D'où viens-tu ?
David NadalJ'ai une formation d'ingénieur mécanicien et micro électronicien, ce qui ne prédispose pas vraiment au jeu vidéo. J'ai ensuite eu la chance d'intégrer Infogrames en tant que testeur. C'est là, vers 1993, que le virus m'a pris, en observant toutes ces équipes créer des jeux.
Nous vivions alors les balbutiements de la 3D. Mon cursus universitaire et ma connaissance de la mécanique des solides m'ont permis d'intégrer une équipe assez facilement, pour travailler sur un jeu de formule 1 intitulé V-F1. Ce dernier est rapidement devenu V-Rally de manière à ne pas se retrouver en concurrence avec un certain Formula One 98, développé chez Sony. Je me suis donc occupé du moteur 3D, des collisions, etc.
V-Rally ayant eu le succès que l'on connaît, nous avons décidé, Stéphane Baudet (mon chef de l'époque), Fred Jay et moi, d'externaliser Eden Studios pour développer V-Rally 2.
Nous vivions alors les balbutiements de la 3D. Mon cursus universitaire et ma connaissance de la mécanique des solides m'ont permis d'intégrer une équipe assez facilement, pour travailler sur un jeu de formule 1 intitulé V-F1. Ce dernier est rapidement devenu V-Rally de manière à ne pas se retrouver en concurrence avec un certain Formula One 98, développé chez Sony. Je me suis donc occupé du moteur 3D, des collisions, etc.
V-Rally ayant eu le succès que l'on connaît, nous avons décidé, Stéphane Baudet (mon chef de l'époque), Fred Jay et moi, d'externaliser Eden Studios pour développer V-Rally 2.
Quel était l'objectif du studio ? Se détacher d'Infogrames ?
David NadalLe premier objectif consistait d'abord à se lancer dans une nouvelle aventure en surfant sur la vague V-Rally.
Infogrames était à l'époque une structure assez industrielle : le développement des jeux se faisait à la chaîne. Avec Stéphane, nous avions plutôt une âme de pionniers et nous souhaitions avant tout concevoir de bons jeux plutôt que d'en faire beaucoup. Grâce à l'impact de V-Rally, nous avons été contactés par de très nombreux éditeurs. Finalement, c'est avec Infogrames que nous avons continué à collaborer puisque c'est celui qui nous a proposé les jeux les plus intéressants.
J'ai donc été chef de projet sur V-Rally 2. Ensuite, nous avons travaillé sur Need for Speed Porsche pour Electronic Arts. Cette expérience a été très enrichissante. Nous avons enchaîné sur V-Rally 3. En parallèle, j'ai démarré le projet Kya.
Infogrames était à l'époque une structure assez industrielle : le développement des jeux se faisait à la chaîne. Avec Stéphane, nous avions plutôt une âme de pionniers et nous souhaitions avant tout concevoir de bons jeux plutôt que d'en faire beaucoup. Grâce à l'impact de V-Rally, nous avons été contactés par de très nombreux éditeurs. Finalement, c'est avec Infogrames que nous avons continué à collaborer puisque c'est celui qui nous a proposé les jeux les plus intéressants.
J'ai donc été chef de projet sur V-Rally 2. Ensuite, nous avons travaillé sur Need for Speed Porsche pour Electronic Arts. Cette expérience a été très enrichissante. Nous avons enchaîné sur V-Rally 3. En parallèle, j'ai démarré le projet Kya.