Test | BlazBlue : Central Fiction
03 déc. 2016

Des pains et des gnons

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BlazBlue : Central Fiction

Si les heures passées sur Guilty Gear comptaient pour la retraite, nous serions nombreux à avoir un peu d'avance. BlazBlue avait pris sa succession spirituelle en gardant magistralement le haut de l'affiche. Central Fiction est semble-t-il le dernier épisode, le chant du cygne d'une licence autant que d'une époque. Alors amoureux de la baston 2D, profitons-en car des jeux comme celui-ci on ne risque pas d'en apercevoir avant un petit moment.

L'ambiance

BlazBlue, c'est le Dostoïevski du jeu de baston. Une histoire complexe, sur fond de guerre magique, de complots, de groupes rebelles. Un mélange des genres, entre science-fiction, féodalité et westernité, passé à la moulinette du manga animé. Il n'a jamais eu peur de construire et de développer une multitude d'histoires. Toujours limite, mais toujours sauvé du ridicule parce que les décors sont beaux, provoquent des ambiances incroyables et installent un univers unique. De la même manière si les "sprites" sont maintenant trop vieux et baveux, ils sont restés d'une exemplarité stylistique : 30 personnages, tous charismatiques et identifiables.
Un mélange des genres, entre science-fiction, féodalité et westernité

Le principe

Des sprites un peu juste, mais tous le reste est splendide.

BlazBlue, c'est l'assurance d'une jouabilité royale, des matchs toujours en mouvements, dynamiques, où l'initiative est toujours récompensée, le jeu sédentaire toujours puni. Sa particularité c'est le "drive", une technique qui offre à chaque personnage sa touche propre. Cela vous permet de créer une impressionnante variation d'attaques, de stratégies au gré de vos sensibilités. Notez aussi au passage un vaste éventail de gardes, de contres qui vous permettront de toujours vous sortir d'une situation délicate.
L'initiative est toujours récompensée, le jeu sédentaire toujours puni

L'anecdote

Cette esthétique incroyable.

Des années que je n'avais touché à BlazBlue et à cette jouabilité si exigeante. Dure, dure la reprise. Finalement un test plus écrit au passé, avec mes souvenirs d'antan, qu'au présent. Je l'avoue, j'ai manqué de courage pour m'y remettre sérieusement et le jeu m'a bien récompensé, en m'en mettant plein la tronche.
Plein la tronche
Les Plus
  • Un univers aussi farfelu que magnifique
  • 30 personnages, 30 !!!
  • Un jeu technique, exigeant et intarissable
  • Des modes de jeux en pagaille
Les Moins
  • Des "sprites" vieillots
Résultat

BlazBlue : Central Fiction est évidemment un grand jeu de baston. Complet jusqu'à l'écœurement : modes de jeu en pagaille, personnages à ne plus savoir quoi en faire et jouabilité au sommet de son art. Même s'il s'adresse à un public averti de par la technicité de sa prise en main, BlazBlue : Central Fiction c'est l'assurance d'un jeu intemporel.

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