Preview | Chivalry 2
23 mai 2021

De simple chevalier à duc

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Chivalry 2

En grandissant, tout le monde a son moment où il veut être cowboy, astronaute, pompier... mais le meilleur moment, c'est de rêver d'être chevalier. Un preux chevalier qui sauve les demoiselles, qui protège le royaume, qui coupe des têtes, éclate des crânes, brûle des villages... Pardon, c'est l'influence de Chivalry 2 et sa bêta du mois d'avril. D'ailleurs, qu'en est-il du successeur d'un jeu devenu culte ?

Être chevalier

C'est via une bêta ouverte aux jeunes fous encore capables de précommander des jeux à une époque où la déception va de paire avec sortie très attendue, que Chivalry 2 s'est laissé découvrir le temps d'un week-end. Dès le tutoriel, vous rentrez dans l'ambiance si particulière de la licence, vous apprenez assez rapidement l'ensemble du gameplay qui mine de rien est assez fourni et qui s'enrichit de quelques mécaniques, notamment du timing qui vous permet d'enchaîner certains coups ou alors de parer très rapidement après en avoir donné un avec succès. Même entouré de plusieurs ennemis, il est possible de vous défendre, s'il vous reste de l'endurance bien sûr. Les armes sont multiples et sont dédiées à des classes. Chaque classe dispose de 3 sous-classes et chaque sous-classe dispose d'un arsenal spécifique que vous débloquez en gagnant des niveaux avec celle-ci. Une fois que vous avez choisi votre classe, vous vous lancez dans la bataille. Deux modes de jeu étaient disponibles pour cette bêta : Match à mort par équipe et Objectifs d'équipe. Chaque mode permettait de découvrir deux cartes. Le mode le plus amusant reste celui des objectifs avec des cartes très étendues comparé au premier opus de la licence et avec des objectifs variés. Un ajout notable et très drôle, il est possible de ramasser des éléments du décor et de les jeter sur vos ennemis comme des tonneaux, des livres, des têtes coupées ou encore des poules (que vous pouvez enflammer). Autre ajout, les compétences spéciales de chaque classe qui se chargent au fur et à mesure du temps et des kills. Les arbalétriers peuvent poser une bannière pour soigner les coéquipiers, d'autres peuvent lancer des grenades incendiaires... plein de choses à découvrir et à utiliser au bon moment.

La recette du fun revisitée

Les animations, les expressions des personnages, tout est mieux !

Les nouveautés dispatchées dans cette bêta promettent de belles choses pour Chivalry 2. C'est vraiment très agréable de retrouver cette licence en grande forme. Les animations des personnages sont moins rigides que par le passé. Les animations faciales sont aussi au rendez-vous si vous y prêtez un peu d'attention. Tout est plus fin malgré ces allures de gros bourrins du Moyen Âge. Les sons sont toujours aussi géniaux et vous immergent complètement dans la bataille : les bruits des crânes qui éclatent et les cris de douleur peuvent être glaçants. Petit bémol sur les menus qui ne sont pas très clairs, pendant cette bêta, vous débloquiez des tenues mais impossible de trouver où aller pour modifier votre apparence. On espère que les menus seront plus lisibles surtout pour le changement de classe en cours de bataille.

Plus simple mais plus fin

Foncer en équipe, c'est la bonne stratégie.

Niveau gameplay, vous pouvez avoir l'impression qu'il suffit de cliquer sur le bouton gauche de la souris pour gagner. Cela peut-être vrai face à des joueurs inexpérimentés mais cela se révèle faux face à quelqu'un de bon. Il va falloir attendre la sortie du jeu et quelques semaines pour voir les joueurs tirer davantage profit du gampeplay bien plus fin qu'il n'y paraît tout en restant accessible pour les profanes. Les développeurs ont également passé un cap dans le mode Objectifs d'équipe qui a pris en dimension. Malgré tout, vous sentez à travers cette bêta que peu de risques ont été pris, mais est-ce vraiment ce qui est demandé à Torn Banner Studios ?

Un gameplay retravaillé, des cartes plus grandes et du sang qui gicle, Chivalry 2 ne promet ni plus ni moins ce que son grand frère a débuté il y a neuf ans : du fun, du fun et encore du fun !




Gamatomic
IMPATIENCE : FORTE
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