Ne nous mentons pas : nous sommes tous un jour tombé sur un jeu que l'on a considéré comme plus ou moins injustement noté par la presse spécialisée. Attention, je ne parle pas de jeux passant forcément du lynchage à l'encensement, mais de ces titres réputés comme mauvais et qui, au final, ne sont pas aussi médiocres que certains le laissent penser. Si j'aborde ce sujet, et à la première personne qui plus est, c'est parce que Docteur Lautrec et Les Chevaliers Oubliés et l'une de ces relatives injustices. Non pas qu'il soit bon, mais le titre de Konami possède tout de même quelques atouts.
Les cinématiques donnent le ton et font office de sympathiques récompenses.
Paris, je t'aime
Malgré son système de combat basé sur l'utilisation de trésors sur des socles plus ou moins spécifiques, le jeu peine à convaincre.
Catastrophe ludique
En plus de visiter la capitale, vous apprendrez bon nombre d'anecdotes.
Professeur Lautrec
- Un jeu japonais à Paris
- Des personnages attachants
- Un côté "pédagogique" sympa
- De vraies ambitions dans le fond
- Des cinématiques sympas
- Quelques musiques vraiment excellentes
- Une technique en dents de scie, voire moche par moment
- Un gameplay et un game design souvent honteux
- Redondant
- Trop facile mais paradoxalement énervant par moments
Sur le plan ludique, Docteur Lautrec et Les Chevaliers Oubliés ne vaut rien ou presque. Si l'on souhaite défendre le titre de Konami, il faut plutôt se tourner vers son cadre parisien, ses personnages attachants et son fond plus cohérent et ambitieux qu'il n'y paraît. A vrai dire, ce jeu à tout d'un coup d'essai fainéant afin de tester une licence et le potentiel de son personnage principal. Autrement dit, Docteur Lautrec reste une licence à surveiller de près malgré les nombreuses carences de cet épisode, trop évidentes pour en conseiller l'achat. Car si l'éditeur japonais venait à faire une suite alliant le fond et la forme, cela pourrait définitivement faire des étincelles.