Test | Invizimals : Le Royaume Perdu
14 déc. 2013

Il aurait dû le rester

Testé par sur
Invizimals : The Lost Kingdom

Dans la grande bataille des jeux pour enfants, Sony tente de mettre sa pierre à l'édifice avec Invizimals : Le Royaume Perdu. Après un épisode plutôt réussi sur PS Vita, le passage au console de salon apportera t'il une confirmation à l'éditeur ? Pour cela, il faut y mettre les arguments et avec la perte de l'utilisation de la réalité augmentée, pas sûr que le jeu en dispose. Faut il pour autant craindre un échec ? Absolument.

L'histoire

Dans Invizimals : Le Royaume Perdu, Vous incarnez le jeune Hiro, adolescent aventurier et toujours à la recherche d'action, qui part pour la première fois à travers un portail découvrir le monde des Invizimals. Normalement, vous auriez du être reçu en hôte de marque mais voilà, des Invizimals mécaniques sèment la zizanie et les gardiens locaux doivent défendre leur territoire. Vous vous retrouvez ainsi avec les pouvoirs de la première bête que vous croisez un tigre jaune ravageur Ocelotl. L'enchainement avec les autres Invizimals se fait vite et les pouvoirs nouvellement acquis sont souvent un prétexte à l'avancement du jeu. Sans manquer complètement d'intérêt, la partie scénarisée est trop souvent creuse.
Peu d'inspiration

Le principe

Certaines inspirations sont grossières.

Invizimals : Le Royaume Perdu est un jeu d'action aventure très largement inspiré de titre à succès tel que Spyro ou Ratchet & Clank. Vous devez déplacer votre personnage dans un environnement. Votre progression est alors ralenti par diverses phases de sauts ou d'attaques. Avec une touche pour les attaques rapides et une autre pour les attaques fortes, il ne s'agit pas ici de la panacée du jeu vidéo, bien au contraire. En plus d'être affreusement simpliste, le titre a le mauvais goût de subir divers ralentissements qui empêchent le plus souvent de produire l'action voulue. Ainsi, il vous est fréquent de prendre des dégâts contre un ennemi car votre seconde commande n'a pas été exécutée. Heureusement, Hiro peut se transformer en 16 créatures différentes, pour égayer un peu vos journées. Après un cours affrontement à base de QTE, vous avez alors la possibilité d'incarner les Invizimals. Si les possibilités sont plutôt marrantes, bien souvent un seul monstre est nécessaire pour parcourir 95% d'un niveau. Vous passez donc la plus part du temps avec le monstre précédemment débloqué. Vous avez en plus la possibilité de développer six capacités pour chaque monstre qui font varier plus l'apparence des coups que leurs puissances réels. Le résultat est donc bien loin des versions PlayStation Vita.
Basique et mal fait

Le multi

Invizimals : Le Royaume Perdu dispose d'un mode nommé mode combat qui permet de vous affronter en ligne. Avec plus de cent créatures à débloquer par le jeu ou avec des étincelles, vous pourriez penser avoir touché le Saint Graal. Mais l'engouement retombe bien vite malgré les possibilités de développement, surtout à cause d'une gestion de la barre d'endurance d'une simplicité déconcertante et d'un système plutôt mou, qui consiste à appuyer sur les quatre touches de la manette dans le meilleur timing. L'évolution de votre héros n'y change rien et le mode combat est vite délaissé.
Poké moins bien

Pour qui ?

La cinématique d'introduction est sans doute la partie du jeu la plus réussie.

Invizimals : Le Royaume Perdu ne se conseille qu'à une seule catégorie de la population : les enfants. En plus de son univers édulcoré et de sa trame légère, la difficulté et surtout le manque de réel challenge ne pourront que faire basculer ce jeu dans les méandres des jeux à oublier pour les adultes.
+10 ans s'abstenir

L'anecdote

Certaines phases de jeux viennent dynamiser l'ensemble bien mou.

Dans l'optique de réaliser les missions à 100%, il est souvent nécessaire de s'écarter un peu du chemin principal. C'est ainsi que je me suis retrouvé confronté à l'un des problèmes du jeu, à savoir le placement de la caméra. Alors que je n'avais que Ocelotl pour forme, je devais marcher sur un tronc entre deux plateformes. Mais problème, comment tomber sur le tronc alors que la caméra est de biais. Ce seul passage, soit deux coffres, m'a couté huit vies, alors que je n'en avais pas dépensé une seule jusque là. De quoi lancer la manette au travers de la pièce.
100% à s'arracher les cheveux
Les Plus
  • 16 transformations pour Hiro et environ 100 invizimal en mode combat
Les Moins
  • Des gros problèmes de caméras
  • Des combats mous
  • Une ambiance, la musique et des bruitages mauvais
  • Un mode histoire linéaire et ennuyeux
  • Un mode combat sans plus
Résultat

Invizimals : Le Royaume Perdu n'a pas de quoi convaincre face aux géants du genre. Le jeu manque réellement d'humour, de finition graphique, de difficulté et souffre même de lourdeur et de problèmes techniques lors de phases de saut ou d'attaque. Après une introduction plutôt jolie, vous pouviez vous attendre à vraiment beaucoup mieux. Le mode combat pourtant bien fourni n'arrange rien. Une déception !

Partagez ce test
Tribune libre