Véritable image de marque de la marque Microsoft, la licence Gears of War est un blockbuster en puissance avec ses 11 millions de ventes tous supports confondus (360 et PC) entre novembre 2006 et mai 2009. Et qui dit blockbuster dit produit dérivé. Rien de surprenant à voir débarquer Markus Fenix et la l'équipe Delta en bande-dessinée donc.
Souvenez-vous, l'année dernière nous vous proposions une petite sélection de volants pour transformer votre Wii en Formule 1... ou du moins en Kart. Aujourd'hui, c'est au tour du G-RACING Wheel de GAMERON de passer sous notre microscope.
Premier constat : un bon volume et des matériaux a priori suffisamment robustes. Deuxième constat : le retour de force promis sur l'emballage est plutôt bien géré et offre des sensations de conduite sympathiques. Le volant possède aussi un axe à 2 positions (libre ou fixe) qui permet d'effectuer des mouvements spéciaux selon les jeux choisis.
Seul bémol : les fixations ventouses ne sont réellement efficaces que sur des surfaces vitrées ou métalliques. Sur des tables basses ou bureaux en bois cirés le volant a une fâcheuse tendance à glisser. Pas très pratique.
Le G-RACING Wheel est disponible sur internet (Cdiscount) et en magasins spécialisés aux alentours de 16 €.
"Les Chroniques de Wakfu" est la collection signée par Ankama pour éclairer une partie de leur monde dans un recueil de récits collectifs. Pour ce premier tome le thème choisi est la tribulation d'une pièce de Kama, la monnaie locale. Excusez- moi, "LA pièce de Kama trouvée dans le premier épisode de Wakfu" dixit l'intro.
L'avantage de ce genre de recueil, c'est de voir comment des artistes (hélas anonymes pour le lecteur) réussissent à traiter une histoire avec pour seul fil conducteur une simple pièce. Ça, c'est pour la théorie. Concrètement pour Maille à Partir, les styles graphiques sont bien marqués et suffisamment différents pour que chacun y trouve, au choix, son goût ou dégoût.
Nous ne pouvons pas dire la même chose pour les six histoires. Quatre fonctionnent sur le même principe de running gag (dans tous les sens du terme). Une des histoires n'est qu'un gag qui s'éternise en longueur, tandis qu'une autre, plus contemplative, se termine sur un gag éhonté.
Toutes les histoires sont humoristiques. Logique avec un univers aussi léger que celui de Wakfu. Mais c'est toutefois aussi un monde cohérent avec ces zones d'ombre. Ces dernières n'apparaissent hélas pas dans ce recueil. Néanmoins, l'ensemble du recueil est plaisant, grâce aux multiples références allant des Fables de La Fontaine au Seigneur des anneaux, sans oublier toutes celles de Wakfu.
Vous l'aurez sans doute compris l'intérêt que vous pourriez avoir pour ce recueil est égal à l'intérêt que vous portez pour le jeu Wakfu et ses dérivés. Pour les autres, vous passerez un agréablement moment dans la salle d'attente du... dentiste/coiffeur/vétérinaire/ (rayez les mentions inutiles).
Les Chroniques de Wakfu : Maille à partir est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 14 €.
Lynn et Giny sont deux sœurs qui lors d'un après-midi shopping découvrent une étrange boutique. Là, elles vont acheter un jeu vidéo nommé Kuma. Et c'est accompagnées de Leo, Yoni et Thalie qu'elles s'embarquent dans une aventure où leur vie sera véritablement en jeu.
Connaissez-vous les Supers Nanas, la série Team Titans et les publications de Junko Mizuno ? Et bien le style de Kuma Kuma serait un mélange de tout ça. Hélas, le format manga et le noir et blanc desservent le dessin qui se retrouve surchargé et difficilement lisible !
Niveau scénario, nous ne sommes pas mieux lotis. Aucun des personnages principaux n'est développé. Leur vie dans le monde réel se résume au strict minimum et reste anecdotique. Quant à leur personnage dans le jeu, c'est la classe qu'ils ont choisie qui les définie. L'histoire ce contente d'enchaîner les quêtes "porte/monstre/trésor", ce qui n'est déjà pas terrible à jouer. Je vous laisse donc deviner ce que c'est que de le lire...
