Test | Gangs of Sherwood
05 déc. 2023

Robin déboires

Testé par sur
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Gangs of Sherwood
  • Éditeur NACON
  • Développeur Appeal Studios
  • Sortie initiale 30 nov. 2023
  • Genres Action, Aventure

Gangs of Sherwood, développé par les Belges de Appeal Studios, revisite l'histoire de Robin des Bois pour nous embarquer dans un univers novateur et plein d'action. Le jeu est-il à la hauteur de la légende du prince des voleurs ?

L'histoire

Gangs of Sherwood se déroule dans une dystopie semi-futuriste basée sur la légende de Robin des Bois. Petit rappel pour ceux qui l'auraient oublié : Robin des Bois, héros fictif du Moyen Âge anglais, est un ex-noble devenu bandit qui vole aux riches pour redonner aux pauvres, ce qui exaspère le shérif de Nottingham. Il se cache dans la forêt de Sherwood, accompagné de son "gang" (les Merry Men en VO) composé de Marian, Friar Tuck et Little John.

Dans cette libre adaptation de la légende, les troupes du shérif sont devenues très puissantes grâce au cœur de lion, pierre philosophale qui leur confère une nouvelle force de frappe ultra moderne leur permettant de régner avec terreur sur le peuple anglais... Robin & Co vont donc devoir tout faire pour lutter contre ce nouveau fléau autoritaire.
Ensemble, les Merry Men combattent les forces du mal néo-steampunk

Le principe

Là, j'ai vu un cycliste !

On rentre vite dans l'histoire ; c'est efficace, assez drôle et bien amené grâce à des cinématiques et des dialogues originaux. On se retrouve vite dans l'action une fois téléporté dans le premier tableau. Notre but sera principalement d'avancer tout en dégommant les sbires de Nottingham, qui ne sont ni plus ni moins que des sacs à PV assez semblables, attaquant de front ou à distance.

Et malheureusement, on se lasse assez vite de ce gameplay répétitif et imparfait, alors qu'il aurait fallu en faire la priorité pour un AA. L'ensemble reste fluide et relativement efficace en surface, mais certains éléments importants comme la visée ont été bâclés, ce qui tranche avec la qualité du reste de la production : c'est dommage...
Certaines séquences viendront toutefois agrémenter le gameplay

Le multi

🎵 Visitez Sherwood, c'est un monde parfait 🎵

Le principal attrait du jeu réside dans son mode coopératif jusqu'à 4 joueurs : en s'alliant ainsi avec les autres personnages, vous pourrez débloquer certains passages mais surtout passer un bien meilleur moment qu'en solo. Le level design a d'ailleurs été pensé pour le multi, et on imagine un futur idéal dans lequel le cross-play et le Steam friend's pass seraient disponibles via une belle mise à jour (wink wink).
Pensé avant tout pour la coop

Pour qui ?

Pour lui là-bas.

Gangs of Sherwood restera principalement dédié aux fans de cet univers mélangeant médiéval anglais, fantasy et steampunk (il y en a...) ainsi que pour les groupes d'amis nostalgiques de l'ère PS2/PS3 où l'on pouvait facilement pardonner un gameplay faiblard au profit d'une bonne ambiance arcade générale...

Un bon jeu pour une soirée tranquille entre potes, pour pouvoir discuter tout en massacrant ensemble des hordes de méchants en armure.
Divertissant entre potes

L'anecdote

Pas très difficile d'avoir un A...

J'ai été agréablement surpris par le côté arcade de Gangs of Sherwood : pas de dialogues inutiles avec des PNJ par dizaines, on rentre vite dans l'action et on maîtrise rapidement son perso.

N'étant pas un grand fan des RPG medieval-fantasy, j'avais une certaine appréhension qui fut rapidement balayée par des cinématiques originales et un humour rafraîchissant. On sent qu'il y a une équipe de vrais passionnés derrière, avec beaucoup de talent.
On appréciera la note de performance à la fin des combats, à la japonaise
Les Plus
  • L'univers et la DA
  • La fluidité générale
  • Le côté arcade-revival
Les Moins
  • Le gameplay répétitif
  • Le manque de diversité des attaques au début
  • Les problèmes de visée
Résultat

Gangs of Sherwood bénéficie d'une bonne réalisation et reste un jeu divertissant en coop, mais le gameplay répétitif lasse rapidement... Les multiples upgrades de progression ne parviennent pas à combler ce léger sentiment de gâchis omniprésent, notamment vis-à-vis de la qualité de la direction artistique : les priorités ont été mal réparties.

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