Avec l'ambition de révolutionner la relation joueur – jeu vidéo, Nintendo dévoile le nom final de sa prochaine console de salon : Wii.
Ce nom qui ne nécessite aucun diminutif se prononce comme on dit "oui", ou "we" en anglais. C'est d'ailleurs le point central de l'argumentaire de Nintendo, qui désire abattre les murs et assécher les océans, de manière à ce que tous les joueurs du monde entier soient réunis sous un même toit. Partage, échange, mais aussi simplicité : la console est destinée à tout le monde sans exception.
La métaphore capillotractée va même jusqu'à affirmer que les deux "i" représentent l'image de deux personnes réunies pour jouer. Vu que la console dispose de quatre ports manette, on peut donc aussi l'appeler Wiiii ?
Atari annonce son prochain titre PSP : Hot PXL. Développé par le studio français zSlide, le titre est composé de 200 mini-jeux alliant univers graphiques déjantés et concepts de jeu originaux. Se positionnant entre le casual-gaming et l'ambiance technophile, Hot PXL plonge le joueur dans la peau de Djon, journaliste-podcasteur mi-nerd mi-skateur.
Le défi lancé par Djon est simple : enchaîner les mini-jeux qui défilent à un rythme effréné, entre quelques clins d'oeil au meilleur du jeu rétro Atari. Les univers originaux qui découpent les chapitres vous font vivre des centaines de situations délirantes, comme échapper à des hamburgers géants, plonger dans la foule depuis une scène de concert rock façon pixel art, retrouver votre ghetto blaster perdu sous vos fringues, réussir un mix, poser quelques graffs bien choisis... tout cela dans une ambiance de stress permanent, puisqu'en moins de cinq secondes il vous faut réussir le jeu et passer au suivant.
Elément majeur du titre, des mini-jeux seront disponibles en nombre en téléchargement, afin de maintenir alimentée cette aventure faite de pixels et de skate. Hot PXL est prévu pour la fin de l'année sur PSP, et nous y reviendrons bientôt dans un dossier plus complet.
Command & Conquer, la série qui a donné ces lettres de noblesses au jeu de stratégie en temps réel (STR), revient en force avec Command & Conquer 3 Tiberium Wars. Comme souvent pour justifier la renaissance d'une licence à succès, Electronic Arts annonce avec ce nouvel épisode un retour aux sources, toujours dérivé autour du fameux "tiberium".
Côté scénario, nous sommes en 2047. Le tiberium, un minerai extraterrestre qui s'est propagé sur toute la Terre, se répand à toute vitesse. Le GDI, alliance mondiale des nations les plus avancées en haute technologie, se bat pour stopper cette expansion incontrôlée, mais Kane, le chef excentrique du NOD, a d'autres projets. La société secrète qu'il dirige compte utiliser ce minerai pour asservir l'humanité et lui imposer sa vision démoniaque du futur. Désormais, c'est la guerre totale pour le tiberium qui va décider du destin de la planète.
Le jeu bénéficiera toujours de la jouabilité propre à la série des Command & Conquer et d'un scénario "captivant" qui, toujours selon l'éditeur, "va révolutionner le système de narration des STR".
Louis Castle, vice-président du développement créatif chez EA Los Angeles et cofondateur de Westwood Studios (studio à l'origine de la série) s'enthousiasme : "Nous avons attendu longtemps pour annoncer ce jeu, et nous sommes ravis de ramener la série là où elle a commencé. Je suis un inconditionnel de l'univers du tiberium. La nouvelle direction que prend cette sage saura se montrer digne des plus grandes franchises STR".
Un extrait de la bande son de Dreamfall, le prochain jeu d'aventure de Funcom, est d'ores et déjà disponible au téléchargement. Enregistrés par Warner Music, les morceaux originaux démontrent à quel point l'emballage musical a pris une place importante dans le développement de ce titre.
L'auteur, l'artiste norvégien Even 'Magnet' Johansen, est connu et reconnu pour le travail qu'il a effectué dans des séries TV telles que Newport Beach ou Six feet under. Ce jeune homme, qui n'en est donc pas a son coup d'essai, déclare avoir pris énormément de plaisir à travailler sur la mise en musique de Dreamfall.
