Test | F1 2011, plus fort que Sebastian Vettel ?
07 oct. 2011

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F1 2011

Excellente surprise de l'année dernière, F1 2010 n'était pas parfait pour autant. Autant dire que les adeptes de la nouvelle franchise de Codemasters attendaient beaucoup de cette mouture 2011. Une attente qui s'est vite transformée en appréhension pour certains, avec la sortie de DiRT 3, où la preuve que les licences ne prennent pas toujours le chemin qu'on souhaiterait. Heureusement, F1 2011 balaye rapidement les doutes et demeure loin de ce triste constat.

Des bases toujours aussi solides

F1 2011 reprend logiquement la structure de son prédécesseur. Ainsi, l'expérience solo repose toujours sur un mode Carrière vous permettant d'incarner un pilote gravissant les échelons de la F1. Épreuves de qualifications, courses, changements d'écurie, interviews simplistes... les principaux apports de F1 2010 sont évidemment présent. A vrai dire, même l'interface parait identique. Côté gameplay, on retrouve également le mélange entre accessibilité et simulation qui avait fait le charme de la mouture précédente. De ce fait, le jeu séduira aussi bien les novices en matière de jeux de courses que les joueurs plus chevronnés, et ce en fonction des différentes aides au pilotage activées. Non, on a beau cherché, de prime abord, F1 2011 sent la suite à plein pot d'échappement. D'ailleurs, on regrette que l'agencement de la carrière soit finalement si similaire à l'an passé, notamment pour ce qui est de la gestion d'interview toujours aussi futiles qu'incohérentes. Heureusement, la technique est elle aussi dans le même sillage que l'an passé, à ceci près que le framerate est désormais imperturbable (enfin presque). Mieux encore : le jeu vous fait profiter d'effets visuels fort agréables, notamment lors des collisions et autre crashs... ou de la pluie encore plus handicapante qu'auparavant. Pour sûr, le réalisme est là.

Même si elles ont été revues, les gestions de l'IA et des pénalités restent perfectibles.

Malgré cette structure et de nombreux points identiques à son prédécesseur, F1 2011 parvient à justifier son achat. Tout d'abord, les règles de la FIA ont été mises à jour et il est désormais possible d'utiliser le KERS, sorte de boost déjà présent dans l'édition 2009, ainsi que le DRS, un aileron pouvant vous faire gagner quelques précieux km/h. Évidemment, tout cela respecte les règles de la F1 et l'utilisation de ces joujoux demeure limitée. Soulignons tout de même la cohérence de ces éléments qui donnent tous deux un avantage certain mais pas trop significatif pour autant. Si en terme de gameplay le jeu reste sensiblement identique (la différence étant surtout relative à la vitesse accrue), l'IA a quelque peu été revue malgré une agressivité encore trop prononcée. Dans le même genre, le travail sur les pénalités est le bienvenu mais celles-ci restent souvent bien trop frustrantes. Pas de quoi péter une monoplace, mais de quoi penser que la franchise est toujours en chantier. En fait, pour trouver la plus grosse nouveauté de cet opus, celle qui justifie à elle seule son achat, il faut se tourner vers le contenu, et notamment vers le multijoueur. Ainsi, vous serez heureux d'apprendre que le jeu dispose enfin d'un mode deux joueurs en écran partagé, mais aussi de la possibilité de faire un championnat en coopération.
Les Plus
  • Toujours une référence
  • Plus speed, tu meurs
  • Un plaisir toujours présent
  • Tous les ajustements de la saison 2011 de F1
  • L'exhaustivité des réglages et de la carrière
  • Des effets visuels très cools
  • Du multijoueurs en écran partagé
  • Du co-op
Les Moins
  • Des temps de chargement et des menus tout bonnement interminables
  • Cette sensation que la franchise évolue comme DIRT (interface lourdingue, etc.)
  • Une carrière qui aurait mérité quelques ajustements (cohérence des interviews, gestion des contrats, etc.)
  • Des pénalités toujours frustrantes
  • De l'aliasing
  • Le VIP Pass, encore et toujours
Résultat

F1 2011 demeure une référence. Malgré une carrière relativement similaire à l'an passé et des temps de chargement véritablement trop longs, le jeu brille toujours de par sa plastique et son gameplay. Mieux encore, il parvient à justifier son achat, bien aidé par les changements de règles de la FIA autorisant l'utilisation du KERS et du DRS, mais aussi grâce à l'arrivée de grosses nouveautés multijoueur (mode local, championnat en coopération). Une suite un peu facile sur certains points, mais qui parvient sans mal à séduire. Si vous en avez marre de voir Sebastian Vettel accrocher les pôles position et aligner les victoires, vous savez ce qu'il vous reste à faire.

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