Preview | Combats sur coups de beat avec Def Jam : Icon
15 janv. 2007

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Def Jam : Icon

Les ambitions de Sony concernant les ventes de sa nouvelle console sur 2006 ne se sont pas concrétisées. La sortie sur le marché européen – en mars prochain – sera donc déterminante pour véritablement mesurer le succès de la PS3. Afin d'accompagner comme il se doit ce déferlement de polygones, les éditeurs préparent des titres vitrine, aux capacités techniques alléchantes. C'est le cas par exemple d'Electronic Arts qui vient de présenter à la presse française un jeu majeur de son catalogue de printemps : Def Jam : Icon. Impressions.

Graphiquement très sexy

Ce nouvel épisode de cette série de jeux de combats dans le milieu du Hip Hop ne pouvait pas trouver meilleure alliée que la PS3 : si les graphismes de Def Jam n'ont logiquement jamais cessés de progresser avec le temps, ce nouveau volet ébloui par ses atours visuels. Les environnements sont plutôt détaillés – une dizaine au total – mais c'est surtout du coté des participants à ces combats musclés qu'il faut observer les capacités graphiques de la console de Sony. Les personnages disposent d'une traitement assez "brut" qui n'est pas sans rappeler celui opérer sur la série Mortal Kombat. De plus, leurs visages se déforment au fur et à mesure du combat et vous pouvez observer les conséquences de ses contacts brutaux sur leur peau. Cet aspect en rajoute au coté sans pitié de ces combattants prêts à tout pour défendre l'honneur de leur maison de disque.

Une belle brochette de célébrités

Big Boi, du groupe OutKast, est aussi de la partie.

Comme ses prédécesseurs, Def Jam : Icon met en scène des célébrités du gangsta rap, surtout connues outre atlantique. N'oublions pas que Def Jam est avant tout une force prééminente de l'industrie du disque. Elle a contribué notamment à l'essor des carrières de Jay Z, Mariah Carey, Ludacris, T.I., Kanye West, Bon Jovi, The Killers, Ja Rule, DMX, Missy Elliott. Dans ce jeu, vous pourrez ainsi incarner de personnalités telles que Ludacris, T.I. et Big Boi. Mais la réputation de la série est telle que d'autres artistes ne faisant pas partie des labels de l'éditeur ont souhaité prendre part aux combats. A ceux-ci s'ajoutent également quelques acteurs tels que la charmante Carmen Electra. Au final, Def Jam : Icon proposera de se glisser dans la peau d'une vingtaine de personnalités. Et pour que tout ce joli monde interagisse, vous disposez de sept styles de combat différents. Cependant, le jeu repose toujours sur un système de coups basiques : rapide, fort, contre, prise. Pour vous donner une idée, sachez qu'il est assez similaire à celui de Dead or Alive.

La musique n'adoucit plus les moeurs

Attention, le décor peut aussi vous faire mal.

"La musique étant la pierre angulaire de la culture hip-hop, nous avons tenu à incorporer l'idée de rythme au mécanisme même du jeu", explique Kudo Tsunoda, producteur exécutif et directeur général d'EA Chicago. En pratique, cette idée originale permet de faire réagir le décor en fonction de la musique : immeuble en équalizer, mobilier qui saute à chaque coup de base et murs qui se fendent à force de décibels. Tout ce qui vous entoure joue ainsi un rôle crucial dans le combat. L'environnement interagi avec les personnages comme un troisième combattant qui peut carrément les blesser. A ce sympathique concept s'ajoute le DJ TurnTableControl, soit la possibilité de scratcher l'ambiance sonore du jeu pour pouvoir revenir aux moments les plus dangereux du morceau, donc du combat. Et c'est là la grande nouveauté de Def Jam : Icon. La musique n'est plus une simple fioriture mais un réel élément du gameplay. Et si le rap n'est pas votre tasse de thé, vous aurez même la possibilité de charger vos propres morceaux. Dans ces conditions, pourquoi ne pas s'adonner aux joies du catch sur du Mozart ou un tube de Lorie ?

Une bonne surprise ?

Les écarts seront bien utiles pour éviter les coups.

Ça ne rigole pas dans le monde du hip-hop : pour imposer votre musique, il va falloir jouer des poings ! Aussi sombre et violent que ses prédécesseurs, Def Jam : Icon mise avant tout sur une action débridée et des beats explosifs. Mais l'intérêt principal de ce nouvel épisode, c'est à priori cette implication de l'environnement novatrice, épaulée par une utilisation de la musique qui n'est plus anecdotique. Def Jam : Icon a également le gros avantage d'être jouable en réseau, promettant un multijoueur de qualité. S'il est vrai que ce type de jeu est surtout célébré aux Etats-Unis et au Japon, les joueurs européens tentés par l'expérience pourraient bien trouver un titre original et à la hauteur de leurs espérances.
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Tribune libre