En plus du CD de la bande originale du jeu, vous pourrez acquérir sur le site de Funcom une bande son orchestrale. A tous ces bonus s'ajoute une édition limitée comprenant le jeu, la BO et un Art Book de 92 pages, exclusivement disponible à cette adresse, pour les anglophones.
Nos premières impressions sur Dreamfall (lire la dernière preview) et sa bande son confirment qu'effectivement l'action et l'ambiance ne font qu'un et donnent un résultat saisissant. Mais téléchargez donc sans attendre le clip "Be with you" de Magnet, permettant de découvrir de nombreuses séquences d'un jeu qui est passe de devenir un incontournable.
Eidos confirme la sortie de Just Cause sur Xbox 360, parallèlement aux sorties PC et PS2. Sur une carte de jeu à l'échelle quasi humaine (40 minutes pour la traverser) vous devrez faire tomber le régime du San Esperito. Montez les factions locales les unes contre les autres pour arriver à vos fins. Ce n'est pas moins de 300 missions qui vous sont proposées pour venir à bout de ce titre très ambitieux.
Le jeu laissera au joueur une liberté totale, comme dans Boiling Point: Road to Hell. Les cascades du héros présentes sur les nouvelles captures ne peuvent qu'attiser notre curiosité. Poudre aux yeux ou réelles innovations du gameplay ? Quoiqu'il en soit ces mêmes captures laissent présager un moteur graphique très travaillé. Si ce dernier est utilisé correctement, Avalanche Studio risque bien de marquer l'automne 2006 de son sceau.
Just Cause sera naturellement présent à l'E3, d'autres informations à son sujet seront donc prochainement disponibles.
En marge de sa franchise Stronghold, Firefly Studios nous fignole actuellement un inattendu spin-off à la série Civilization : un city builder dédié à la capitale romaine, le bien-nommé CivCity : Rome.
La bête est développée en collaboration avec Firaxis, les créateurs de la série initiale, et éditée par 2K Games, mais nous n'en savons malheureusement pas beaucoup plus. Tout juste nous promet-on moult bâtiments d'époque, tels les écoles de gladiateurs, les cirques et les fabriques d'armes. Et bien sûr, la plus belle Rome qu'il nous ait jamais été donné de voir, ce dont vous pouvez juger grâce aux quelques screenshots que nous vous avons spécialement sélectionnés.
Peu d'infos, certes, mais faisons donc confiance aux deux parties en présence pour nous concocter un titre digne d'intérêt, au-delà du simple prestige qui entoure ses développeurs et sa licence. Sans compter que la prochaine présentation du jeu à l'E3 devrait nous apporter son lot d'informations. Quoiqu'il en soit, nous ne tarderons pas à être fixés, puisque la sortie de CivCity : Rome est prévue dès cet été.
Runaway 2, la suite des aventures rocambolesques de Brian et Gina – suivies par un demi million d'européens –, tarde à montrer son nez. Afin d'alimenter l'intérêt autour du jeu et faire patienter les fans de point'n'click, Pendulo vient d'ouvrir un site officiel. Si la version internationale (en anglais) est encore limitée, la française regorge d'infos avec un petit bout de l'histoire dévoilé, quelques nouveaux personnages et des images inédites.
Le pitch du jeu nous apprend par exemple que Gina se retrouve encore une fois dans une situation délicate : un type l'a balancée d'un hydravion, à 3000 pieds au-dessus de Mala, une île minuscule, mais dont le grand lac renferme de nombreux secrets sur le mystérieux passé de notre planète et peut-être même sur son futur. Et aussi étrange que cela puisse paraître, pour arriver jusqu'à ce lac, il faut affronter l'armée la plus puissante du monde, mais aussi des lémuriens, des pirates, des ours polaires, et, fin du fin, des êtres doués d'une intelligence extraordinaire. Le plus fou, dans cette histoire, c'est que le sinistre personnage qui a jeté Gina dans le vide s'appelle Brian... Brian Basco !
En attendant la sortie de Runaway 2, les joueurs qui sont passés à côté du premier épisode seront ravis d'apprendre qu'il vient d'être remasterisé sur DVD. Runaway est donc disponible chez tous les revendeurs habituels au prix sympathique de 10 euros.
