DK casse la baraque
L'équipe Nintendo EPD Production Group No. 8 a encore frappé : après avoir sorti l'excellent Super Mario Odyssey au lancement de la Switch, les voici de retour sur Switch 2 avec un jeu de plate-forme très similaire. Prévoyez quelques calmants : Donkey Kong Bananza va vous surexciter.

L'histoire
Le principe

Presque tout est destructible... et vous allez vite prendre le pli pour atteindre un objectif.

Soyez prévenu, Donkey Kong Bananza rend fou. Il y a toujours un stimuli pour saturer votre cerveau reptilien, qu'il s'agisse d'un bruitage (un coffre est enfoui à proximité !), de Pauline qui vous signale un ennemi ("attention DK !"), ou de vibrations à chaque coup porté. Merci de ne pas y jouer avant de vous coucher.
Les transformations

Les structures ne s'effondrent pas quand vous dégommez leur base. Dommage.

Alors certes, le petit père Mario pouvait se métamorphoser avec sa casquette, mais ici le concept est différent. Il faut remplir une jauge qui, une fois activée, permet de changer d'animal à la volée : vous commencez un sprint avec le zèbre, planez avec l'autruche puis tabassez un ennemi costaud avec le super gorille. Le tout peut s'améliorer via les bananes récoltées, tandis que les nouvelles tenues de Pauline prolongent parfois les transformations de DK. Une fois débloquées et maîtrisées, les transformations donnent un second souffle à l'exploration et à la résolution des mini défis, ultra nombreux. Et changent radicalement la façon de jouer.
Pour qui ?

Comme dans Mario Odyssey, vous pouvez changer de tenues. Et même de fourrure !

Bref, si vous avez aimé cet épisode de Mario, foncez. Vous vous sentirez comme à la maison, avec suffisamment d'innovations, notamment la destruction intégrale des décors, pour ne pas avoir l'impression de jouer au même jeu. Creuser des galeries et trouver des trésors enfouis démultiplie l'intérêt, surtout que les niveaux hyper bien conçus encouragent la démolition.
L'anecdote

Tapez le sol pour afficher les objets enfouis. Ici, une banane sous les lasers tournoyants.

Là où le monde ouvert de Mario Kart World est souvent vide, les petits niveaux de Bananza sont saturés de surprises. Mention spéciale aux défis à trouver en explorant et en creusant, dont certains rendent hommage aux épisodes en 2D de la Super Nintendo. Le jeu intègre d'ailleurs quelques easter eggs, comme Cranky Kong qui ne rate pas une occasion de vous sermonner (avant de vous filer une banane).
- incroyablement addictif : vous pensez avoir joué 30 min, il s'est écoulé 4 h
- Un vrai bonheur de tout casser manette en mains
- La variété des situations et des environnements, le level design
- Les transformations qui se combinent
- Le dynamisme des effets visuels, des vibrations et des effets sonores électrisants
- La durée de vie énorme, surtout pour les collectionneurs
- Des problèmes de caméra, surtout quand DK creuse le sol
- Des ralentissements quand tout explose (et avec quelques boss : Toxicadabra, Void Kong)
Après Super Mario Odyssey ou encore Super Mario Bros. Wonder, Donkey Kong Bananza confirme la maestria de Nintendo. Malgré des problèmes de caméra et de gros ralentissements, le plaisir de jeu est incroyable. Hyperdynamique, saturant votre système nerveux par une débauche d'effets visuels, de vibrations dans les Joy-Con et de bruitages type flipper malmené, ce nouveau Donkey Kong est sans conteste un system seller pour la Switch 2. Un jeu indispensable, tout simplement.