progression dans le temps, EA et Digital Illusions semblent ne plus avoir d'idées pour exploiter les guerres passées et actuelles. Pourquoi ne pas en profiter pour en imaginer de futures ?
Quitte à bien faire les choses, autant que cette guerre soit totale. Battlefield 2142 plonge le joueur au coeur d'une situation catastrophique : une nouvelle ère glaciaire surgit, contraignant la population à se regrouper sur les dernières zones tempérées restantes. Forcément, des litiges naissent de ce partage obligé des terres et seul le plus fort survivra. A vous de choisir votre camp : union Européenne ou coalition Panasiatique ? Le scénario est pour le moins fort éloigné de ce que l'on connaît des Battlefield. Mais le mode opératoire reste le même : arsenal de combat propre à chaque classe de combattant, nombreux véhicules blindés au sol ainsi qu'appareils volants, le tout dans une ambiance futuriste débordant d'innovations technologiques... et de faiblesses. Un char devient subitement inoffensif avec une simple grenade EMP.
Le jeu en équipe accueillera jusqu'à 64 participants, avec le choix de combattre ou de diriger les troupes en tant que Commandant. Cette dernière fonction renforce l'aspect stratégique du jeu, qui éloigne peu à peu l'idée du vaste champ de bataille où chacun faisait ce qu'il pouvait. Et bien sûr, plus on gagne, plus on est récompensé.
Comme son prédécesseur, Black & White 2(lire le test) va bientôt se voir adjoindre une extension. Intitulée Battle of the Gods, elle devrait offrir une orientation encore plus sombre au god game de Lionhead qui, pour le coup, pourrait maintenant être renommé Black & Black. Tant qu'à faire.
Battle of the Gods proposera bien entendu son lots de nouveautés telles qu'une créature inédite, un nouveau dieu ennemi accompagné de deux nouvelles armées, deux terrains de jeux encore inexplorés, trois nouveaux bâtiments affectant l'alignement du joueur, quatre miracles supplémentaires pour faire des ravages dans les rangs adversaires, ainsi qu'une intelligence artificielle boostée pour rendre le challenge plus intéressant. Lionhead souhaite également renforcer la présence de la créature, souvent jugée inutile par les joueurs, et son intérêt sur le gameplay.
Koch Media annonce d'outre Rhin la sortie de Darkstar One, par les auteurs de Sacred. Ce nouveau space opera vous emmène à travers la galaxie combattre les Thuls, une race belliqueuse qui menace les planètes alliées. Ces barbares mettent à mal le faible équilibre qui permet aux différents peuples de vivre en paix, sous la coupe du grand conseil. Vous incarnez ainsi le jeune Kayron Jarvis, qui se voit transmettre à la mort de son père le Darkstar One qui se révèle être le fruit d'une d'une technologie très avancée d'une race alien légendaire.
Le titre met en avant une totale liberté qui n'est pas sans rappeler un certain ELITE. C'est au travers de 400 systèmes solaires, divisés en secteurs, que vous roulez votre bosse à la rencontre d'une multitude de races et de leurs vaisseaux spatiaux. Chacune d'elles possédent un patrimoine technologique que vous pouvez vous attribuer afin d'améliorer le Darkstar One (plus de 200 articles sont à débloquer). Tout comme dans son ancêtre, vous jouez le rôle qui vous convient : tour à tour mercenaire, pirate, marchand ou chasseur de prime vous profitez des éléments géopolitiques pour mener à bien vos missions ou vos cargaisons.
En attendant, jetez donc un oeil à cette galerie qui laisse présager un space opera comme on n'en fait plus, du moins jusqu'en juin sur nos PCs.
Warhammer Online arrive. Ainsi l'annonce son studio de développement, Mythic Entertainment. Ce MMORPG annoncé de longue date voit sa sortie se profiler peu à peu, bien que l'annonce ne fasse nullement part d'une quelconque date autrement que 2007.
Basé sur le célèbre jeu du même nom, Warhammer Online a toutes les chances pour fédérer une communauté nostalgique des figurines peintes et des plateaux montés avec des copeaux de bois. Entièrement tourné vers le online comme il est précisé dans son titre, le jeu ne proposera rien d'autre que des combats, dans un univers riche en magie. Deux modes seront disponibles : PvP et PvE. Le studio semble fier d'apporter autant de dynamisme dans l'un que dans l'autre, puisque le second influera directement sur le premier par les compétences engendrées. Pour en voir davantage, ne manquez pas notre galerie d'artworks de premier choix.
