Quand l'Histoire passe en CDI
Prévu sur
- Éditeur Arte Interactif
- Développeur Ludogram
- Sortie initiale 18 nov. 2025
- Genres Aventure, Réflexion
Qui n'a jamais rêvé de rejouer le cours de l'Histoire ? De tester, juste pour voir, ce qu'il se passerait si on changeait un tout petit détail ? Avec A Better World, ce fantasme devient réalité – ou presque. Le nouveau projet de Ludogram et ARTE Interactive vous propulse dans la peau d'un employé d'une entreprise un peu spéciale : la A Better World Company, dont le slogan est aussi simple que prétentieux : « Make the world a better place ». En clair : réparer les erreurs du passé, améliorer l'avenir... et tant pis si quelques paradoxes temporels s'invitent au passage.
Voyage temporel en open space
Tout commence dans un bureau. Oui, un simple bureau, avec vue sur le monde extérieur, un terminal central et une intelligence artificielle prête à vous assister. Pas question ici de courir, sauter ou tirer : toute l'action se déroule dans cette pièce, où vous pianotez sur un écran de contrôle et observez les effets de vos décisions à travers la fenêtre. A Better World s'inscrit dans la lignée de productions minimalistes et efficaces comme The Operator ou, plus récemment, Dispatch. C'est un concept simple, presque théâtral, mais redoutablement immersif. On y ressent la même tension qu'un pilote devant son tableau de bord : chaque clic peut bouleverser des siècles d'Histoire.
Vous y incarnez donc un employé tout juste recruté par cette entreprise d'un genre nouveau. Son rôle : utiliser une technologie expérimentale de manipulation temporelle pour intervenir à des moments clés du passé. Sauver un président, accélérer la conquête spatiale, éviter une guerre mondiale... ou au contraire tout faire basculer. Chaque mission débute par un briefing absurde, teinté d'un humour irrésistible, puis laisse place à une série de choix qui déterminent le futur. Vous vous prenez vite au jeu, tel un apprenti sorcier qui veut tester ses pouvoirs, même si la raison – et la voix nasillarde de votre IA assistante, Globos – vous rappellent que l'avenir du monde est suspendu à vos caprices.
Vous y incarnez donc un employé tout juste recruté par cette entreprise d'un genre nouveau. Son rôle : utiliser une technologie expérimentale de manipulation temporelle pour intervenir à des moments clés du passé. Sauver un président, accélérer la conquête spatiale, éviter une guerre mondiale... ou au contraire tout faire basculer. Chaque mission débute par un briefing absurde, teinté d'un humour irrésistible, puis laisse place à une série de choix qui déterminent le futur. Vous vous prenez vite au jeu, tel un apprenti sorcier qui veut tester ses pouvoirs, même si la raison – et la voix nasillarde de votre IA assistante, Globos – vous rappellent que l'avenir du monde est suspendu à vos caprices.
L’Histoire revisitée avec humour
Et si le bateau de Christophe Colomb avait coulé ?
A Better World s'amuse à revisiter les grands chapitres de notre Histoire. De la préhistoire à la conquête spatiale, en passant par les révolutions industrielles, vous traverserez des époques familières sous un angle satirique et décalé. C'est aussi, mine de rien, un excellent moyen de réviser les événements clés de l'humanité, avec un ton bien plus amusant que celui des manuels scolaires. Chaque mission proposera de rejouer un moment crucial et d'en mesurer les répercussions, entre utopie naïve et catastrophe assumée.
Sur cette démo, l'humour apparaît déjà omniprésent : entre les dialogues grinçants, les commentaires absurdes de Globos et les messages de votre service RH, le jeu adopte le ton faussement sérieux d'une entreprise persuadée de travailler pour le bien commun. Mais derrière la blague, A Better World cache une réflexion plus profonde. Car en testant la possibilité d'améliorer le passé, le jeu interroge notre rapport au progrès, à la responsabilité et à la tentation de tout contrôler. Ce côté presque visionnaire, parfois sans doute un peu flippant, donnera probablement une dimension inattendue à l'expérience.
