KnightShift et sa démo teutonesque
12 sept. 2003

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KnightShift, un jeu de stratégie mêlé de jeu de rôle plutôt hack'n slash, vient de s'offrir une démo d'une taille titanesque de 494 Mo, entièrement dans la langue de Wagner. Un tel poids, voilà qui a de quoi titiller la curiosité : la bête vaut-elle son pesant de mégaoctets ? La première impression une fois dedans, c'est que c'est fort agréable à l'oeil, et agrémenté d'une bande son des plus appréciables. On peut immédiatement se lancer dans un mode campagne, et ainsi suivre l'histoire d'un Prince exilé qui revient délivrer son peuple de la férule d'un grand méchant à grands coups d'épée runique. Le bilan de l'heure qu'il faut pour terminer la première mission, c'est qu'il y a beaucoup de texte et de blabla (en teuton dans le texte, donc), et que ça ressemble beaucoup au début à un Dungeon Siege qu'on parcourerait avec un personnage spécialisé en armes blanches. Lorsque la deuxième mission débute, on se trouve enfin à la tête d'une petite armée – et on a malgré tout autant l'impression de faire la même chose que dans le bébé de Chris Taylor. En somme, un téléchargement à réserver aux germanophones amateurs de hack'n slash.

Tribune libre