Preview | Square Enix ne lâche pas la niche du MMO avec Final Fantasy XIV
21 sept. 2010

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Final Fantasy XIV Online
  • Éditeur Square Enix
  • Développeur Square Enix
  • Sortie initiale 30 sept. 2010
  • Genres Massively Multiplayer Online, Rôle

Annoncé à l'E3 l'année dernière, Final Fantasy XIV Online débarque dès la fin du mois un peu partout dans le monde. C'est encore vers le jeu de rôle de masse que se tourne ce quatorzième volet. A l'instar du onzième opus, il s'agit d'un MMORPG. Nous avons eu l'opportunité de tester la bêta fermée. En voici un avant goût.

Y a pas à dire c’est jolie comme coin

Le monde que vous arpentez est celui d'Eorzéa, grande région sauvage aux décors hétéroclites. Les joueurs PC vont fouler ces terres dès le 30 septembre, alors que les possesseurs de PS3 devront attendre le mois de mars. Pour la Xbox 360 l'espoir est mort. Square Enix a expliqué que le Xbox Live n'était pas assez solide pour supporter l'arrivée en masse de joueurs. Et c'est dommage pour eux car rarement un MMO a été si beau. Le jeu commence par une cinématique dont Square a le secret. Le développeur nippon montre encore son savoir faire dans la matière. Une fois cette dernière passée, vous êtes sur un bateau vous menant sur les fameuses terres d'Eorzéa. Une sorte de tutoriel avant de découvrir pleinement le jeu. Et quand c'est le cas : quelle claque! Il est bien évident que c'est avec une machine performante que Final Fantasy XIV dévoile tous ces charmes ; et quels charmes ! Les paysages sont de toute beauté avec une profondeur de champ bluffante. Et encore je ne parle pas des effets de lumière ou autres, mes rétines ont tout de suite apprécié. Le moteur graphique déjà utilisé pour Final Fantasy XIII fait toujours merveille.

T’as le look coco

De droite à gauche : une Lalafell, un Hyur et un Elezen.

En ce qui concerne les personnages vous avez la possibilité de choisir parmi 5 races dans ce Final Fantasy XIV Online. Les Hyurs (proche des humains), les Elezens (sorte d'elfe), les Miqo'tes (race mi-femme mi-félin), les Lalafells (petits êtres malicieux) et enfin les Roegadyns (genre de barbares de plus de 2m). Ensuite ce n'est pas moins de 18 classes réparties en quatre disciplines. Tout d'abord les disciples de la guerre comprenant les pugilistes, gladiateurs, maraudeurs, archers et maitres d'hast. Ensuite les disciples de la magie composés de l'élémentaliste et de l'occultiste, les disciples de la terre avec les pêcheurs, botanistes et mineurs. Enfin les disciples de la main : menuisiers, forgerons, tanneurs, couturiers, alchimistes, armuriers, cuisiniers et orfèvres. Votre avatar peut s'essayer à toutes les techniques ou au contraire devenir spécialiste dans son domaine. Il lui suffit de changer d'arme et d'équipement pour changer de métier. Pour les plus fashion des joueurs plusieurs options de personnalisation sont présentes. En plus des deux ethnies, vous pouvez attribuer des cicatrices, bijoux et autres accessoires tendances pour le reconnaitre facilement et vous distinguer des autres.

Des combats plus grand public

Avec Final Fantasy XIV, vous n'êtes pas à l'abri de vous extasier devant des décors féériques.

Le système de combat est très proche de l'Active Time Battle employé dans les épisodes classiques de la série. Une jauge se remplit automatiquement en mode continu. Vos attaques ou compétences coûtent un certain nombre de points entamant cette barre. Dés que vous avez assez de points vous pouvez relancer une attaque. Très simple d'accès, Square Enix fait comme World of Warcraft a su le faire : simplifier le jeu pour attirer un maximum de joueurs. Les combats sont donc plus faciles d'accès, ainsi que les quêtes. A la manière du jeu référence cité plus haut, des quêtes sont proposées pour diversifier le titre et faire gagner objets et expérience. Dans Final Fantasy XIV, il s'agit de mandats à prendre auprès des guildes. Chaque mandat est trié par classe et par niveau. Dés qu'il est accepté, il faut se rendre à l'endroit indiqué. Une fois sur place un cristal (un etherite) apparait. Ce cristal sert à la fois de point de résurrection en cas de mort mais aussi de zone de récupération de points de vie et de magie. La mort devient donc réellement moins frustrante pour les joueurs. Si ces quêtes demeurent dans l'ensemble plus que classiques, certaines réservent des surprises et quelques rebondissements de situation plutôt bienvenus. Bref, ce Final Fantasy XIV Online ne révolutionne peut être pas le genre mais il amène un vent de fraicheur appréciable. Reste à voir ce que va donner le produit fini et la version PS3. En espérant qu'il ne finisse pas comme nombreux de ses pairs : avec des serveurs désertés et vite fermés.
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Tribune libre