Test | Enchanted Folk, simulation de vie au pays de la magie
17 avr. 2009

Testé par sur
Enchanted Folk and the School of Wizardry
  • Éditeur Konami
  • Développeur Konami
  • Sortie initiale 19 mars 2009
  • Genre God Sim

Le titre de Konami tente de se positionner dans les simulations de vie à tendance très mignonnes. Vous connaissiez Animal Crossing et MySims. Vous pouvez désormais découvrir Enchanted Folk and the School of Wizardry dans lequel vous serez un apprenti sorcier devant résoudre de mini-mystères, mais aussi suivre les cours de l'école de magie, pêcher et chasser les insectes, sans oublier d'être social...

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Au début du jeu vous êtes un nouvel élève. Garçon ou fille, vous devez choisir votre nom mais aussi celui le votre nouvelle école. Adorable pour les enfants qui peuvent s'identifier d'avantage au personnage, drôle pour les plus grands qui peuvent tenter les noms les plus étranges. L'aventure se poursuit ensuite avec une présentation de l'école et surtout les cours. Car oui, dans Enchanted Folk and the School of Wizardry, il ne vous suffi pas de lire le mode d'emploi, il vous faut suivre des cours vous apprenant à exploiter toutes les possibilités du jeu. Cet aspect peut paraitre un peu lassant à ceux sachant répondre sans trop de difficultés à des questions de lecture simple, mais il a l'avantage de vous faire découvrir le mode d'emploi des sortilèges d'une manière ludique. En cas de loupé, un forum du jeu est disponible et sert de véritable web-guide complet. Le reste du temps, vous pouvez chasser, pêcher, découvrir une ville aux graphismes vraiment très bien étudiés, ou encore personnaliser coiffure, uniforme et décoration de votre chambre.

L'heure-mystère vous pose des égnigmes

En tournoyant sur vous-même, vous pouvez vous transformer en sorcier et lancer des sorts.

Après environ une semaine de jeu, le proviseur vous convoque pour vous parler d'une énigmatique "heure-mystère". Grâce à une clef vous pouvez y accéder via un portail. Malheureusement, quelqu'un utilise ladite porte magique en même temps que vous, et vous devez donc retenter une semaine plus tard, pour découvrir que l'"heure-mystère" est une sorte de réalité alternative, avec un ciel au format coucher de soleil, des insectes, poissons et champignons inédits, mais surtout des mystères à résoudre. Le premier est celui de la gargouille, qui cherche un aliment spécial. A vous d'avoir de l'imagination pour deviner le ou lesquels. En parallèle certaines missions peuvent vous être confiées : faire apparaitre votre "familier", animal de compagnie du jeu, et le faire rentrer dans le droit chemin, ou encore apporter des "os d'ombres" a un mystérieux fantôme. Si la plupart de ces missions sont faciles et vraiment adaptées au public le plus jeune, certaines nécessitent quand même un nombre de jours de jeux assez conséquent (comptez plusieurs semaines pour pouvoir résoudre le mystère du familier par exemple). Un peu lassant pour les joueurs expérimentés, donc.

Un monde de simplicité

Reginald est le gardien aux allures sévères du dortoir, mais aussi du jeu en général.

Mis à part les voix des personnages qui sont assez stressantes, tout dans le jeu semble fait pour limiter le facteur tension. Aucune rapidité de jeu n'est nécessaire, pas d'habilité particulière non plus, simplement un brin de logique, de la mémoire, et l'envie de personnaliser un univers virtuel évidemment. Si les plus jeunes adoreront ce concept de jeu aisé à jouer, et graphiquement abouti, les adultes pourront regretter toutefois les durées minimales de jeu imposées. En effet, s'il est impossible d'effectuer certaines actions de nuit, et qu'il faut attendre deux semaines pour pouvoir résoudre le premier mystère, vous ne pouvez pas passer une nuit blanche dessus pour avancer dans le gameplay. Par contre, vous pouvez apprécier les mots gentils du proviseur, qui vous félicite de votre bon travail. Et les plus jeunes seront ravis de découvrir certains objets, comme les balais volants designés en forme de papillon pour faire joli, et au format brosse pour aller plus vite. Bref de jolies choses, dans un monde empli de poésie un brin magique, sauf quand vous aurez éteints la console sans sauvegarder, et qu'à la partie suivante, vous serez puni !

Un jeu vraiment différent ?

Vous pouvez vous promener au milieu de paysages aboutis, mais surtout mignons.

Enchanted Folk and the School of Wizardry semble pour beaucoup reprendre les éléments qui avaient fait le succès de certains jeux. Ainsi, comme dans Animal Crossing, votre personnage aux allures adorables devient l'ami de petits êtres au visage d'animaux, voir d'une poupée russe, d'un ordinateur, etc. Toujours comme dans ce jeu mais aussi dans MySims, vous pouvez passer des journées entières à pécher ou à chasser des insectes, et ce afin de tous les collectionner. Le jeu évolue également avec les saisons de la vie réelle. Comme dans les jeux issus de la saga des Harry Potter, il vous faut utiliser des sorts et autres sortilèges, aidés de votre mémoire, de votre stylet, mais aussi ici d'un rappel des formules situé dans votre sac à dos. Quoi de nouveau sous le stylet ? Des graphismes améliorés, quelques nuances, et un mixte inédit des éléments qui ont fait le succès d'autres jeux. Mais aussi quelques bugs, notamment du point de vue des sauvegardes qui sont parfois défaillantes. Rien de bien dramatique, cela ne gêne à aucun moment la progression du jeu, mais ne vous étonnez pas si l'ameublement de votre chambre s'épure entre deux sauvegardes.
Les Plus
  • Les très jolis graphismes
  • La confrontation entre une simulation de vie et l'univers irréel de l'école de magie
  • Les décors, noms, vêtements et couleurs customisables selon ses goûts ou juste l'envie du moment
  • Les cours de magie, sous forme de leçons suivie d'un micro-quizz, pour apprendre à jouer
Les Moins
  • La voix des personnages en japonais accéléré
  • Les bugs de sauvegardes
  • Les temps de jeu obligatoires pour avancer dans le gameplay
Résultat

Enchanted Folk and the School of Wizardry est clairement un jeu idéal pour les moins de dix ans : largement assez adorable pour être apprécié des parents, ludique, avec des défis additifs juste ce qu'il faut. Toutefois, les plus grands enfants y préfèreront très probablement des jeux plus aboutis sur le plan scénaristique, avec moins de contraintes liées au temps notamment.

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