Test | Dragon Ball FighterZ
25 févr. 2018

Un fan-service assumé mais peu assuré

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Dragon Ball FighterZ

Ça y est, il est là, celui qui nous a fait baver pendant des mois par ses promesses de jours meilleurs. Dragon Ball FighterZ est enfin accessible et les fans de la série n'ont d'yeux que pour lui. Pourtant, après autant d'épisodes vidéoludiques égarés, la saga inspire plus de craintes que de bons souvenirs. Venez tous à la "Kame House", Goku et ses amis vous y attendent.

Le principe

Entrons directement dans le vif du sujet : Dragon Ball FighterZ propose des combats en trois contre trois largement inspirés des Marvel VS Capcom 3. Rapide tour par le mode Histoire (sans intérêt) pour débloquer le personnage exclusif au jeu, C-21, et vous voilà lancé dans la bataille. Les menus sont variés (Histoire, Arcade, Entrainement, Ring, Match locaux ou encore Rediffusion) mais ne transcendent pas le genre. Et les personnages proposés ne vont pas non plus démontrer la richesse du jeu. Vous allez regretter au moins une poignée de personnages du manga. La proposition de base est pourtant alléchante, couvrant la quasi totalité des arcs du manga. Les combats sont dynamiques, seule une petite perte de visibilité, quand les autres combattants interviennent, vient entacher le tableau.

Manette en main, c'est une autre référence du jeu de combat qui vous vient à l'esprit. Basé sur du pianotage de coup faible, moyen et fort, le gameplay utilise des quarts de cercle quelque soit le personnage retenu. Avec une touche pour le ki, deux pour changer de personnages et une chope, le jeu s'avère dans un premier temps très accessible. Pianoté sur X ou Y lance un combo fluide et efficace. Ajoutez-y un petit "Super" et vous avez la sensation de savoir jouer, et ce quelque soit le personnage. Mais ensuite, en apportant un peu plus d'attention à la liste des coups, aux timings des attaques et aux contres, les combats deviennent vite intenses. Les meilleurs pourront placer des combos quasiment impossible à arrêter. Et les défaites en ligne vont vite s'accumuler si vous ne soignez pas votre technique.
De Street fighter à Marvel VS Capcom

Le multi

Les références sont là, il n'y a plus qu'à faire votre choix.

Dragon Ball FighterZ se dote bien évidement d'un multijoueur en ligne (ou en local) afin de martyriser vos amis ou d'illustres inconnus. Particulièrement plaisant, il a le mérite de présenter le mode le plus difficile du jeu. Réussi en terme de choix d'adversaires, que ce soit en connexion ou en niveau, il souffre du même problème que le jeu : des temps d'attentes relativement longs ainsi que des déconnexions sauvages après les combats. Encore un petit effort et tout sera parfait. Les combats en ligne montrent le plein potentiel de l'expérience : un jeu Dragon Ball Z qui peut enfin aller dans la court des grands sans pour autant devenir une référence.
Des bases solides ou presque

Pour qui ?

Ça ne se voit pas comme ça, mais il s'agit d'une attaque combiné Goku-Gotrunks.

Une fois tous les éléments rassemblés, Dragon Ball FighterZ n'a malheureusement plus qu'une seule vrai cible : les fans. Si vous avez (eu) des posters, passé des après-midi sur le Club Dorothée ou GameOne, vous aurez votre compte. Mais voilà, plus vous avancez dans le jeu, plus la sensation d'un second volet plus abouti et généreux se fait sentir.
Le fan-service absolu ?

L'anecdote

Le roster est limité malgré quelques ajouts à débloquer (C21, blue Goku ou blue Vegeta)

Une des fierté chez Gamatomic, quand on en a l'occasion, c'est de proposer nos propres captures afin de vous montrer la réalité du jeu testé. Pourtant, il y a deux genres ou cela est vraiment compliqué à mon sens : les FPS en ligne et les jeux de bastons en ligne. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de pause pour laisser le temps de faire la manip de la capture. Pour Dragon Ball FighterZ, j'ai bien galéré. En plus d'être ultra dynamiques à l'écran, les coups sont très rapides et les rendus parfois surprenants. Sur mes quinze premières captures en combat, je n'ai pu en garder seulement qu'une. Les personnages étaient hors écran, en train de se déplacer rapidement ou les combos étaient finis le temps de placer la manipulation... Une purge parfois de capturer.
La dure vie de staffeur !
Les Plus
  • Vraiment très beau et fluide
  • Un fan-service abouti
  • Une première approche très abordable
  • Un second souffle dans la maîtrise des techniques
Les Moins
  • Le mode histoire ultra répétitif
  • Le roster limité qui passera par votre CB
  • Pas de version française
  • La sensation de maîtriser son personnage trop rapidement
Résultat

Fun, joli, addictif, progressivement ultra abordable et plus complexe, ce Dragon Ball FighterZ avait tout d'un très grand. Pourtant, passée l'excitation des premiers moments, c'est bien le contenu qui est le plus marquant. Outre son mode Histoire anecdotique (voire nul, très nul), c'est le petit nombre de personnages et l'absence de certains qui l'emportent rapidement. Sans parler d'un manque de diversité dans la liste des combos qui aurait permis plus de rejouabilité. Et vous la sentez vite venir la (ka)Karot : l'enrichissement du roster passera par votre CB. Pour ce prix là, une VF aurait été aussi très appréciable.

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