Dans la série des jeux développés en "underground" (hors des circuits habituels), nous vous avions déjà parlé de l'ambitieux DK Project. Voici maintenant Ayal, un titre imaginé par le tout jeune studio Yssalis. Ce jeu d'action-aventure-rôle en 3D temps réel raconte l'histoire d'un jeune ingénieur, Séraphin, dont le destin va être passablement perturbé par un phénomène météorologique tout à fait mystérieux. Il va indirectement le propulser sur une planète inconnue qu'il va bien entendu devoir explorer pour trouver un moyen de retourner sur Terre. Pour se faire, il devra d'abord percer les secrets de ces terres sauvages et luxuriantes au milieu desquelles il vient de débarquer.
A elle seule, cette histoire intrigante devrait déjà interpeller les fans d'aventure à la Outcast. Les caractéristiques techniques d'Ayal ont également de quoi enthousiasmer : 22 niveaux, 120 créatures, une durée de vie à priori conséquente puisqu'il existe 16 fins différentes, un système de combats très souple car contournable pour les joueurs qui préfèrent la diplomatie, des armes extraterrestres annoncées comme "particulièrement ludiques", un aspect jeu de rôle décliné sur une dizaine de compétences du personnage principal à développer (dont certaines inédites). Notez enfin que le moteur propriétaire, nommé "Ayal Engine", dispose de caractéristiques prometteuses, notamment en terme de liberté d'action et de gestion de caméra.
L'équipe d'Yssalis est actuellement à la recherche d'un éditeur pour passer au stade suivant du développement. Pour le moment, la date de sortie d'Ayal n'est donc pas précisée. Si vous souhaitez obtenir des détails supplémentaires sur ce jeu alléchant, un premier site officiel est disponible ici. Vous pourrez par exemple y découvrir des extraits de la bande originale du jeu, composée par Mathieu Noelle et Yann Motte, proposant une ambiance ethnique de premier choix.
La Xbox est souvent considérée comme une machine destinée à un public de jeunes adultes et d'adultes. La présence de Kameo dans le line-up de la 360 a prouvé que Microsoft tentait d'élargir sa cible en proposant des softs plus enfantins. Nouveau bébé de Rare, Viva Piñata est en quelque sorte la continuité de cette nouvelle politique. Univers coloré, personnages attachants, principe de jeu basé sur l'imaginaire et surtout partenariat avec 4 Kids... Tout a été fait pour plaire aux plus jeunes.
Le jeu sur Xbox 360 sera lancé conjointement à la série animée. Viva Piñata est un jeu de gestion très différent de ce que l'on aurait pu attendre de Rare. Le joueur doit diriger l'île de Piñata. Une soixantaine d'espèces différentes vivent dans cet écosystème et il faudra respecter l'harmonie entre les animaux. Par exemple, Horstachio aime les pommes tandis que Elephanilla préfère les cacahouètes. Viva Piñata fait appel à la créativité des plus jeunes qui pourront bâtir à leur guise, leur propre monde en mouvement. C'est un principe très contemplatif : le joueur regarde évoluer son monde au gré du temps et des saisons. Viva Piñata sera également compatible Xbox Live. Il sera possible d'échanger des objets, de jouer avec d'autres joueurs et de télécharger du contenu sur le Marketplace.
A la suite de l'annonce de la PS3 pour novembre prochain, Sony a dévoilé de nouvelles possibilités pour la PSP autour de services et d'accessoires, mais aussi un passage à 199€.
La première nouveauté concerne l'ajout d'un module flash player, qui autorisera de lire les animations flash sur le web. Par extension, la ludothèque de la PSP se retrouve ainsi fortement renflouée, vu l'innombrable masse de jeux flash disponibles gratuitement.
La seconde innovation logicielle s'applique au fil RSS, qui autorisera désormais de suivre les fils audio et vidéo. Une caractéristique très intéressante pour la PSP, qui plonge ainsi de pleins pieds dans l'ère du podcasting. Ces deux ajouts risquent d'arriver lors de la prochaine mise à jour du firmware, qui passera à la version 3.
Mais, au Japon dans un premier temps, il sera aussi possible de télécharger sur son memory stick des démos de jeu et du contenu à partir de hot spots publics. Rappelons que Sony a beaucoup de difficulté à satisfaire la demande des joueurs concernant les démos, les coûts et contraintes de fabrication d'un UMD contenant une démo de jeu étant trop élevés pour l'instant ; rendre ce service entièrement numérique est un avantage certain pour une console d'autant plus nomade. De plus, un système de boutique en ligne permettra de jouer à tous les jeux PSone sur PSP : un premier aperçu de ce qui sera proposé pour la PS3.
Au niveau des accessoires, un concept similaire à l'Eye Toy fait son apparition, tandis que le GPS est enfin confirmé. Ces deux appareils sont prévus pour cet automne et promettent une nouvelle interactivité avec la console de Sony.
Enfin, Sony annonce la sortie imminente d'un pack basique, sans carte mémoire, ni lanière ni écouteurs, annoncé à 199€ pour le 22 mars prochain. Pour rappel, ce sont déjà 15 millions de PSP qui ont trouvé preneur de par le monde depuis décembre 2004.