Test | Sacred Citadel
19 mai 2013

Un prologue loin de son sujet

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Sacred Citadel

En attendant la fin d'année 2013 et Sacred 3, Deep Silver vous propose Sacred Citadel pour vous faire patienter et vous mettre l'eau à la bouche. Inclus dans l'esprit Sacred, ce jeu ne reste pas moins déconcertant pour les fans. Explications.

L'histoire

Sacred Citadel est le prologue de Sacred 3, à sortir en fin d'année. La citadelle sacrée, dont les guerriers ont déposé depuis bien longtemps leurs armes pour devenir des moines, est de nouveau sous le joug de la guerre. Vous incarnez un des quatre héros, dans les évènements qui entourent cette guerre et ce siège. La forme cartoonesque des dessins fait perdre de sa sublime au titre mais lui confère une saveur particulière, même si dans ce domaine, c'est du déjà-vu. Du coup, vous êtes bien loin de Sacred 2 et encore plus de ce que vous avez pu voir à gauche et à droite sur le 3.
Sacred 2 est bien loin

Le principe

Comme un air de Wakfu

Sacred Citadel est un beat'em all en scrolling horizontal presque "à l'ancienne". Vous avez le choix parmi 4 héros de base qui sont le guerrier Safiri, le rôdeur Acarien, la mage ou la shaman. Ce choix conditionne légèrement votre évolution dans le jeu puisque le guerrier par exemple ne dispose pas d'arme de jet. L'évolution est assez classique avec des compétences qui se débloquent par niveaux et des points à répartir en fonction de quatre aspects. Pour le voleur par exemple, vous avez l'attaque, la défense, la dextérité et la vie. Le jeu est relativement cours avec seulement 5 h de jeu linéaire, mais possède une rejouabilité pour ceux qui l'ont apprécié avec des défis de temps, de score ou de vie, et surtout entre amis.
Un scrolling horizontal "à l'ancienne"

Le multi

Mais où se cache Charlie ?

Sacred Citadel dispose de la possibilité de vivre votre aventure à trois, que ce soit en ligne ou non. Chacun des acolytes choisissant une classe différente avec un niveau qui lui est propre. Vous pouvez ainsi régulièrement changer de personnage pour vous faire plaisir ou éviter la lassitude. Le plus fun reste tout de même d'être trois derrière la télé, même si cela vire au grand n'importe quoi visuel. Le jeu s'apprécie donc surtout pour son multijoueur mais ces parties deviennent vite fatigantes à cause des effets visuels brouillons et énervants quand vous ne voyez plus votre personnage.
Des effets visuels brouillons

Pour qui ?

Des monstres gentils et pratiques

Sacred Citadel se destine principalement à deux types de joueurs : ceux qui aiment le scrolling horizontal tel que Dust : An Elysian Tail et ceux qui sont fans de la série Sacred. Pour les autres, difficile de faire prendre la sauce avec cet épisode qui sans être déplaisant, ne se différencie pas assez de ses concurrents.
Les fans sauront apprécier

L'anecdote

A trois, vous serez plus fort

Après diverses phases d'attente plus ou moins longues pour trouver des joueurs en ligne, je me suis lancé dans une partie à trois. Les bougres qui jouaient avec moi ne voulant incarner que leur personnage se sont battus pour l'avoir jusqu'à quitter la partie (les deux en même temps). Du coup, retour à la case départ et attente !
Sympathique pour patienter
Les Plus
  • Les graphismes cartoonesques...
  • La bande son de qualité
  • Le challenge à trois dans son salon
Les Moins
  • ... quoi que déjà-vu
  • Vraiment court malgré les défis
  • Où est l'esprit de la série Sacred ?
Résultat

Sacred Citadel s'avère être un jeu plutôt distrayant mais pas vraiment complet. Avec un scénario assez court, l'atout principal du jeu reste le multijoueur qui ne trouve de réel intérêt que dans votre salon, notamment par la difficulté de trouver des joueurs en lignes. Le développement des personnages et leurs différences ne créent pas l'addiction des jeux de rôles habituellement constatée. Si Sacred Citadel est un prologue, il ne reflète que difficilement l'esprit de la série.

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