Dossier | Soirée de gala chez Nintendo et NRJ
24 mars 2005

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Le concours organisé autour de Metroid Prime Hunter et les 10.000 € en jeu n'étaient qu'un prétexte pour NRJ et Nintendo d'organiser ensemble une soirée digne de ce nom, rythmée au son des entrechocs des coupes de champagne et des bouchées de petits-fours. Pendant ce temps là, une poignée de finalistes s'entre-déchirait le gros chèque en carton, tandis que les L5 dansaient autour de Samus. N'y avait-il finalement que du champagne ? Vos deux valeureux serviteurs étaient là pour le vérifier, s'abandonnant parfois à des parties endiablées sur les bornes NDS.

Champagne et paillettes : bienvenue à la soirée NRJ / NDS

C'est au fin fond d'une immense cave à vin, dans les Crayères de Montquartier à Issy-les-Moulineaux, que nous avons été conviés, le 18 mars dernier, à la finale des NRJ Games 2005, en partenariat avec Nintendo. Selon les termes du concours, 20 joueurs des quatre coins de la France se sont retrouvés pour la grande finale, s'affrontant sur le multi de la version démo de Metroid Prime Hunter. De 10 à 25 ans, ces derniers se sont battus sans relâche sur les bornes, dans une ambiance torride, et sous le regard tantôt amusé, tantôt inquiet de leurs parents et amis. Les plus prévoyants ont même amené leur stylet, pour palier celui founi lors de la soirée, en métal et relié à un câble. Pour 10 000 €, on peut bien prendre quelques précautions.

Soirée disco !

La vainqueur touche le pactole

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le duo NRJ/Nintendo sait mettre l'ambiance. L'atmosphère des froids tunnels de pierre de l'immense cave s'est rapidement réchauffée quand les DJs de NRJ sont entrés en scène. Ce sont deux ambiances totalement distinctes – à savoir techno d'un côté et Rn'B de l'autre – qui ont alors drainé les foules sur les pistes de danse. On remerciera aussi les barmaids et les charmantes hôtesses d'accueil qui ont animé le cocktail dînatoire, mais ce sont surtout les quelques starlettes invitées pour l'occasion (les L5, Loana et consoeurs) qui auront su nous faire sagement patienter jusqu'à l'arrivée de la finale tant attendue ! Enfin, à minuit, et avec plus d'une heure de retard, Bertrand Amar (présentateur de RE-7 sur Canal J) prend enfin le micro et nous livre, après une partie "pour le fun" entre animateurs d'NRJ, les quatre vrais finalistes du tournoi. Agés de 14 à 22 ans, et après déjà 4 matches contre leurs compatriotes, ils ont 5 minutes pour convaincre la foule en délire de leur supériorité. Et finalement, c'est Jonathan de Nice qui remporte le chèque de 10 000 €, donné des mains de Laurent Fischer, directeur marketing de Nintendo France.

Des bornes et des jeux

Après deux verres, tout parait plus fluide

Evidemment, quand on est plongés dans une telle ambiance et qu'une trentaine de bornes Nintendo DS est disséminée un peu partout, n'attendant que des petits doigts boudinés, on ne peut pas résister au plaisir d'essayer un peu tous les jeux présents. C'est donc ce que nous avons fait, en commençant par la star de la soirée, à savoir Metroid Prime Hunter. On a ici le droit à de l'action, beaucoup même, et on pourrait même dire à un vrai FPS, immitation Quake 3, mais la démo ne nous a permis de jouer que sur trois arènes fermées et avec un nombre d'armes limité. En tout cas, merci au stylet qui apporte un mode de visée style "à la souris" pour console. Bref, une réussite pour une portable, surtout que c'est plutôt joli. Sur une borne non loin de là, se trouvait Spider-Man 2. A vrai dire, déjà que le film n'est pas forcément une référence du genre, le jeu semble un peu brouillon pour le devenir aussi. Pour jouer un mutan, mieux vaut en être un aussi, car c'est sans doute le premier jeu où il faut deux paires d'yeux et trois mains pour pouvoir maîtriser le tout efficacement, surtout que l'action est plutôt rapide. Bref, un gameplay qui risque d'étouffer le jeu dans l'oeuf.

D'autres bornes et d'autres jeux

Des bornes très recherchées

Dans un style totalement décalé par rapport aux productions habituelles de Nintendo (et pour cause, c'est un jeu Sega), on trouve Project Rub. C'est mignon, plutôt joli graphiquement, et les situations sont parfois déroutantes, comme éviter une ruée de taureaux qui arrive dans votre direction ou cracher un poisson du fond de votre estomac, mais le tout est très amusant, surtout si on rajoute certaines scènes où il vous faudra carrément souffler sur la console le plus fort possible pour éteindre une bougie. Si si.

Juste à côté se trouvait une borne dédiée à Yoshi's Touch'n Go, en version complète japonaise. Plutôt amusant, le jeu vous fera aider Yoshi à traverser différents territoires à la manière d'un Mario World (du pure plate-formes), en dessinant des nuages sous ses petites pattes palmées. Mais le gameplay un peu rigide et Yoshi se cognera souvent à vos nuages, restant alors bloqué de longues secondes le temps qu'ils disparaissent. Si on rajoute à ça que le jeu évolue de droite à gauche, on peut quand même émettre des réserves...

Encore d'autres bornes, et encore d'autres jeux !

Salut moi c'est Samus. Et toi tu roules pour qui ?

Pfiou, que de bornes et que de jeux à tester... Bref, nous voici maintenant devant le classique Zoo Keeper. Pas trop besoin de le présenter, ce simili-tetris où il faut regrouper les animaux par groupe de 3 au moins est une modèle du genre. Les capacité de la DS, et notamment le stylet, prennent ici toute leur ampleur : quelle aisance pour jouer ! On pointe, on effleure et hop on passe au suivant. En somme, du bonheur, bien qu'un peu stressant.

Enfin, on trouve, au détour d'un autre grand couloir, Super Mario 64x4 et ses petits jeux annexes qui feront le plaisir de tous (notamment la descente de la boule de neige sur la piste glacée, c'est très très bête mais qu'est-ce que c'est prenant), suivi de WarioWare Touched!, un peu dans le même genre, et de deux jeux non-Nintendo, à savoir Rayman DS (très beau graphiquement) et Asphalt: Urban GT qui semblait être un jeu de course tout à fait classique.
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