Atomes crochus

Noob... pas si noob que ça

Écrit par Le 02 avril 2010 à 09:00

Scène de tous les jours : vous faites vos courses dans votre supermarché préféré et vous avez le malheur de traverser le rayon BD ! Là, vous les voyez en tête de gondole ces livres au titre évoquant une profession, un loisir ou un âge particulier. Vous les connaissez, vous avez espéré ne plus jamais en retrouver un emballé dans un papier cadeau a votre nom. Et là, parmi ces cibles connues un nouveau titre : Noob. Et le plus étrange, c'est que vous allez partir avec et qu'il sera pour vous !

Noob raconte les déboires des membres de la guilde éponyme dans leur quête d'expérience sur horizon 1.1, LE jeu vidéo en ligne à la mode. Nous suivons donc Arthéon, le patient et pédagogue chef de guilde, Omega Zell l'assassin misogyne, arrogant et égocentrique, Gaea l'invocatrice vénale et manipulatrice, et enfin Sparadrap le prêtre, caricature du Kévin gaffeur mais touchant. Entrainements, chasses au trésor, player killer, quêtes et emplettes, voici les thèmes abordés par les différentes histoires toujours drôles qui parsèment ce premier tome qui vous fera passer un agréable moment.

Agents Intergalactiques : 2 sur 42 ?

Écrit par Le 15 mars 2010 à 17:35

42 Agents Intergalactiques est une parenthèse aux aventures de Tessa – Agent Intergalactique, une série de science-fiction française qui rivalise sans peine avec Sillage ou Aquablue. Elle retrace la destinée de ceux qui, avant la jeune Terrienne, ont été chargés d'assurer l'ordre au sein de la Galaxie et d'empêcher l'avènement du Néant. Le tome 2, Ari, raconte une enquête menée par le redoutable agent Kaa'Lahan nommé – vous l'aurez deviné – Ari. Et ce spin-off offre la possibilité de mettre en scène des histoires plus adultes et plus sombres que dans la série originelle.

En effet, Ari est un bad boy. Surnommé "Le Casseur", c'est davantage un guerrier qu'un diplomate. Il est envoyé par le Consulat Galactique pour enquêter sur d'étranges accidents survenus sur un site archéologique où sont effectués des fouilles sur une ancienne race de robots, les Viéjecillos. Et c'est l'occasion d'en apprendre un peu plus sur son passé et sur la menace qui plane sur la Galaxie. D'ailleurs, le scénario de Jean-Marc Lainé est assez captivant et ménage suffisamment de suspense pour vous tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Notez que ce tome constitue une histoire indépendante parfaitement autonome. Cependant, même si les allusions à Tessa ne sont que peu présentes, il est quand même recommandé de lire les volumes précédents ne serait-ce que pour avoir une vue d'ensemble de l'univers et surtout de saisir tous les clins d'œil et références disséminés dans les différentes planches. Au niveau des dessins, Stéphane Louis réalise des prouesses. Son style est bien marqué : découpage des scènes digne d'un blockbuster hollywoodien, effets rythmant parfaitement les phases d'action, et souci du détail. Mais tout cela ne serait rien sans ce superbe trait de crayon qui réussit la symbiose parfaite entre les courants manga japonais et comics américain. Les couleurs signées Sébastien Lamirand ne sont pas en reste et parachèvent ce magnifique rendu visuel. A conseiller à tout fan de science-fiction !

Ari, le deuxième tome de la série 42 Agents Intergalactiques éditée chez Soleil, est d'ores et déjà disponible au tarif conseillé de 12,90 €, sur internet (Fnac, Amazon,…) et dans tous les magasins spécialisés.

Et de trois pour World of Warcraft !