Coté gags, comment vous dire ? Ils tombent à plat, pour la plupart. Les gags visuels devraient faire rire les enfants de moins de 10 ans. Ceux de situation ne m'ont même pas tiré un sourire. Quant aux clins d'œil pour les vieux geeks, ils pourraient se gratifier de "facepalm" : pour exemple, vous pouvez voir une C18 en vendeuse et un C17 forgeron !
On peut féliciter Ankama de donner leur chance à de jeunes auteurs, mais à la vue de Kuma Kuma, c'est à se demander s'ils les encadrent toujours suffisamment. Kuma Kuma aurait dû être à l'image de sa couverture colorée et sympathique. Malheureusement, il n'en est rien. Donc si vous voulez vraiment lire une bonne histoire où les personnages mettent leur vie en jeu dans un univers virtuel, je vous recommanderais plutôt Dreamland de Reno Lemaire.
Les deux premiers tomes de Kuma Kuma sont disponibles sur internet (Tome 1 et Tome 2) et en magasins spécialisés aux alentours de 6 € chacun.
Balthus est le vieux chef des Firefoux. La tradition veut que l'un de ses deux fils, Bob ou Boris, soit élu pas la tribu pour lui succéder. Mais c'est sans compter sur la paranoïa de Balthus qui va pousser les deux frères l'un contre l'autre.
Le scénario est alléchant, mais les dessins de Neyef font partie de ceux que l'on aime ou que l'on déteste. Toutefois, je le reconnais, même si on n'adhère pas au trait, on ne peut pas reprocher à l'auteur son manque de technique. Le découpage est dynamique, les arrière-plans sont détaillés... Difficile de le prendre en défaut.
Et pourtant, je n'accroche pas ! Les personnages sont péniblement reconnaissables, et le sont d'autant moins que tous les prénoms commencent systématiquement par "B". Sans oublier l'esprit vengeur qui parle avec un dialecte où tous les "R" sont supprimés. Tous ces effets de style, ajoutés au dessin particulier, freinent la fluidité de lecture et m'ont empêché de passer un agréable moment.
Firefoux ne sera pas la perle de DOFUS Monster. Les collectionneurs acharnés d'Ankama le prendront sûrement, les autres n'en feront pas un achat prioritaire, et enfin, le commun des mortels comme moi passeront devant sans regret.
DOFUS Monster Tome 4 : Firefoux est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 5 €.
Silas, un futur Elric en puissance, est un apprenti guerrier sacrieur. Quoi ? Vous ne savez pas ce que c'est un guerrier sacrieur ? Vous êtes des noobs ! Mais ça tombe bien : moi aussi... Il ne serait donc pas superflu qu'Ankama place un glossaire à la fin de leurs BDs pour que les néophytes puissent saisir toutes les subtilités de leur univers !
Dans Wakfu – Les Larmes de Sang T1 : Silas , les sacrieurs sont des berserks liés à une déesse qui leur procure de sa force selon l'importance des blessures qu'ils reçoivent. Ce qui est bien avec les pactes de sang, c'est que ça vous assombrie tout de suite un récit. Personnellement, j'adore !
Et je peux vous dire que Gregory Charlet nous gâte : le dessin est maîtrisé, le découpage est dynamique et il réussit à nous faire ressentir les différentes ambiances proposées par la BD. Des combats enflammés, des pauses oniriques, en passant par des tranches de vie bucoliques, c'est un vrai plaisir à lire.
Saluons au passage le travail de la coloriste (Mirabelle, merci les pages bonus) qui contribue à renforcer l'ambiance générale.
Côté scénario, n'allez pas croire qu'il est inexistant, bien au contraire. Je dirais qu'il y a de sacrées bonnes pistes qui tendent à nous diriger vers la tragédie. De plus, on a droit à un joli petit cliffhanger pour conclure ce tome. Et pourtant, nous n'avons pas quitté l'introduction du récit ! Pour une fois ce n'est pas la mort des parents du héros qui est l'élément déclencheur.