Rappelons-le aux lecteurs égarés, Crysis est la dernière création du studio Crytek, auteur de la très belle démo graphique Far Cry.
Dans ce FPS futuriste, vous incarnez un soldat d'élite oeuvrant pour la paix planétaire, rien que ça. En effet, à la suite du crash d'une météorite, les vilains aliens profitent de ce piège pour envahir notre belle planète en créant artificiellement un choc écologique. Les forces asiatiques et occidentales s'unissent alors pour combattre ce terrible ennemi aux capacités dignes d'un croisement entre un Alien et un Predator.
Avec cette nouvelle série d'images, nous ne pouvons que constater combien l'ambiance forêt vierge plait aux développeurs de Crytek. Quand on tient le bon filon, on ne le lâche plus ! Ce que l'on ne voit pas encore, c'est cette même jungle couverte de glace : car alors que vous combattez les envahisseurs, ces derniers répandent un produit qui glace tout ce qui se trouve dans les parages. Admirez au passage la finesse du visage du soldat ici présenté ; à nouveau, on peut compter sur le studio allemand pour remettre à zéro les bases de la beauté d'un jeu. Reste à voir si tout ce qui accompagne les graphismes et qui constitue le reste du jeu suivra.
Crysis est prévu pour le premier trimestre 2007 sur PC.
Hellgate se plait à jouer le contraste : une annonce en grandes pompes, avec en prime la couverture d'un grand mensuel spécialisé et puis plus rien, ou presque. En 12 mois, les informations se sont faites rares. La récente annonce d'une nouvelle classe de personnage est l'occasion de faire un point sur le titre.
Pour faire simple et pour resituer les potentiels distraits, Hellgate : London est un RPG en vue à la première personne développé par le créateur de Diablo. Un univers particulier donc, au confluent de plusieurs mondes et dont le gameplay reste encore un mystère. Dès les premières images du jeu diffusées, ce sont pourtant les fans de FPS qui ont été les premiers à se réjouir. Il est vrai que si le genre est devenu de plus en plus populaire ces dernières années, avec notamment la sortie de gros blockbusters, une bonne partie de la communauté continue d'attendre un FPS qui marquerait le renouveau du genre, loin du modèle instauré par les stars du secteur.
Pourtant, les développeurs ont dû au début calmer les ardeurs de certains : Hellgate a bel et bien été pensé comme un RPG. Mais les anciens de Blizzard savent écouter les demandes qui leurs sont faites et, si l'idée leur semble bonne, de les intégrer à leurs projets. Ainsi, Hellgate : London proposera une classe de personnage tout spécialement pensée pour que les fans de FPS pur puissent y trouver leur compte. Votre visée sera alors en grande partie fonction de vos compétences personnelles et non des stats de votre avatar.
Edité par Focus et développé par le studio danois Sirius Games, Paradise City est RPG prenant place dans une ville gigantesque qui sera, nous promet on, superbement modélisée et entièrement animée. Vous incarnez simultanément Mia Xiang, un agent de la NSA, Jack Slater, un violent gangster ou encore Boris Chekov, un redoutable homme d'affaire sans scrupules dont le but est de diriger le vice de cette cité du paradis.
Dans une atmosphère mêlant fantastique et univers de la pègre, votre personnage évolue au fur et à mesure de son avancée dans la hiérarchie de la mafia locale. Les batailles remportées sur les autres gangs de la ville ainsi que votre influence sur les commerces augmenteront votre expérience (plus de 50 compétences différentes) et vous rendront assez puissant pour prendre le contrôle des quartiers. Vous aurez alors sous vos ordres de véritables gangs pour protéger vos biens. Une fois établi, vous n'aurez de cesse d'étendre votre territoire jusqu'au moment où vous vous rendez compte qu'en coulisses les ficelles sont tirées par des personnages terrifiants, dangereux et puissants, que les balles ne semblent pas pouvoir arrêter.
La technique n'est pas en reste car Paradise City utilise le normal mapping, pour un niveau de détail très respectable. Il gère les éclairages et les ombres dynamiques avec une influence directe sur le gameplay (HDR). Les conditions climatiques sont prises en compte, et influencent sur les parties solo et multijoueurs de ce jeu dont nous parlerons certainement encore car sa sortie sur PC n'est prévue que pour mars 2007.