Écrit par Le 15 mars 2010 à 17:30

World of Warcraft entame avec ce septième tome – Sur la route de Theramore – son troisième cycle. Après avoir terrassé le Dragon Noir, il est temps pour le roi Varian et le prince Anduin de retourner là où leur peuple les attend. Accompagnés de leurs fidèles compagnons Broll et Valeera, ils prennent donc la route pour l'île de Theramore afin d'enrayer avant qu'il ne soit trop tard les sinistres desseins de l'usurpateur du trône. Mais pendant ce temps, près de la péninsule des flammes infernales, la sombre Stasia Ombrechue est parvenu à localiser Med'An, l'enfant hybride humain-orc dont parle une ancienne prophétie, et qui pourrait bien modifier à jamais la face du monde...

Walter & Louise Simonson, Jon Buran et Mike Boden sont une nouvelle fois aux commandes. Et il faut bien avouer que si le scénario de ce nouveau cycle s'annonce intéressant, la narration a par contre un peu de mal à suivre. Le couple Simonson a peut-être voulu en faire un peu trop dans ce tome. Ce dernier comporte ainsi beaucoup d'éléments et de personnages principaux différents, mais, puisque le récit passe rapidement de l'un à l'autre, il devient difficile de savoir où se dirige vraiment l'intrigue. Espérons que tout devienne un peu plus clair dans le prochain album. Par ailleurs, les dessins, même s'ils restent dans l'esprit de World of Warcraft, sont assez inégaux. Certaines planches sont vraiment brouillonnes, voire même à la limite du bâclage, avec des traits vraiment grossiers et des couleurs bien ternes. Dommage que Ludo Lullabi, le dessinateur du diptyque World of Warcraft : Porte-cendres, n'ait pas été appelé à la rescousse pour ce troisième cycle.

Sur la route de Theramore, le septième tome de la série World of Warcraft éditée chez Soleil, est d'ores et déjà disponible au tarif conseillé de 12,90 €, sur internet (Fnac, Amazon,…) et dans tous les magasins spécialisés.

L'épopée de Gilgamesh : du mythe à la bande dessinée

Écrit par Le 15 mars 2010 à 17:00

L'épopée de Gilgamesh est à l'origine un récit légendaire de l'ancienne Mésopotamie. Elle se décompose en 11 tablettes gravées au XVIIIème siècle avant Jésus-Christ, et partiellement retrouvées. Elle fait donc partie des œuvres les plus anciennes de l'Humanité et retrace, comme le titre l'indique, les exploits de Gilgamesh. A la mort de son père Ludalbanga, roi d'Uruk, Gilgamesh est trop jeune pour monter sur le trône et est contraint à l'exil. Il est recueilli comme un fils par Agga, roi de la cité voisine de Kish. Arrivé à l'âge adulte et après des batailles qui lui ont permis de prouver ses excellentes qualités de combattant sous la bannière de Kish, Gilgamesh va regagner la cité d'Uruk pour réclamer ses droits et pour y régner enfin !

C'est l'heure des démons pour le tome 2 de Dofus-Arena

Écrit par Le 12 décembre 2009 à 09:00

Pym est un jeune Sacrieur aux origines mystérieuses. Garnement incorrigible, il est inscrit à l'école de magie Grilembore. Il va être entraîné malgré lui dans une aventure aussi périlleuse qu'étonnante. En effet, Pym découvrira un complot ourdi par des créatures démoniaques : elles manipulent le temps pour mieux soumettre le monde à leurs sinistres desseins.

Dofus Arena est une publication de niche calibrée pour les joueurs de Dofus. Bien sûr, même sans connaitre cet univers, l'histoire reste compréhensible. Par contre, si vous ne maitrisez pas quelques notions de jeux d'aventure au tour par tour, de jeux cartes, voire de jeux de rôle, vous risquez d'être vite perdu. Tout n'est que référence, et même si quelques définitions parcourent çà et là le récit, le lecteur lambda passera à coté de beaucoup de subtilités. D'un point de vue du récit, l'histoire est pourtant plaisante, et contrairement au premier, ce tome gagne en compréhension avec la présentation claire des différentes factions. Le dessin quant à lui est épuré, tout en étant dynamique.

