Preview | Les rivières sont bien pourpres sur Operation Flashpoint : Red River
14 mars 2011

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Operation Flashpoint : Red River
  • Éditeur Codemasters
  • Développeur Codemasters
  • Sortie initiale 21 avr. 2011
  • Genres First Person Shooter, Simulation

Codemasters ne lâche pas la bride de son style fétiche qu'est la course automobile. Toutefois, c'est bien un autre as de pique qui se cache sous la manche de l'éditeur/développeur via une saga qui n'a cessé de croître dans le cœur des joueurs fan de FPS axé réalisme et ce depuis plus d'une décennie : Operation Flashpoint. D'ailleurs, c'est le petit nouveau qui va être à l'affiche de cette preview Operation Flashpoint : Red River. 10 ans, l'âge de maturité ou de bêtise ?

Bad Boys

Afin de vous mettre dans le bain, Operation Flashpoint : Red River commence avec une vidéo d'introduction des plus intéressantes. Entre la classe des transitions, le peps des couleurs et la mise en scène au top grâce aussi à sa bande son "SFR", une place à la gêne s'immisce lorsque le 11 septembre et la trogne de ce bougre d'Oussama Ben Laden apparaît tel un diable qui sort de sa boîte. En même temps, les attentats ayant également un funeste anniversaire à deux chiffres, Codemasters pense peut être qu'il est temps de tourner la page en proposant des horizons différents, loin de la condescendance habituelle. Bref, une fois la vidéo terminée, vous pourrez ressentir un léger "déjà vu" puisque le titre ne cache pas son lien de parenté au roman (ou à la série) Generation Kill, sale gosse de la guerre qui parle avec décontraction des événements guerriers. En fin de compte, ses 10 ans seront celles des limites, à tester et repousser afin de voir jusqu'où le public peut aller. Si l'avis de chacun risque de déclencher un brouhaha peu commun, d'autres faits restent immuables comme le synopsis du titre puisque le jeu se déroule en 2013 dans le beau pays du Tadjikistan au côté (ou pas) du Colonel Kirby. Ici, vous ne serez jamais seul, sentiment partagé jusque dans le multijoueur car vous ne trouverez pas de mode "match à mort par équipe" et autres "chacun pour soi". Impossible pour les fans de Call Of Duty, cette autre vision de la coopération pourrait bien faire des émules.

Comme les quatre doigts de la main

Vous pouvez entendre et lire les informations clés en jeu.

Axé simulation plutôt que réapparition à gogo, Red River propose des sensations de stress et d'organisation qu'aucun jeu plus arcade ne pourrait donner. Sous les ordres de votre Chef de Groupe, à vous d'arriver aux objectifs avec grâce et manière. Selon votre classe (mitrailleur, fantassin, éclaireur ou grenadier) vous aller devoir jouer différemment. Il est évident qu'un sniper n'a pas sa place au contact tandis que le mitrailleur pourra barbouiller sur les assaillants et même déborder sur les habitations. Au fur et à mesure, vous allez acquérir des points d'expérience et augmenter votre classe afin de débloquer armes, accessoires et autres B-Mod synonyme d'atout. Sur le Live/PSN/PC ou en solo, vous continuez à glaner des points pour augmenter de manière plus intime votre avatar sur son endurance, sa précision, sa réactivité, etc. En ce qui concerne les différents modes de co-op, vous aurez le choix entre plusieurs modes de jeu. La traditionnelle campagne que l'on peut tâter à quatre, tout comme Last Hand plus familier aux joueurs de Gears of War via La Horde, du secours via la mission Csar, un convoi à bien traiter sous Rolling Thunder et quelques surprises qui seront dévoilées pour le 21 avril. Manettes en main, mes co-équipiers près de moi, l'hélicoptère se pose pour laisser place à la valse des balles. Go, go, go !

Une partie à Quatre

Un appui aérien est disponible s'il faut raser une surface précise.

Le soleil tape dans les coins reculés où nous sommes postichés. Au loin, les montagnes nous narguent par leurs imposantes carrures. Sans aucun doute, il faut remercier le moteur graphique qui déchaîne pas moins de 200 km² de faune, flore ou médina. Évidemment, ne vous attendez pas à voir un spectacle somptueux puisque le titre se positionne plus "bac à sable" que jeu de tir sur rail. Suivant notre leader mal inspiré, les premiers échanges de bisous métalliques fusent plein sud. Résultat : un mort qu'il faut aller sauver sous peine d'en pâtir pendant plusieurs minutes. Pas encore de grenade sous le coude, la team "ragondin" (vu le niveau, j'ai pas trouvé mieux) dépose avec délicatesse des mines dans les endroits clés susceptibles d'être foulé par les vilains. Puis, un éclair de génie frappe la troupe et nous commençons enfin à avancer tel un seul homme. Nettoyage à sec garanti, nous retrouvons l'objectif qu'il faut ramener sain et sauf vers la position X. Un bruit sourd retentit pour une énième hémorragie. Le déplacement est un tantinet lourd, et la mission s'achève sur un magnifique "échoué", dû à un trop-plein d'ennemi caché sur plusieurs centaines de mètres. 200 % coopération, Operation Flashpoint : Red River va vous faire comprendre ce qu'est le travail d'équipe, de gré ou de force.
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Tribune libre