Une agréable surprise au demeurant ! Une critique tous de même : la couverture ne rend pas hommage à la BD et pourrait en rebuter plus d'un, moi le premier !
Je vous conseille fortement de lire Les Larmes de Sang, car Ankama nous livre ici une BD qui a le potentiel nécessaire pour devenir un futur grand nom de la BD d'aventure. Personnellement, je peux vous dire que j'attends avec une grande impatience le tome 2.
Wakfu – Les Larmes de Sang T1 : Silas est disponible sur internet (Ankama Shop) et en magasins spécialisés aux alentours de 14 €.
Les Transformers, tous les trentenaires d'aujourd'hui vous en parlent avec nostalgie. C'est en 1984 qu'ils débarquent sous la production de Marvel et Sunbow Productions en format animé, puis décliné en jouet par la société américaine Hasbro.
Les Transformers, sont des robots extraterrestres, ayant développé la faculté de se transformer. Pour des raisons de camouflage ils deviennent des machines faisant partie de l'environnement où ils se trouvent. Depuis des décennies, Les Autobots menés par Optimus Prime font face aux terribles Decepticans dirigés par Megatron. En 2007, Michael Bay les remet au gout du jour avec un film éponyme.
Aujourd'hui la franchise revient sous forme de comics avec Transformers : Le règne de Starscream, dont le scénario sert de prélude entre le premier et le second film, sortant le 24 juin dans les salles obscures. Le scénario est donc la suite directe du film. Les scénaristes ont été plus loin puisque l'entame de ce premier tome sert de prologue au premier film. S'ensuit un bref rappel des événements marquant du film mais vu du coté des Decepticans. Ensuite, ce volume prend le relais du film. Une fois Megatron détruit ainsi que l'Allspark (La source de vie des Transformers), Starscream, premier lieutenant de Megatron, prend sa place en tant que chef des Decepticans. Il retourne dans son système d'origine dans le but de récréer l'Allspark et d'unifier tous les Transformers. Mais les Autobots, asservis ou non, fomentent une rébellion et cette dernière est prête à en découdre. Scénario original, il permet une belle transition par rapport au film. Les anciens vont retrouver avec plaisir quelques uns des Transformers de leur jeunesse que ce soit chez les Decepticans ou chez les rebelles Autobots.
Ce premier tome donne l'occasion aux fans de découvrir le système d'origine des robots géants ainsi que la forme originelle des plus connus d'entre eux. Premier tome en comptant cinq, Transformers : Le règne de Starscream va plaire aux fans du dessin animé comme à ceux du film. L'univers est respecté tout comme l'ambiance et les coups de crayons rendent clairement hommages à cette série.
Le premier volume de Transformers : Le règne de Starscream est disponible pour environ 12 € aux éditions Soleil Prod, sur internet et dans les magasins spécialisés.
Fort de sa licence World of Warcraft, Soleil continue à renforcer ses séries de bandes dessinées adaptées du plus célèbre des MMORPGs (jeux de rôle en ligne massivement multijoueur) en éditant régulièrement de nouveaux volumes. Et cette fois-ci, Soleil réalise un doublé.
Le premier volume dont il est question est le tome 5 de la série originelle World of Warcraft, intitulé Face-à-face. Cet album fait plus précisément partie du second cycle inauguré par le tome précédent, Retour à Hurlevent. Vous y suivez donc les pérégrinations de Lo'Gosh et de ses compagnons d'armes, Valeera et Broll. Il va sans dire qu'une fois encore, nos héros vont devoir faire preuve de beaucoup de courage et d'abnégation pour triompher des dangers qui les guettent. Parviendront-ils à faire face au maléfique usurpateur du trône du Roi Varian ? Walter Simonson, Jon Buran et Mike Boden sont une fois encore aux manettes, et l'intrigue comme les dessins restent donc fidèles à l'univers déjà bien étoffé de la série.
