Aava râpe ses doigts pour vous servir
- Éditeur The Game Bakers
- Développeur The Game Bakers
- Sortie initiale 5 nov. 2025
- Genres Indépendant, Simulation, Survival
Rangez les chaussons et oubliez la corde d'assurance : Cairn vous propulse dans une ascension brute et viscérale, à la peau nue contre la roche. Avec leur nouveau titre, The Game Bakers (à qui l'on doit Furi et Haven) va vous faire sentir chaque aspérité, chaque micro-prise et chaque souffle suspendu. Nous avons testé la démo comme on s'attaque à un passage délicat d'une paroi, en apnée, et c'est encore les mains tremblantes et pleines de magnésie que l'on partage avec vous nos premières impressions.
Aava et l’appel du sommet
Dans Cairn, le nouveau survival-climber des Français de The Game Bakers, vous incarnez Aava, grimpeuse solitaire bien décidée à atteindre le sommet jamais conquis du Mont Kami. Les raisons de cette ascension insensée restent floues : Aava reçoit bien des appels de proches, mais choisit de ne pas y répondre, comme si chaque prise l'éloignait un peu plus de sa vie d'avant. Entre mystère et vertige, le jeu installe un décor où chaque corniche est une étape dans un voyage aussi intérieur que vertical.
Aux côtés d'Aava, Climbot, un petit robot d'assistance aussi mignon qu'un piolet high-tech. Il l'aide à récupérer pitons et matériel – même si tout indique qu'il jouera un rôle plus important au fil de l'aventure. La direction artistique, mêlant cell-shading et tons naturels, évoque la patte maison du studio et colle au réalisme de l'effort. Charmant.
Aux côtés d'Aava, Climbot, un petit robot d'assistance aussi mignon qu'un piolet high-tech. Il l'aide à récupérer pitons et matériel – même si tout indique qu'il jouera un rôle plus important au fil de l'aventure. La direction artistique, mêlant cell-shading et tons naturels, évoque la patte maison du studio et colle au réalisme de l'effort. Charmant.
Chaque prise compte (et chaque crampe aussi)
La simulation pousse jusqu'à gérer les blessures sur les doigts. À vos bandages !
Ici, pas question de "grimpette" façon Assassin's Creed. Cairn propose une simulation viscérale d'escalade et de survie, où chaque prise compte vraiment. Fatigue, hydratation, faim, blessures aux mains : tout est géré et chaque corniche devient une bénédiction – le genre d'endroit où l'on fait des selfies pour masquer son souffle court. Avant chaque mur, vous observez la paroi pour planifier votre trajet et placer vos pitons. Cette tension s'intensifie selon le mode choisi : facile pour découvrir, intermédiaire (celui que nous avons testé) pour une bonne dose de stress, et difficile avec mort permanente pour les plus téméraires.
Le studio a même prévu un mode Free Solo, où vous grimpez sans corde ni Climbot, ne comptant que sur vos propres compétences et sur un bon tube de magnésie virtuelle. Les contrôles sont eux aussi travaillés : chaque membre du corps est géré manuellement, donnant des mouvements précis et réalistes. Pas de musique : juste le vent, la roche et votre souffle, ou plutôt de votre essoufflement – ambiance "rando hardcore" garantie. Résultat : chaque point de sauvegarde est une petite victoire, et le mode photo permet de souffler en immortalisant la beauté des lieux avant de se demander « mais pourquoi je fais ça déjà ? ».
Le studio a même prévu un mode Free Solo, où vous grimpez sans corde ni Climbot, ne comptant que sur vos propres compétences et sur un bon tube de magnésie virtuelle. Les contrôles sont eux aussi travaillés : chaque membre du corps est géré manuellement, donnant des mouvements précis et réalistes. Pas de musique : juste le vent, la roche et votre souffle, ou plutôt de votre essoufflement – ambiance "rando hardcore" garantie. Résultat : chaque point de sauvegarde est une petite victoire, et le mode photo permet de souffler en immortalisant la beauté des lieux avant de se demander « mais pourquoi je fais ça déjà ? ».
Ce qu’on en pense
Checkez après coup votre parcours pour repérer les endroits où vous avez le plus peiné.
Cairn se montre corsé mais juste, avec des sensations de grimpe rarement atteintes dans un jeu vidéo. On est bien plus proche d'une simulation réaliste que de l'arcade "zen" d'un Jusant. La tension, l'originalité et la beauté des décors incitent à poursuivre l'ascension et de voir si, sur la durée, le jeu saura varier les situations. Les derniers trailers laissent penser que les conditions météo auront un rôle important : rafales de vent qui déséquilibrent, pluie qui rend les parois glissantes... Quelques collisions perfectibles rappellent qu'il s'agit encore d'une version de travail, mais la base est solide. Pour l'instant, Cairn donne envie d'enfiler un baudrier et de continuer à grimper ou de tenter le Free Solo pour les plus fous.
Si Cairn continue de tenir ses promesses, on risque d'avoir enfin un jeu d'escalade qui donne le vertige sans filer le mal de montagne. Plus que quelques semaines à patienter avant la sortie, fixée au 5 novembre 2025. En attendant, révisez votre vocabulaire de grimpeur (apprenez par exemple à "vacher") et musclez vos doigts : la paroi du Mont Kami ne vous fera pas de cadeau, même manette en main.
Si Cairn continue de tenir ses promesses, on risque d'avoir enfin un jeu d'escalade qui donne le vertige sans filer le mal de montagne. Plus que quelques semaines à patienter avant la sortie, fixée au 5 novembre 2025. En attendant, révisez votre vocabulaire de grimpeur (apprenez par exemple à "vacher") et musclez vos doigts : la paroi du Mont Kami ne vous fera pas de cadeau, même manette en main.
