Test | PAYDAY 2
28 août 2013

Le petit guide du gentil braqueur

Testé par sur
Aussi disponible sur
PAYDAY 2
  • Éditeur 505 Games
  • Développeur Overkill
  • Sortie initiale 13 août 2013
  • Genre First Person Shooter

Après PAYDAY : The Heist, gros carton en 2011, voici logiquement sa suite, sobrement appelée PAYDAY 2. Alors qu'à l'époque, vous aviez eu le droit à un jeu en coopération de braquage sympathique mais peu fourni en matière de contenu, le studio Overkill a décidé de vous offrir un jeu à la hauteur de ses ambitions.

L'histoire

Dans PAYDAY 2, il n'y a pas d'histoire. Vous incarnez simplement un braqueur qui a pour nom de code Hoxton, Wolf, Chains ou encore Dallas. À vous de choisir votre favori et vous pourrez l'incarner. Chacun a son histoire personnelle mais celle-ci n'a en aucun cas d'influence sur le jeu en lui-même. C'est juste une façon d'ajouter un peu de contenu au jeu. Cela peut paraître artificiel mais ce n'est pas là-dessus que PAYDAY 2 tire son épingle du jeu.
Les collants, ça file, optez pour un masque

Le principe

La discrétion peut être un choix tactique.

Dans PAYDAY 2, vous êtes donc un braqueur qui fait partie d'une équipe de quatre personnes engagées pour exécuter différents contrats. Chaque contrat est plus ou moins difficile et long à remplir. Certains contrats se déroulent sur une journée et d'autres sont divisés en plusieurs missions qui se suivent logiquement. Les contrats vont d'un simple braquage de banque au vol de drogue d'un cartel pour ensuite la revendre en passant par la mise à sac de magasins.

Voici comment se déroule une mission type : vous localisez l'objectif, vous vous en saisissez, et ensuite vous fuyez la scène. Vous retrouverez souvent les mêmes environnements mais l'emplacement des objectifs diffère à chaque fois. Pareil pour la façon de fuir. Si vous mettez trop de temps pour vous rendre à votre van, un autre mode de transport vous sera proposé. Une fuite en hélicoptère par exemple. Il n'existe pas non plus 36 solutions différentes et vous ferez souvent les mêmes choses. Après chaque mission, vous gagnez de l'expérience qui vous permet de passer de niveau et donc de gagner des points de compétences. Grâce à ces derniers, vous pouvez choisir une classe entre cerveau, technicien, fantôme ou exécuteur. Chaque classe a ses propres caractéristiques. Ainsi, le cerveau pourra distribuer des sacs médicaux pour se soigner alors que l'exécuteur donnera des munitions aux coéquipiers qui ont la gâchette facile. Passé le niveau 40, monter de niveau sera bien plus difficile. Il faudra refaire encore et encore les missions pour atteindre le niveau 100. Même si la rejouabilité est correcte, cela est susceptible de vous lasser.

L'inventaire est assez conséquent et il vous faudra un sacré paquet d'heures avant de tout débloquer. Il en va de même pour les masques qu'il est possible de personnaliser d'une multitude de manières différentes. À côté de ça, les maps ont droit à leur glitches : à certains endroits, il vous est possible de sortir de la map. C'est un peu inadmissible pour un jeu de cette envergure.
Un braqueur doit savoir être polyvalent

Le multi

Sortir de ce genre de situation n'est pas toujours aisé.

S'il existe bien un mode hors-ligne pour jouer en solo à PAYDAY 2, le titre est bien sûr fait pour être joué avec d'autres braqueurs en herbe. Le jeu dispose d'un système de serveur sympathique mais pas très bien pensé. Il s'agit d'une carte sur laquelle apparaissent les différents serveurs pendant quelques secondes. Si l'idée de design est louable, ce n'est absolument pas pratique. Une bonne vieille liste aurait fait amplement l'affaire. Trouver un serveur est assez simple, vous pouvez également créer vous-même votre partie comme pour chaque jeu multi.
À quatre, c'est toujours mieux

Pour qui ?

Une fois que la police arrive, c'est vite l'anarchie.

Le jeu s'adresse aux fans de FPS aux parties rapides. C'est de la coopération pure et dure ; une bonne entente et de la discipline sont requises pour mener à bien les contrats. Si chacun va où il veut, le contrat sera un échec. PAYDAY 2 est donc un jeu pour des groupes de quatre amis qui jouent ensemble. Lorsque vous n'êtes pas au complet, l'intelligence artificielle des coéquipiers laisse à désirer et vous pouvez facilement tomber sur les mauvaises personnes en choisissant une partie au hasard. Certains quittent la partie en cours. Quand ce n'est pas l'hôte de la partie tout va bien, le joueur est remplacé par l'ordinateur, qui peut être lui même remplacé par un autre joueur en cours de partie. Mais rejoindre une partie en cours est bien moins intéressant pour vous.
"Tu ne voleras point tout seul"

L'anecdote

Un résumé plus clair des missions eût été plus heureux.

Pour rajouter encore un peu plus d'immersion, Overkill met à votre disposition une planque. Elle vous est présentée lors du tutoriel. Lors de ce dernier, on vous promet une personnalisation de celle-ci. Or, il est pour le moment impossible de le faire. Gageons que ce sera possible à l'avenir.
Plus de contenu à venir
Les Plus
  • Le jeu est beau
  • Le nombre de contrats
  • Les contrats sur plusieurs jours
  • Le système de compétences
  • Le nombre gigantesque d'éléments à débloquer
  • Une énorme durée de vie
Les Moins
  • Le système de recherche de parties
  • Il faut avoir trois amis pour profiter à fond du jeu
  • La planque pas encore personnalisable
Résultat

PAYDAY 2 est au final un très bon jeu de tir en coopération. Il est plutôt joli et bien plus riche et plus ambitieux que son prédécesseur. Le seul petit bémol : jouer avec trois amis vous offre une bien meilleure expérience de jeu à tous les niveaux. PAYDAY 2 est passé à très peu de choses d'être le FPS de l'année, fallait-il encore qu'il soit mieux fini.

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