Dofus Arena ne nous ment pas ! De l'action, de l'humour, de l'héroïsme... Tout ce qui fait le style Dofus est présent, car calibré pour ces joueurs. Pour les autres, soyons honnêtes, ils risquent d'être hermétiques à la plupart des références.

Reconnaissons le, Ankama a su faire de son jeu phare une BD plaisante, ce qui est en soit déjà un exploit (je ne vous inviterai pas à lire tous les ratages dans ce domaine). Par contre, même si ce volume s'en sort avec les honneurs, il reste loin derrière Dragon Quest, qui avait réussi en son temps à se détacher suffisamment de sa licence pour offrir une histoire originale et épique. C'est tout ce que je souhaite au duo Devos-Bretzner : réussir à faire sortir Pym de sa niche pour qu'il puisse conquérir le grand public.

Dofus-Arena – Tome 2 : L'heure des Démons est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 7 €.

Gears of War poursuit l'aventure en comic

Écrit par Le 10 décembre 2009 à 09:00

Véritable image de marque de la marque Microsoft, la licence Gears of War est un blockbuster en puissance avec ses 11 millions de ventes tous supports confondus (360 et PC) entre novembre 2006 et mai 2009. Et qui dit blockbuster dit produit dérivé. Rien de surprenant à voir débarquer Markus Fenix et la l'équipe Delta en bande-dessinée donc.

Pilotez votre Wii avec le G-Racing Wheel

Écrit par Le 07 novembre 2009 à 09:30

Souvenez-vous, l'année dernière nous vous proposions une petite sélection de volants pour transformer votre Wii en Formule 1... ou du moins en Kart. Aujourd'hui, c'est au tour du G-RACING Wheel de GAMERON de passer sous notre microscope.

Premier constat : un bon volume et des matériaux a priori suffisamment robustes. Deuxième constat : le retour de force promis sur l'emballage est plutôt bien géré et offre des sensations de conduite sympathiques. Le volant possède aussi un axe à 2 positions (libre ou fixe) qui permet d'effectuer des mouvements spéciaux selon les jeux choisis.

Seul bémol : les fixations ventouses ne sont réellement efficaces que sur des surfaces vitrées ou métalliques. Sur des tables basses ou bureaux en bois cirés le volant a une fâcheuse tendance à glisser. Pas très pratique.

Le G-RACING Wheel est disponible sur internet (Cdiscount) et en magasins spécialisés aux alentours de 16 €.

Les Chroniques de Wakfu : Maille à partir

Écrit par Sandman Le 19 octobre 2009 à 17:00

"Les Chroniques de Wakfu" est la collection signée par Ankama pour éclairer une partie de leur monde dans un recueil de récits collectifs.
Pour ce premier tome le thème choisi est la tribulation d'une pièce de Kama, la monnaie locale. Excusez- moi, "LA pièce de Kama trouvée dans le premier épisode de Wakfu" dixit l'intro.

L'avantage de ce genre de recueil, c'est de voir comment des artistes (hélas anonymes pour le lecteur) réussissent à traiter une histoire avec pour seul fil conducteur une simple pièce. Ça, c'est pour la théorie. Concrètement pour Maille à Partir, les styles graphiques sont bien marqués et suffisamment différents pour que chacun y trouve, au choix, son goût ou dégoût.

Nous ne pouvons pas dire la même chose pour les six histoires. Quatre fonctionnent sur le même principe de running gag (dans tous les sens du terme).
Une des histoires n'est qu'un gag qui s'éternise en longueur, tandis qu'une autre, plus contemplative, se termine sur un gag éhonté.

Toutes les histoires sont humoristiques. Logique avec un univers aussi léger que celui de Wakfu. Mais c'est toutefois aussi un monde cohérent avec ces zones d'ombre. Ces dernières n'apparaissent hélas pas dans ce recueil. Néanmoins, l'ensemble du recueil est plaisant, grâce aux multiples références allant des Fables de La Fontaine au Seigneur des anneaux, sans oublier toutes celles de Wakfu.