Sur cette démo, l'humour apparaît déjà omniprésent : entre les dialogues grinçants, les commentaires absurdes de Globos et les messages de votre service RH, le jeu adopte le ton faussement sérieux d'une entreprise persuadée de travailler pour le bien commun. Mais derrière la blague, A Better World cache une réflexion plus profonde. Car en testant la possibilité d'améliorer le passé, le jeu interroge notre rapport au progrès, à la responsabilité et à la tentation de tout contrôler. Ce côté presque visionnaire, parfois sans doute un peu flippant, donnera probablement une dimension inattendue à l'expérience.
Une expérience de bureau aussi simple qu’efficace
Changer l'Histoire a aussi des conséquences démographiques. Crise du logement à l'horizon !
Visuellement, A Better World affiche un style rétrofuturiste très soigné, entre salle de commande des années 70 et startup du futur. Les interfaces sont claires, colorées, volontairement bureaucratiques : tout rappelle le ton parodique du jeu. Le choix d'un cadre unique, celui du bureau, renforce la sensation d'isolement et de contrôle : vous n'êtes qu'un simple rouage dans la machine, mais un rouage capable de plier le temps à sa volonté.
Le gameplay repose entièrement sur la prise de décision. Chaque clic compte, chaque action modifie le futur – parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Ce minimalisme assumé met l'accent sur la réflexion plutôt que sur la dextérité. On s'amuse, on expérimente, on observe les conséquences, et on recommence. En quelques minutes, on passe du sérieux d'un chef d'opération à la légèreté d'un joueur qui s'amuse à tout casser pour voir ce qu'il se passe. C'est déjà addictif, malin et souvent hilarant.
Le gameplay repose entièrement sur la prise de décision. Chaque clic compte, chaque action modifie le futur – parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Ce minimalisme assumé met l'accent sur la réflexion plutôt que sur la dextérité. On s'amuse, on expérimente, on observe les conséquences, et on recommence. En quelques minutes, on passe du sérieux d'un chef d'opération à la légèreté d'un joueur qui s'amuse à tout casser pour voir ce qu'il se passe. C'est déjà addictif, malin et souvent hilarant.
Ce qu'on en pense
Il semblerait que vous soyez remonté un peu trop dans le passé...
Après une seule mission, A Better World séduit déjà par son originalité et son ton. Son humour décapant et sa satire d'entreprise rappellent les productions les plus inventives d'ARTE Interactive. Le concept de bureau temporel fonctionne à merveille : simple dans sa forme, mais riche en possibilités. C'est un jeu qui amuse autant qu'il fait réfléchir, et qui parvient à rendre passionnant un cadre immobile grâce à l'intelligence de son écriture et à la qualité de sa mise en scène.
Bien sûr, tout n'est pas parfait : l'expérience semble courte (environ quatre à cinq heures annoncées), et son format statique pourra dérouter ceux qui aiment les mondes ouverts et les déplacements physiques. Mais ce parti pris minimaliste peut aussi être sa force : tout repose sur la tension morale, sur le poids des décisions et sur cette étrange impression d'avoir, littéralement, le monde entre les mains.
En somme, A Better World s'annonce comme une petite perle narrative, à la fois drôle, pertinente et étonnamment lucide. On y rit, on y pense, on y rejoue l'Histoire – et sans doute que parfois, on va s'y faire un peu peur. Parce qu'à force de vouloir créer un monde meilleur, on finit toujours par se demander : meilleur pour qui ?
Bien sûr, tout n'est pas parfait : l'expérience semble courte (environ quatre à cinq heures annoncées), et son format statique pourra dérouter ceux qui aiment les mondes ouverts et les déplacements physiques. Mais ce parti pris minimaliste peut aussi être sa force : tout repose sur la tension morale, sur le poids des décisions et sur cette étrange impression d'avoir, littéralement, le monde entre les mains.
En somme, A Better World s'annonce comme une petite perle narrative, à la fois drôle, pertinente et étonnamment lucide. On y rit, on y pense, on y rejoue l'Histoire – et sans doute que parfois, on va s'y faire un peu peur. Parce qu'à force de vouloir créer un monde meilleur, on finit toujours par se demander : meilleur pour qui ?
