Test | Psikyo Shooting Stars Bravo
27 févr. 2020

Bang Bang 🎵 My baby shot me down 🎵

Testé par sur
Psikyo Shooting Stars Bravo

Après une face A(lpha)exceptionnelle, vous étiez tout excité et empressé de découvrir la face B(ravo). Accrochez-vous, vous ne serez pas déçu. Là où la première compilation jouait la carte de l'international (conflits militaires occidentalisés et fantasy), celle-ci beaucoup plus intime vous réserve une belle surprise.

L'histoire

La compilation précédente était plus exhaustive et nous présentait quatre séries différentes. Ici il n'y en a que deux : Samurai Aces et Gunbird. La première est la série historique, celle par laquelle tout a commencé, mais jamais conservatrice puisqu'elle n'a cessé d'explorer les relations des shmup à la 3D. La seconde reprend pas mal d'éléments des Strikers mais à la sauce kawaii. Dans les deux cas, ce sont des odes puissantes à la culture et à la mythologie japonaise. Si vous avez aimé Sekiro pour son univers, foncez sur cette compilation, elle en est le complément idéal du jeu de FromSoftware.
La compilation précédente était plus exhaustive

Le principe

Une présentation toujours aussi sobre.

L'ensemble des jeux, comme pour la première compilation, sont des shoot'em up, c'est-à-dire qu'on prend le contrôle d'une entité volante et on détruit tout ce qui se présente à l'écran, en évitant soigneusement l'avalanche de tirs ennemis et en prenant les bonus d'amélioration qui vont vous rendre puissant.

Néanmoins cette compilation nous réserve une belle surprise avec la présence de l'inattendu Gunbarich, un casse-briques, avec l'originalité de frapper la balle avec des « flippers » pour qu'elle détruise évidemment des briques mais surtout d'imposants boss de fin de niveau. Superbement original et surtout spectaculairement mis en scène puisque les bonus qui tombent transforment l'écran en feu d'artifice.
Cette compilation nous réserve une belle surprise

Pour qui ?

Graphiquement sec !

Cette compilation est véritablement à réserver aux fans de l'éditeur historique puisque l'offre est moins diversifiée avec seulement deux licences. De plus, elles sont très spécifiques, jouant à fond la carte du Japon historico-délirant. Si elle complète à merveille la première compilation, elle ne se montre pas suffisamment indispensable, à moins bien sûr d'être fan de l'éditeur ou de tout ce qui touche à l'iconographie japonaise.
Trop spécifique !

L'anecdote

Gunbarich est la grosse surprise de cette compilation.

Signalons le boulot éditorial de malade sur les éditions collector des deux compilations. NIS n'a pas fait les choses à moitié. Pour un prix plus que correct nous avons droit aux fantastiques bandes sonores mais surtout à des petits carnets de croquis : les « art schematics ». D'une grande beauté, la valeur artistique et historique de ces carnets est importante et démontre la précision chirurgicale de Psikyo.
La précision chirurgicale de Psikyo
Les Plus
  • La série fabuleuse des Gunbird
  • La surprise Gunbarich
  • Complète à merveille la première compilation
Les Moins
  • Une sélection moins bonne
  • Les commandes à la verticale à revoir
Résultat

Beaucoup moins universelle, cette compilation n'en est pas moins indispensable pour les fans. Les autres, on leur conseillera d'aller voir du côté de la première compilation. Si le casse-briques Gunbarich et la série des Gunbird sont exceptionnels et valent à n'en pas douter le détour, la série des Samouraï Aces accuse les années. Graphiquement vétuste, à la jouabilité pataude, elle n'en restera qu'au stade de la curiosité patrimoniale.

En tout cas, à l'issue de ces deux compilations, un grand merci à NIS America de nous les avoir sorties, la chose n'était pas aisée et le bonheur qu'elles procurent est immense. Merci.

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