Rynn et châtiments
- Éditeur Deep Silver
- Développeur Myrkur Games
- Sortie initiale 12 août 2025
- Genres Action, Aventure
Imaginez : un studio islandais, niché au cœur de Reykjavik, qui décide de se lancer dans le grand bain du jeu vidéo avec un premier projet ambitieux. Résultat : Echoes of the End. Une aventure viking-fantasy qui lorgne du côté de God of War et Tomb Raider, mais qui préfère vous tenir par la main dans un long couloir plutôt que de vous lâcher dans les fjords en liberté totale. Un choix qui se défend, mais qui laisse un petit goût de "déjà vu sous la neige".

L'histoire

Ensemble, vous traversez une Islande fantasmée où les clichés narratifs s'installent confortablement, mais où la dynamique du duo permet tout de même de sauver les meubles. L'arrivée d'Abram, en particulier, relance bien le rythme, apportant à la fois humour, entraide et efficacité dans les combats et énigmes. Et entre nous, sans lui, Rynn aurait peut-être retrouvé son frère... mais sûrement pas notre patience.
Le principe

Les ennemis évoluent dans des zones dédiées et ne vous voient que si vous y posez les pieds.
L'emballage

N'oubliez pas de recharger Rynn auprès des nombreux cairns que vous allez croiser.
Pour qui ?

Les combos avec Abram donnent des finish plutôt stylés.
L'anecdote

Vous allez pouvoir admirer le célèbre mont Kirkjufell, le site le plus instagramé d'Islande.
- Des paysages somptueux et une ambiance islandaise immersive
- Des combos nerveux et finish sanglants
- Les pouvoirs de Rynn fun et bien intégrés
- Abram dynamise vraiment l'expérience
- Un mélange action/énigmes/plateformes bien dosé
- Une progression trop linéaire, sur des rails
- Des bugs de collision, de caméra et d'affichage
- Des couleurs parfois un peu fades
- Le rythme qui s'étire et un scénario convenu
- Un manque d'originalité globale
Echoes of the End n'est pas un Ragnarok vidéoludique, mais plutôt un premier pas prometteur pour ce jeune studio islandais. L'aventure se suit avec plaisir, les pouvoirs de Rynn apportent du fun, et les environnements valent largement une carte postale. Mais le tout reste trop linéaire, trop classique et parfois maladroit dans sa technique pour marquer durablement. Un ersatz séduisant, certes, mais qui manque encore d'inspiration pour gravir les sommets du genre.