Test | RollerCoaster Tycoon III

21 févr. 2005

Numéro un dans le genre de la construction/gestion de parc d'attraction, la série des RollerCoaster tycoon a su s'imposer de par la possibilité offerte au joueur de créer, mais aussi de gérer son parc d'attraction absolument dans les moindres détails. Propulsé à la tête de celui- ci, il contrôle tout ; de la construction des montagnes russes jusqu'au prix des billets en passant par la gestion du personnel et la vente de sandwichs, etc. Seule limite : l'argent. RollerCoaster Tycoon III reprend donc sans surprise une recette ayant déjà fait ses preuves dans le passé, en y ajoutant tout de même une "petite" pincée d'innovations bien pensées, mais aussi et surtout un moteur 3D aux petits oignons.

Car c'est LA grosse innovation apportée par RollerCoaster Tycoon III ; finis les problèmes de lisibilité qui constituaient le gros handicap des précédents volets, la 3D resplendissante du jeu se met au service du gameplay en vous permettant de zoomer à volonté sur votre parc, mais aussi de pivoter dans tous les sens, afin de pouvoir étudier vos attractions dans les moindres détails. Plus non négligeable en terme de confort de jeu, vous pourrez ainsi savoir à tout moment quel obstacle serait susceptible de vous gêner dans votre folie constructrice, ou même tout simplement en profiter pour apprécier ces petits détails qui rendent le soft si vivant. Végétation qui danse au gré du vent, canards qui élisent domicile dans les points d'eau, pour un peu on s'y croirait. De plus, les différents thèmes proposés (western, science- fiction, horreur, aquatique...) délivrent ici tous leurs arômes et parviennent chacun à dégager une vraie ambiance qui leur est propre, rendant le tout très immersif. Enfin, autre innovation liée à la 3D, la Coastercam, vous installe à bord de vos attractions virtuelles et vous permet de les tester à loisir, histoire de vous rendre compte par vous-même de l'effet produit par votre dernier engin de torture. Au moins, si par hasard vous vous demandiez, l'air interrogateur, pourquoi le chemin de sortie de certains de vos manèges était recouvert d'une marre jaunâtre, vous serez fixé...

Mais la 3D n'est pas la seule innovation apportée à RollerCoaster Tycoon III et en ce qui concerne la construction du parc, quelques nouvelles options créent la surprise, sans pour autant tout révolutionner. Le mode MixMaster, par exemple, vous offre la possibilité de créer votre propre spectacle pyrotechnique et de l'orchestrer comme bon vous semble. Installez vos bases pyrotechniques (mortier, soleil...), associez leurs différents effets, enfin ajoutez l'ambiance musicale adéquate et admirez le résultat (effet garanti à la tombée de la nuit !). Vos clients trouvent que vos montagnes russes manquent d'intensité ? Répondez à leurs exigences en installant des animations qui se déclancheront au passage de la nacelle, tel un éboulement ou une attaque de requins par exemple et appréciez leur réaction.

Intéressantes de prime abord, au final ces petites nouveautés ne parviennent pas à épicer le gameplay, à réellement surprendre le joueur et à le rendre totalement accroc. Bien au contraire au bout d'un moment, on peut même avoir l'impression de tourner en rond. Pourtant, dans RollerCoaster Tycoon III, à première vue tout est fait pour que chaque partie soit différente. Les attractions sont personnalisables à 100%, que ce soit au niveau de leurs couleurs, du type de nacelles ou encore du thème musical, même les files d'attente peuvent être décorées à souhait. A vous de faire en sorte que celles-ci soient le mieux assorties possible au thème de votre parc et collent parfaitement à l'ambiance. Les possibilités sont conséquentes, (limite effrayantes au départ) et il ne fait aucun doute que pour tous ceux qui découvriraient la série pour la première fois, un petit tour par le didacticiel (très bien foutu soit dit en passant) devrait s'avérer judicieux. Pourtant, cela ne nuit en aucun cas à la clarté de l'interface, les menus adoptant un style à la XP des plus agréable et sachant se faire très discrets par rapport à ceux des précédents volets qui envahissaient rapidement tout l'écran.