Le second volume, quant à lui, est le deuxième tome du diptyque Porte-Cendres. Intitulé L'ordre de l'aube d'Argent, il fait directement suite à A la poussière tu retourneras sorti en début d'année. Alors que le Roi-Liche et son armée du Fléau mettent à feu et à sang le royaume humain de Lordaeron, le seul espoir repose sur Darion, le fils du paladin Alexandros Mograine. La puissante épée forgée par les nains de Forgefer, Porte-Cendres, aura bien sûr un rôle important à jouer. Le scénariste Micky Neilson signe là une aventure au rythme soutenu et haletant. Du côté des illustrations, le talent de Ludo Lullabi éclabousse à nouveau chacune des pages de la BD. Le trait est vif et précis, inspiré à la fois par les comics américains et les mangas japonais, et les couleurs, oscillant tour-à-tour entre les teintes chaudes et les teintes froides, finalisent sans fausse note le magnifique rendu visuel.
World of Warcraft : Face-à-face et World of Warcraft – Porte-cendres : L'ordre de l'aube d'Argent sont d'ores et déjà disponibles au tarif conseillé de 12,90 €, sur internet (Fnac, Amazon,…) et dans tous les magasins spécialisés.
"Dis moi Conan quelles sont les choses essentielles dans la vie ? - Massacrer ses ennemis, les voir mourir devant soi et entendre les gémissements de leurs femmes !"
Age of Conan vous plonge dans l'une des meilleurs aventures médiévale-fantastique de notre ère. Vous incarnez le seigneur d'un des quartes royaumes d'Hyboria : Aquilonie, Turan, Hyperborée ou Stygie. C'est un jeu où les batailles sanguinaires, la sorcellerie et les intrigues politiques sont liées les uns aux autres. Votre but ultime est de devenir le royaume le plus puissant et d'attirer dans votre camp l'homme le plus célèbre d'Hyboria : Conan le Cimmérien ! Mais quelle sera votre tactique pour parvenir à vos fins ?
En général, un amateur de jeu vidéo est également un amateur de bonnes séries TV, non ? L'adaptation de la série Heroes en comics a donc naturellement trouvé sa place dans notre rubrique "Atomes Crochus". Et puis, même si le projet semble abandonné depuis le désintérêt d'Ubisoft, un jeu vidéo basé sur cet univers est toujours dans les cartons. Reste à savoir lesquels.
Si vous n'avez jamais entendu parler de Heroes, voici le pitch : "Partout dans le monde, différents individus découvrent qu'ils possèdent des pouvoirs extraordinaires. L'une aura le don de guérison, un autre celui de voler... D'où viennent leurs pouvoirs ? Pourquoi cela leur arrive-t-il ? Sont-ils différents ? Quels inquiétants secrets entourent leur passé ? Peu à peu, apprivoisant leurs pouvoirs, ils uniront leurs forces pour tenter de sauver le monde !
Qui dit super héros, dit comics. La série est donc déclinée en comics aux Etats-Unis. Chez nous, les Editions Soleil ont eu la bonne idée de regrouper ces comics dans deux volumes. Côté format, nous avons droit à une très belle édition, robuste et agrémentée de quelques "bonus" (interviews et note d'intention). Le fond, quant à lui, est parfois assez inégal. Ce qui s'explique par la diversité des dessinateurs et auteurs (les plus grands auteurs de comics font partie de l'aventure). Si vous êtes familier de la série TV, vous serez probablement déçu de ne pas croiser plus souvent les personnages principaux sur ces planches. Mais c'est le choix de Tim Kring, créateur de la série : privilégier des histoires et personnages annexes - souvent inédits - pour mieux étayer la trame principale. Pour tout vous avouer, ça ne m'a pas vraiment éclairé, au contraire ! Mais l'univers est respecté et l'ambiance est bien là.
Les deux volumes de Heroes sont disponibles aux alentours de 20 € chacun aux éditions Soleil Prod, sur internet (Amazon, Fnac) et dans les magasins spécialisés.