Test | PES 2010 rate le coche
29 nov. 2009

Testé par sur
Aussi disponible sur
Pro Evolution Soccer 2010
  • Éditeur Konami
  • Développeur Konami
  • Sortie initiale 22 oct. 2009
  • Genre Sport

Le précédent volet avait déçu, cette édition 2009 ne change pas la donne. La série vedette de la PlayStation 2 a bien du mal à s'imposer sur les consoles next gen, surtout face à la concurrence très en forme. Même si de gros progrès ont été faits par rapport à l'édition 2008, il faut bien reconnaître que les lacunes énormes nous empêchent de profiter de cette simulation de football. Une déception, qui nous oblige à attendre une année de plus avant d'espérer voir, enfin, une version à la hauteur de la PlayStation 3 et de la Xbox 360.

Quelques améliorations

L'édition 2008 était bien ratée, personne ne viendra dire le contraire. La tâche était donc immense pour se remettre au niveau et le moins que l'on puisse dire, est que les efforts fournis ne sont pas suffisants. Certes la vitesse de jeu a été ralentie, un bon point ; désormais le ballon retrouve une physique normale qui se traduit par des frappes plus crédibles. Les dribbles sortent plus facilement, sans avoir besoin du stick analogique droit : une bénédiction. Les ralentis ne sont plus saccadés, heureusement, et les visages des joueurs s'avèrent plus crédibles. La modélisation a progressé aussi et seules quelques animations ternissent une réalisation léchée. Même les effets atmosphériques, la luminosité notamment, sont plus crédibles ; un bon point, mais ce n'est pas suffisant.

La Ligue des Champions offerte

Le mode Vers une Légende n'est pas encore au point.

Mais la grosse nouveauté de cette édition 2009 est la licence de la Ligue des Champions. Tout est fait pour plonger le joueur dans l'ambiance, grâce à un emballage léché. Hélas, le contenu n'est pas aussi soigné. S'il est possible de faire la compétition complète en plus des traditionnels matchs d'exhibition, il faut se contenter de licences incomplètes : les club présents sont trop peu nombreux et certaines absences font vraiment tache, comme l'Allemagne. Le tout est quand même complété par un ajout de taille : le mode "Vers une Légende" qui permet d'entraîner une future star du ballon rond, de ses débuts à sa retraite. Si les débuts sont laborieux, surtout sur le banc à attendre que le coach nous fasse entrer. Ou pendant les soporifiques sessions d'entraînement, ce mode prend toute sa dimension quand le poulain qu'on développe patiemment commence à prendre son envol. Reste que l'IA des autres joueurs, pas pressés de faire des passes, rend le tout un peu brouillon.

Des défauts héréditaires

Il manque encore beaucoup trop de clubs.

Mais les vraies limites de cette version 2009 sont toujours aussi cruelles : malgré les efforts fournis sur la physique du ballon et la réalisation, il reste encore beaucoup trop simple de remonter le terrain par les ailes, avant de tricoter dans la surface pour marquer, les matchs de foot n'ont rien de la simulation. Les mêmes schémas offensifs se répètent inlassablement, et tous les efforts fournis pour construire une belle défense tombent à l'eau. Du coup, l'intérêt n'est maintenu que par le côté spectaculaire du jeu ou attaques et contre-attaques se succèdent à un rythme soutenu. A défaut d'être réaliste, cette version 2009 a donc le mérite de proposer un jeu rythmé. Pas sûr que ça suffise aux fans de la série, de plus en plus attirés par la concurrence.
Les Plus
  • La Ligue des Champions et le mode Vers une Légende
  • La réalisation revue et corrigée
Les Moins
  • Les boulevards sur les ailes
  • Où sont les clubs ?
Résultat

Cette version 2009 fait mieux que la précédente, il est vrai catastrophique. Réalisation améliorée, jeu ralenti, physique du ballon retravaillée et modes de jeux supplémentaires, on est loin de la catastrophe redoutée. Malheureusement, deux gros défauts ternissent l'éclat de cette série culte : les boulevards sur les ailes, qui permettent de remonter le terrain en "moins de deux", et l'absence vraiment pénalisante de nombreux clubs. Les licences, malheureusement, c'est la concurrence qui les a...

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