Vous l'aurez sans doute compris l'intérêt que vous pourriez avoir pour ce recueil est égal à l'intérêt que vous portez pour le jeu Wakfu et ses dérivés. Pour les autres, vous passerez un agréablement moment dans la salle d'attente du... dentiste/coiffeur/vétérinaire/ (rayez les mentions inutiles).

Les Chroniques de Wakfu : Maille à partir est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 14 €.

Rien ne va plus au pays de Kuma Kuma

Écrit par Sandman Le 19 octobre 2009 à 15:30

Lynn et Giny sont deux sœurs qui lors d'un après-midi shopping découvrent une étrange boutique. Là, elles vont acheter un jeu vidéo nommé Kuma. Et c'est accompagnées de Leo, Yoni et Thalie qu'elles s'embarquent dans une aventure où leur vie sera véritablement en jeu.

Connaissez-vous les Supers Nanas, la série Team Titans et les publications de Junko Mizuno ? Et bien le style de Kuma Kuma serait un mélange de tout ça. Hélas, le format manga et le noir et blanc desservent le dessin qui se retrouve surchargé et difficilement lisible !

Niveau scénario, nous ne sommes pas mieux lotis. Aucun des personnages principaux n'est développé. Leur vie dans le monde réel se résume au strict minimum et reste anecdotique. Quant à leur personnage dans le jeu, c'est la classe qu'ils ont choisie qui les définie. L'histoire ce contente d'enchaîner les quêtes "porte/monstre/trésor", ce qui n'est déjà pas terrible à jouer. Je vous laisse donc deviner ce que c'est que de le lire...

Coté gags, comment vous dire ? Ils tombent à plat, pour la plupart. Les gags visuels devraient faire rire les enfants de moins de 10 ans. Ceux de situation ne m'ont même pas tiré un sourire. Quant aux clins d'œil pour les vieux geeks, ils pourraient se gratifier de "facepalm" : pour exemple, vous pouvez voir une C18 en vendeuse et un C17 forgeron !

On peut féliciter Ankama de donner leur chance à de jeunes auteurs, mais à la vue de Kuma Kuma, c'est à se demander s'ils les encadrent toujours suffisamment. Kuma Kuma aurait dû être à l'image de sa couverture colorée et sympathique. Malheureusement, il n'en est rien. Donc si vous voulez vraiment lire une bonne histoire où les personnages mettent leur vie en jeu dans un univers virtuel, je vous recommanderais plutôt Dreamland de Reno Lemaire.

Les deux premiers tomes de Kuma Kuma sont disponibles sur internet (Tome 1 et Tome 2) et en magasins spécialisés aux alentours de 6 € chacun.

Dofus Monster Tome 4 : Firefoux

Écrit par Sandman Le 18 octobre 2009 à 13:30

Balthus est le vieux chef des Firefoux. La tradition veut que l'un de ses deux fils, Bob ou Boris, soit élu pas la tribu pour lui succéder. Mais c'est sans compter sur la paranoïa de Balthus qui va pousser les deux frères l'un contre l'autre.

Le scénario est alléchant, mais les dessins de Neyef font partie de ceux que l'on aime ou que l'on déteste. Toutefois, je le reconnais, même si on n'adhère pas au trait, on ne peut pas reprocher à l'auteur son manque de technique. Le découpage est dynamique, les arrière-plans sont détaillés... Difficile de le prendre en défaut.

Et pourtant, je n'accroche pas ! Les personnages sont péniblement reconnaissables, et le sont d'autant moins que tous les prénoms commencent systématiquement par "B". Sans oublier l'esprit vengeur qui parle avec un dialecte où tous les "R" sont supprimés. Tous ces effets de style, ajoutés au dessin particulier, freinent la fluidité de lecture et m'ont empêché de passer un agréable moment.

Firefoux ne sera pas la perle de DOFUS Monster. Les collectionneurs acharnés d'Ankama le prendront sûrement, les autres n'en feront pas un achat prioritaire, et enfin, le commun des mortels comme moi passeront devant sans regret.

DOFUS Monster Tome 4 : Firefoux est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 5 €.

Tribune libre