Test | Tentez l'aventure World of Tanks
06 janv. 2013

Testé par sur
World of Tanks
  • Éditeur Wargaming.net
  • Développeur Wargaming.net
  • Sortie initiale 11 avr. 2011
  • Genres Massively Multiplayer Online, Stratégie temps-réel

World of Tanks, jeu massivement multijoueur de chars et dont les serveurs ne désemplissent pas acquiert maintenant la ligne des chars britanniques. Peut-être ne connaissez-vous pas ce jeu dont un bonne partie gratuite permet de se défouler occasionnellement ou de suivre votre char tel un avatar que vous aguerrissez avec le temps. Maniable et facile à appréhender ce titre se destine aux plus ardents attaquants comme aux néophytes, ou encore aux amoureux de la cavalerie moderne. Présentation.

Démarrage en douceur

Une fois le client téléchargé, il ne vous reste plus qu'à créer un compte pour vous lancer dans la bataille. Brisons les tabous d'emblée quant aux peurs bien naturelles que vous pourriez avoir en ce qui concerne le fait de vous retrouver face à des Attilas du tank, qui vous mettraient en pièce en quelques secondes comme cela se passe dans de nombreux titres actuellement. Il n'en est rien car les serveurs de World of Tanks vous placent avec des joueurs dont les chars sont de la même catégorie que le vôtre. Certes, vous démarrez au bas de l'arbre de compétence et aurez du mal à vous imposer immédiatement. Mais c'est là que le jeu en devient intéressant. Que ce soit en char léger, moyen, lourd ou encore en tant qu'artilleur – nous reviendrons dessus plus tard – vous devez faire preuve de ruse pour contourner l'ennemi plus fort et taper ces points faibles : les côtés où se trouvent les chenilles pour l'immobiliser ou le réservoir d'essence, donc par derrière. Cela promet, et assure des parties riches et variées.

Plus facile qu'il n'y paraît

Comme dans CS, l'équipe attend avant le rush.

Le gameplay s'apparente à Counter-Strike. Désolé pour ceux pour que l'allusion dérange mais au fil de nombreuses parties les ressemblances n'en sont que plus fortes. Certains jouent le lapin, c'est-à-dire qu'ils améliorent un char tout en vitesse pour s'infiltrer dans les lignes ennemies et indiquer les positions adverses. Ces positions ne sont pas divulguées à la voix mais bel et bien sur la carte de jeu grâce à votre radio. C'est un élément à ne surtout pas négliger car elle vous permet également de garder vos ennemis visibles à l'écran. D'autres campent, pour cela ils utilisent des artilleries qui ne peuvent tirer en mouvement et permettent des tirs en cloche au dessus des bâtiments. Du moins ceux que les tanks ne peuvent détruire car les arbres, clôtures et mêmes certaines maison ne résistent pas à vos chenilles et c'est avec délectation que vous les écrasez. Ceux là campent par obligation mais il y a aussi les partisans du gros canon qui se cachent dans les bosquets et allument de loin les adversaires repérés par le reste de l'équipe. Ces comportements sont assez similaires à beaucoup de jeux direz-vous mais le plus ressemblant est le rush jusqu'à certains points stratégiques qu'il y a en début de partie. C'est plaisant au possible d'être en compagnie de bons joueurs connaissant les cartes et qui se positionnent correctement, de manière à ce que vous sachiez que vos derrières sont couverts et que vous pouvez faire votre travail en toute sérénité. A moins que vous ne préfériez placer la bombe, pardon, occuper la base ennemie !

Des allures de MMORPG

Bien que fourni l'arbre de compétences est clair

L'arbre de compétences n'est encore une fois pas réservé à un public élitiste, d'ailleurs l'interface que l'on a vu évoluer dans le bon sens au fil de mises à jour est très accessible. En fonction de vos moyens vous améliorez les branches motorisation, suspensions (chenilles), radio ou canon. Tout dépend encore une fois de vos moyens et de la manière dont vous aimez jouer. Au fil des parties vous gagnez de l'argent ou de l'expérience : le premier permet d'agrandir votre entrepôt et d'y stocker plus de chars mais aussi d'acheter les améliorations débloquées par l'expérience. Les développeurs ont fait un jeu équilibré et généreux. D'ailleurs, tenez-vous au courant des offres promotionnelles assez fréquentes, comme celle pour célébrer la sortie de la branche britannique où votre expérience était doublée durant un week-end entier. Suivant le nombre d'obus placés, le temps que vous passez à tenter de capturer la base adverse, les ennemis débusqués ou réduits en cendre vous gagnez évidemment de plus en plus de moyens et même lorsque vous perdez, vous avez de quoi réparer au plus juste votre destrier. Bien entendu, il existe aussi l'or que vous achetez contre de l'argent réel. Il vous donne un sérieux coup de pouce et vous permet de ne pas passer plusieurs parties à prier que l'équipe gagne et surtout que l'on ne vienne pas vous défourailler à coup d'obus perforants.

Camping ?

Le zoom se fait naturellement sans touche annexe.

Un dernier point, et non des moindres : la justesse de l'équilibrage des chars eux-mêmes et le réalisme des combats. Même si par le passé certains véhicules étaient les préférés des joueurs car les obus rebondissaient dessus ou le blindage avant était démesuré, il est rare maintenant de trouver des chars qui font tout le travail. C'est réellement un jeu où tout se fait au mérite. Les graphismes ne sont pas en reste et les cartes offrent divers paysages dans lesquels vous trouvez toujours de quoi satisfaire toutes les manières de jouer. Les tanks se pilotent tel un FPS : la souris dirige la tourelle et le clavier gère les chenilles. Les combats vous mettent en plusieurs situations de péril, tel un incendie à l'intérieur du char, un chenille cassée ou un opérateur blessé. Pour ce faire, vous disposez d'éléments à acheter au dépôt : extincteur, trousse à pharmacie ou kit de réparation. Pour finir, sachez que vous pouvez entrainer votre équipe. Vous le ressentez au combat avec, par exemple, des temps de rechargement plus courts. Vous emmenez avec vous trois types d'obus plus ou moins explosifs ou perforants que vous utilisez différemment suivant le type d'ennemi rencontré. Quelle complexité pensez-vous ? Justement non, tout se fait en simplicité...
Les Plus
  • Un joli client léger
  • Une prise en main rapide et aisée
  • Des serveurs toujours pleins
  • Peu de lag
Les Moins
  • A défaut d'être patient, il vous faut sortir la carte bleue
  • Certains obus n'ont pas de raison de rebondir et pourtant ils rebondissent !
Résultat

Ne passez pas à côté de World of Tanks, que ce soit pour remplacer votre MMO vieillissant et son énième extension ou pour ne jouer qu'occasionnellement sans débourser un centime. Il y a de la place pour tous les joueurs sur les serveurs toujours remplis – et rapides – de BattleTank.net. De la même manière, si vous connaissez un tankiste né, faîtes lui connaître et reconnaître les détails des chars du jeu. La nouvelle branche britannique qui s'ajoute aux chars Allemands, Américains, Russes et Français relance le jeu. Malgré le nombre impressionnant de tanks chacun a sa particularité qui fait que vous ne pourrez plus vous en passer. Les développeurs n'ont pas copié-collé les véhicules en changeant uniquement leur forme. Encore une fois, essayez, c'est gratuit et ça ne fait pas de mal de se percer à l'obus de 45.

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